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28/10/2017

Les Tarzanides du grenier n° 274

 

PIM PAM POUM et … dans l’PAF

 

En abrégé et en vitesse parce que t’aujourd’hui Doc Jivaro est plutôt à la bourre (et c’est le CAS de le dire avec l’image ci-dessous).

 

Image relative aux faux exploits de Pim Pam Poum, elle est sortie du prozine VIPER probablement d’ octobre 1982.

 

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Il en existe beaucoup d’autres, et des plus corsées ! tournant en dérision à l’aide de la pornographie l’équipée des gamins turbulents. En particulier dans les produits de l’underground américain des années 1970.

 

Vivement la semaine prochaine.

 Doc Jivaro

 

 

14/10/2017

Les Tarzanides du grenier n° 272

 

 

Parions sans Paris-pourri, parions simplement que vous ne connaissez pas l’une des BD parmi les toutes premières engendrées par l’auvergnat Marijac.

 

1936-1937. Le dessin de 36, l’édition de 37. Avec l’imprimeur localisé en Belgique. Quant au titre, son humour fut sûrement choisi pour rappeler l’existence alors contemporaine de AL CAPONE. Vous savez bien : ce gangster « rital » exploitant les politiciens et les commerçants dans Chicago, profitant de la période américaine dite « de prohibition ».

 

« JULES BARIGOULE contre AL COQUIN » dont Doc Jivaro sélectionne, ici, une bande de trois vignettes qu’il isole de la huitième page.

 

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Oui, vous repérez bien la situation : le héros rondouillard entre dans une des anciennes pissotières publiques, toutes disponibles de jour comme de nuit. Il entre debout mais n’en sort qu’en rampant. Rigolo ? Pas ragoutant en tout cas. Quant on a connu les effluves et la saleté de ces urinoirs dont la paroi circulaire n’était jamais propre sous l’effet d’un trop mince ruissellement d’eau … et devrais-je rappeler la présence de croûtons de pain rassis qui s’y trempaient, paraissant abandonnés alors qu’ils patientaient jusqu’au retour des propriétaires. Damnation !

 

Tous ces lieux malodorants re-baptisés « tasses » par les poètes de l’Arc en Ciel, furent détruits fin années 70, début années 80. Le Jules Barigoule de Marijac eut bien du mérite d’y trouver un refuge – même éphémère. En tout cas, ce genre de gag est resté impossible à recommencer dans les journaux destinés à la jeunesse du pays de Rabelais.

 

BD-Hules-Barigoule-1936,-couv.jpg

 

 

Doc Jivaro vient-il d’oublier qu’il devait bavarder à propos de PIM, PAM, POUM ? Pas du tout et ce n’est que partie remise. Ce sera sur le cas d’une gamine toujours présentée comme espionnant les frasques de deux garnements incorrigibles. Cette gamine, c’est Léna, qui en sait plus long que ce qu’elle en dit.

 

Doc Jivaro

 

 

16/09/2017

Les Tarzanides du grenier n° 268

 

D’avoir été peu connu en France lorsqu’il y vivait, il termina totalement oublié après sa mort. Qui ça ? … MASCOTTE !

 

- BISCOTTE !

 

Celle là, facile, mon petit copain d’école ne pouvait pas la rater.

 

MASCOTTE, personnage de BD pendant les années 1949, 1950 et 51, était programmé par les « Éditions Populaires Modernes ». Hebdomadaire de 12 pages chaque, on le trouva d’abord sous un format italien bientôt remplacé par un format français ; leur différence ne provenant pas de leurs dimensions (≈ 21 cm X 15 cm) mais de leur mode d’imprimerie : le texte parallèle à la longueur dans le format dit italien.

 

 

BD-Mascotte-1950.jpg

 

 

MASCOTTE c’est les aventurlures d’un adolescent d’Écosse aux Indes durant la grande période coloniale anglaise. Mais par la suite, les paysages changent : le Sahara des dromadaires fait oublier les lacets de cuir de la secte des Thugs. L’autre changement est d’ordre vestimentaire : Mascotte renonce à la petite jupe écossaise (le kilt) pour s’habiller tantôt d’un pantalon long, tantôt d’un short.

