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06/01/2018

Les Tarzanides du grenier n° 281

 

Le onzième mois de l’année 1954 l’éditeur Artima-Tourcoing publia ATOME KID un mensuel en noir et blanc et qui connut 32 numéros.

 

D'un graphisme assez faiblard, il fit regretter aux connaisseurs de BD un super héros disparu prématurément et d’une toute autre trempe : ATOMAS.

 

Cet ATOMAS était scénarisé par Charroux et dessiné par Pellos, celui-ci depuis longtemps spécialisé dans les dessins sportifs d'une tendance caricaturale.

 

ATOMAS paraissait dans l’hebdomadaire MON JOURNAL et ne dura que pendant dix huit pages de format 28 X 38. Toutefois les deux dernières pages classées 16-1 et 16-2 ne résultaient pas du talent de Pellos mais d'un de ses imitateurs. Doc Jivaro bavardera prochainement sur ce sujet. Reste que pour vous faire patienter voici la première page de cet ATOMAS. 

 

 

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Doc Jivaro – mfcl

 

30/12/2017

Les Tarzanides du grenier n° 280

 

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Petit à petit l’oiseau fait son nid.

 

 Petit à petit la cervelle de Doc Jivaro refait cette double partie d’elle-même qu’est sa vision binoculaire ; mais sans encore réussir à lire et dessiner normalement.

 

 Il y a du boulot pour les mois à venir !

 

 Cependant, Doc Jivaro se souvient d’avoir promis à ses plus fidèles lecteurs une prochaine rubrique BD ayant pour titre : TARZAN ET LES FEMMES. Un sujet dangereux lorsqu’on sait que nos sœurs libérées accusent le célèbre personnage d’Edgar Rice Burroughs de cumuler à lui tout seul tous les défauts de l’homme macho.

 

 Comme nous le constatons dans l’image ci-dessus, le fils des grands orangs n’en rate pas une lorsqu’il s’agit pour lui de s’attirer des noises.

 

 Alors, à bientôt pour la suite hebdomadaire de notre Grenier des Tarzanides.

 

LE BLOG BAR ZING SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2018 A TOUTES ET TOUS.

 

  Doc Jivaro – mfcl

 

 

02/12/2017

Les Tarzanides du grenier n° 279

Ce matin…

 

J’allais pour ouvrir les volets donnant d’en haut sur le jardin plus jamais jardiné, lorsque la voix de mon épouse me retint par le rebond du marteau sur l’enclume.

 

– Eh ! t’as vu la télé sur RMC ? Il y a une émission à propos de trois crânes de cristal trouvés dans des ruines antiques du Mexique. Je parie que dans tes vieilles BD quelqu’un a pris ça comme scénario.

 

Bingo !

 

Notamment LE CASSEUR avec un sous-titre flagrant : « Le Crâne De Cristal », dans son numéro 30 de l’année 1949 (et pour une collection étirée jusqu’à sa quatre-vingt-quatorzième brochure, celle d’août 1954).

 

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Durant les années 50, les thèmes populaires mystérieux allaient en abondance avec les soucoupes volantes, les centuries de Nostradamus, la survie de Hitler, et l’énigme du ciel toujours bleu quand le soleil brille jaune. Et souvenons-nous d'un l’autre phénomène alors à la mode, un géant velu en promenade dans les sommets enneigés du Tibet.

 

Le YÉ ! ! ! Le YÉ - YÉ ! le YÉTI.

 

Brrr ! trouille et frousse. Panique, relâchement du sphincter – ouf !

 

– Tintin ! Tintin, j’ai …

 

– Quoi, capitaine, quoi ?

 

– J’ai souillé ma culotte.

 

Il nous coûtait 18 des francs 1949 pour prendre connaissance du cow boy Big Bill LE CASSEUR confronté au mystère d'un Crâne de Cristal disparu du musée de Mexico. L’éditeur de cette BD en était Pierre Mouchot. Douze pages imprimées tantôt en bleu, tantôt en noir avec des images venues d’un nouveau dessinateur : Maurice Besseyrias. Celui-ci devait se conformer à une habitude bien ancrée dans l'équipe de Mouchot, habitude consistant à + ou – copier les silhouettes humaines créées par Foster (Harold) et Hogarth (Burne) voire mais plus rarement celles d’Alex Raymond.