 

Les collectionneurs s’entendent, semble-il, pour compter 93 numéros parus. Doc Jivaro n’a jamais souhaité les acquérir ; et son avoir pour le titre frôle la pénurie : 5 exemplaires.

 

Mascotte appartient à la catégorie de jeunes gens créés par des italiens comme ci ces derniers avaient voulu entretenir jusqu’à nos jours, discrètement, très discrètement le souvenir des « amours latines ». Pendant la décennie des années 50, KIT le petit shérif et NAT le mousse furent chez nous les mieux connus. Cependant, SCIUSCIA, jeune garçon débrouillard exerçant auprès des messieurs l’humble métier de cireur de c ... de chaussures, reste le plus célèbre du genre.

 

Ah j’allais oublier de signaler que le blondinet MASCOTTE est accompagné d’un solide gaillard, écossais, lui aussi en kilt et répondant au prénom couru de MAC.

 

Mais qu’est ce qu’un écossais peut bien cacher sous son kilt ? Sans doute ce que ma sœur ne trouva jamais dans la culotte hermétique du zouave du Pont d’Alma.

 

Doc Jivaro

 

29/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 262

  

Promenant mon regard sur le défilé de noms d’artistes affichés dans Wikipédia, j’ai stoppé sur celui de TREZ.

 

TREZ fut longtemps apprécié pour son talent d’humoriste politique en première page du quotidien FRANCE SOIR. A présent, la peinture d’art, la trituration de la matière picturale l’engage vers des voix inattendues de la part d’un esprit qui se manifesta longtemps par des dessins profilés d’un seul trait de feutre noir.

 

TREZ jouit d’une belle réputation.

 

Ce que l’on sait moins, par contre, c’est que l’une de ses deux filles … (Je ne me trompe pas dans le nombre ?) c’est que l’une de ses deux filles : ISABELLE TREDEZ, artiste graveur intense, s’est aussi exprimée dans le domaine de la bande dessinée. Elle publia notamment dans ÉLECTRODE, en 1983 puis dans RECTO VERSO (1984). Sa première parution a pour titre L’ÎLE CHAUDE. Une série dont l’action se développe à la Jamaïque entre la drogue et la musique reggae. Pour accroître l’ambiance menaçante, Isabelle recourait souvent aux effets de matière sur calque transparent et adhésif, les fameux LETRASET dont l’utilisation se raréfia par la suite à cause de « pattern » fournis avec l’informatique personnalisée.

 

Ci après la première et la deuxième planches de l’Île Chaude.

 

BD-Isabelle-Tredez.jpg

 Salut à toi Isabelle.

Doc Jivaro

 

 

22/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 261

  

Lorsque Doc Jivaro n’œuvre pas à accélérer la disparition de l’espèce humaine, il se repose. Se reposant il feuillette divers paquets de journaux vieillots, tous écornés, déchirés poussiéreux.

 

- Tu cherches à périr empoisonné ? Interroge son n’épouse.

 

Doc Jivaro s’attarde sur un journal populaire pour les adultes année 1955 : LA PRESSE MAGAZINE dont la Rédaction se tenait au 142 rue Montmartre Paris 2e.

 

En bas de la deuxième page de l’exemplaire numéroté 505, une photo-montage affichant la tête d’une gamine avalant un restant … de banane.

 

« Elle en mange 10 000 par an » c’est ce qui est imprimé dans le texte.

 

Est ce vraiment un appétit pantagruélique ? Ou alors … Ou alors une incitation à récidiver avec toutes les insinuations obscènes relatives à ce fruit originaire des pays chauds. Vous savez, ces histoires qui font rigoler toute la tablée à la fin d’un gros repas d’européens bien nés, quand la jeune fille dans sa robe blanche de « Communion Solennelle » a les oreilles rougies d’en attraper tant et tant au vol « des raides et des pas mûres »

 

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Sur la photo montage, ce qui attire notre curiosité ce n’est pas tant la goinfrerie attribuée à la gamine que l’affichage, en avant d’elle, de la couverture d’une brochure de bandes dessinées : PECOS BILL.