 

Comparée à la réalité de l’archéologie, cette découverte de crânes de cristal dans une cité Maya durant les années 1920, n’est qu’une supercherie ayant donné lieu à des échanges financiers. Un mensonge exagéré jusqu’à l’escroquerie. Enfin si tous les détails de l’histoire vous intéresse, consultez votre Wikipédia favori. Reste que le cinéma et la littérature s’emparèrent de ce mythe moderne fabriqué par un aventurier anglais bien avant qu’à son tour la BD,... et ainsi de suite.

 

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Image du début ↔ image finale

 

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– À cause de cette neige je n’ai pas envie de sortir. Nous avons assez de croquettes pour les chats jusqu’à lundi. Je vais dispatcher.

 

Ma femme dispatche toujours, ne distribue jamais. Mais ne croyez pas que nos chats mangent uniquement des croquettes : ils se tapent des tranches de poulet, quand mon épouse et moi nous nous contentons d’un velouté de courgettes suivi d’une banane bien mure flambée au rhum.

 

Doc Jivaro

 

 

04/11/2017

Les Tarzanides du grenier

 

Le numéro 275, ce sera pour 

samedi 11 novembre.

 

 

28/10/2017

Les Tarzanides du grenier n° 274

 

PIM PAM POUM et … dans l’PAF

 

En abrégé et en vitesse parce que t’aujourd’hui Doc Jivaro est plutôt à la bourre (et c’est le CAS de le dire avec l’image ci-dessous).

 

Image relative aux faux exploits de Pim Pam Poum, elle est sortie du prozine VIPER probablement d’ octobre 1982.

 

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Il en existe beaucoup d’autres, et des plus corsées ! tournant en dérision à l’aide de la pornographie l’équipée des gamins turbulents. En particulier dans les produits de l’underground américain des années 1970.

 

Vivement la semaine prochaine.

 Doc Jivaro

 

 

14/10/2017

Les Tarzanides du grenier n° 272

 

 

Parions sans Paris-pourri, parions simplement que vous ne connaissez pas l’une des BD parmi les toutes premières engendrées par l’auvergnat Marijac.

 

1936-1937. Le dessin de 36, l’édition de 37. Avec l’imprimeur localisé en Belgique. Quant au titre, son humour fut sûrement choisi pour rappeler l’existence alors contemporaine de AL CAPONE. Vous savez bien : ce gangster « rital » exploitant les politiciens et les commerçants dans Chicago, profitant de la période américaine dite « de prohibition ».

 

« JULES BARIGOULE contre AL COQUIN » dont Doc Jivaro sélectionne, ici, une bande de trois vignettes qu’il isole de la huitième page.

 

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Oui, vous repérez bien la situation : le héros rondouillard entre dans une des anciennes pissotières publiques, toutes disponibles de jour comme de nuit. Il entre debout mais n’en sort qu’en rampant. Rigolo ? Pas ragoutant en tout cas. Quant on a connu les effluves et la saleté de ces urinoirs dont la paroi circulaire n’était jamais propre sous l’effet d’un trop mince ruissellement d’eau … et devrais-je rappeler la présence de croûtons de pain rassis qui s’y trempaient, paraissant abandonnés alors qu’ils patientaient jusqu’au retour des propriétaires. Damnation !

 

Tous ces lieux malodorants re-baptisés « tasses » par les poètes de l’Arc en Ciel, furent détruits fin années 70, début années 80. Le Jules Barigoule de Marijac eut bien du mérite d’y trouver un refuge – même éphémère. En tout cas, ce genre de gag est resté impossible à recommencer dans les journaux destinés à la jeunesse du pays de Rabelais.

 

BD-Hules-Barigoule-1936,-couv.jpg

 

 

Doc Jivaro vient-il d’oublier qu’il devait bavarder à propos de PIM, PAM, POUM ? Pas du tout et ce n’est que partie remise. Ce sera sur le cas d’une gamine toujours présentée comme espionnant les frasques de deux garnements incorrigibles. Cette gamine, c’est Léna, qui en sait plus long que ce qu’elle en dit.

 

Doc Jivaro