 

PECOS BILL, héros légendaire du Texas, eut ses heures de gloire auprès des garçons de mon âge. Mais, justement, ce genre de BD était destiné aux garçons. Pas aux filles. Les mœurs d’alors séparaient nettement deux écoles : pour Mademoiselle, la couture ; pour le jeune homme, la boîte de Meccano. D’où, à coup sûr, une petite fille lisant PECOS BILL devait être le résultat d’une erreur d’aiguillage. C’était une « garçon manqué ».

 

Doc Jivaro ne possède pas la collection complète des BD PECOS BILL. Aussi n’a t’il pas trouvé à portée de sa main la brochure dont il bavarde ici. Toutefois, une recherche auprès de nos faux amis que sont les commerçants dans Wikipédia, lui a permis d’obtenir des précisions . Il s’agit du numéro 13, portant pour sous titre : le Tam Tam du Woo-Doo. Ce fascicule, commercialisé 35 frs en 1955 se vend à présent entre huit et dix euros, l’achat étant relatif à l’état de conservation des pages.

 

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 Faisons mine d’en finir tout de suite : Susan MORGAN, la petite demoiselle condamnée à ne digérer que des cargaisons de bananes « à cause d’une tumeur à l’estomac », VIT-elle encore, vieillissant minute après minute comme vous et moi.

 

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Aux dernières nouvelles, voici ce que fut la VRAIE physionomie de la petite Susan.

 

 Doc Jivaro et Mfcl

 

16/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 260

  

L’après midi d’hier, je me suis reposé entre ma femme et ma flemme. (M’ouais : manque d’élégance le jeu de mots). M-F allait et venait d’une chaîne à l’autre, le zappeur en bougeotte, quand M-F s’exclama :

 

- Tiens ! Il y a Prince Vaillant !

 

J’ouvris un œil, l’autre restant fermé pour retenir le début de mes rêves. Effectivement ! c’était presque la fin d’un film de 1997 retransmis sur l’antenne FX. L’ambiance ? Je n’ai pas compris . Quelque chose comme le genre « héroïc fantaisy », non ? En tout cas rien d’identique à la belle ordonnance classique par laquelle l’américain Harold Foster réalisa sa fameuse BD durant presque 40 années : PRINCE VALIANT.

 

En France, cette saga féodale que d’autres préfèrent qualifiée de médiévale fut partiellement rééditée dans l’hebdomadaire HOP-LA ! La première planche (quelque peu truquée par rapport à son original) parut datée du mardi 7 décembre 1937.

 

Aujourd’hui, il est relativement facile de se procurer la collection complète de l’hebdomadaire HOP LA ! jusqu’au numéro qui l’achève : le 132. Il suffit de payer.

 

Après la … déculottée de notre armée face à l’armée allemande, la politique de collaboration ayant divisé le pays en deux zones, obligea les journaux français éditeurs de BD américaines à se replier dans le sud du pays. C’est ce qui conduisit aussi HOP LA ! à fusionner avec le JOURNAL DE MICKEY, les deux titres étant condamnés par la pénurie à réduire le nombre de leurs pages.

   

PRINCE VALIANT (Prince Vaillant) poursuivit coûte que coûte mais imprimé à l’économie ses aventures et cela jusque dans le numéro 381 du terminus de MICKEY HOP-LA !

 

La dernière planche BD de Prince Vaillant dans MICKEY HOP-LA ! du dimanche 10 mai 1942, n’est qu’un résultat de faussaire. Elle n’existe pas chez les américains. Elle a été confectionnée en isolant puis regroupant de façon fantaisiste quelques images empruntées aux épisodes publiés Outre Atlantique.

 

Tenez, voici cette planche intruse autant que trompeuse.

 

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Les connaisseurs remarquèrent d’emblée que le beau visage de Prince Vaillant dessiné par Harold Foster avait précédemment été préparé par celui de TARZAN lorsque le même Harold Foster dessinait (de 1929 jusqu’à mai 1937), les aventures du héros fabuleux crée par E.R. Burroughs.

 

Doc Jivaro et Mfcl