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15/12/2018

Les Tarzanides du grenier n° 328

 

L’INTERDICTION DE LA FESSÉE

 

C’EST POUR BIENTÔT

 

 

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Alors profitons-en encore un petit peu avec le Fantôme du Bengale.

(BD année 1941)

 

Doc Jivaro

 

 

 

14/12/2018

Drôle de ZOZO ! sacré ZOZO !

 

Les collectionneurs n’en raffolent pas. N’empêche que ce petit singe malicieux comme un malicieux singe petit eut quelque succès dans la BD, en 1935 chez l’éditeur René Touret et imprimé en Belgique.

 

BD-Zozo-Explorateur,-1935.jpg

 

Ici la brochure numéro 1. Il y eut neuf numéros mais les deux derniers ne sont que des reprises des quatre premiers titres. Les pages sont en bichromie, bleu et rouge, les nuances étant obtenues par un jeu de trames ajourées. Il y eut une seconde édition datée de 1947.

 

Les amateurs écrivent que ZOZO porte un pagne confectionné de bananes… Nous venons de questionner l’experte Joséphine Baker : « Certainement pas ! » a-t-elle protesté. Mais au lieu de se préoccuper du pagne de ZOZO les curieux feraient mieux de remarquer que le dessinateur FRANCHI oublie assez souvent de dessiner la queue de l'animal. J’avais pensé faire remarquer cette négligence à monsieur l’instituteur, mais je m’en abstins craignant qu’il m’obligeât à conjuguer au temps présent et à recopier dix fois de suite la phrase : Je ne dois pas regarder des images sottes.

 

Vous allez me demander : pourquoi ZOZO aujourd’hui ?

 

Pourquoi pas ?

 

BD-Zozo-explorateur-,-pg-23.jpg

 

Parions que de tels personnages typés dans une situation aussi menaçante même sous forme d'humour, sont impossibles à éditer dans un journal pour les gamins d’à présent. Imaginez ça dans un dessin animé matinal, sur l'écran de votre Télé.

 

T. FOU, toi, mon frère.

 

Doc Jivaro

 

 

 

 

13/12/2018

Partie de Poker

 

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Comme annoncé notre Blog devient le réceptacle de quelques-uns de nos travaux des décennies écoulées.

 

Ce jour, une planche BD prélevée dans une des aventurlures de Louis Fernand de Coursensac alias Bar Zing. L’épisode groupe douze pages, chacune de format réel de 65 X 47,5 cm. Matériaux utilisés : encre de chine, gouache aquarellée. (Année 1983-84)

 

 Météo dans Montluçon : - 3 °.

 

 Le chat Pollux (Popaul) roupille en travers du lit pendant que sa mère ISIS patrouille dans le jardin tout autour du château dont elle ne s’éloigne pour ainsi dire jamais. Elle surveille les abords de ce qui est devenu son refuge. Nous l'avons fait stériliser, la coquine ! elle se laissait trop facilement aborder par les voyous du quartier. Non mais ! On va vous apprendre à adopter une tenue correcte devant les petits écoliers, Madame !

 

 On n'est pas chez les Bonobos chez nous.

 

Doc Jivaro 

08/12/2018

Tarzanides du grenier n° 327

 

Un internaute attentif aux propos tenus par Doc Jivaro, vient de rappeler l'existence parfois oubliée d’un des « gros bras » de la Bédé : LOTHAR. D’origine africaine LOTHAR apparut au même moment qu’apparut MANDRAKE parmi les comics r'américains déjà très nombreux en 1934. Leurs créateurs Lee Falk pour le scénario et Phil Davis pour le graphisme, connurent un succès immédiat, jamais démenti.

 

La nature dota LOTHAR d’une force prodigieuse dont les images suivantes apportent la preuve irrefutable.

 

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À mesurer les performances musculaires de cet Hercule noir on s’interroge si même TARZAN disposerait d’assez de ressources pour vaincre LOTHAR dans un corps à corps à la loyale. Et difficile de croire qu’un tel homme ait volontairement accepté d’être le serviteur d’un magicien nommé MANDRAKE. C’est pourtant cette situation résultat d’une hiérarchie sociale qui perdurera pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce que les deux hommes en viennent à progresser côte à côte en bons amis égaux en droits comme en devoirs.

 

D’abord présents dans deux hebdomadaires, l’un ROBINSON, l’autre HOP-LA ! Mandrake, toujours vêtu d’élégance, se fera connaître avant la guerre de 1939-40 dans le pays des deux Léon, c'est à dire le pays de Blum et de Daudet.

 

BD-Mandrake,-Supplément-355.jpg

 

 

Pour ceux- celles d’entre vous qui, sans avoir à vider leur cassette d’avare, souhaiteraient lire et regarder les premières aventurlures de Mandrake et Lothar, Doc Jivaro conseille les trois volumes que les ÉDITIONS DES REMPARTS publièrent en 1980. Trois volumes en couleurs comprenant les 376 Sunday Pages d’origine yankee. (Les bouquinistes spécialisés ne manquant pas sur votre web favori. Ah ! j'allais oublier : Le grand magicien rejeton imaginaire de l’aphrodisiaque mandragore fut aussi actif dans le magazine DONALD, chaque dimanche matin, depuis le numéro 1 jusqu’au dernier : le 313 des années 1947 à 1953.

 

– Saperlipopette ? Abracadabra serait mieux dans le sujet.

 

Doc Jivaro  

01/12/2018

Tarzanides du grenier n° 326

 

Bd-Tarzan-supplément-n°-19.jpg

 

 

Collectionneur ! tu perdrais ton temps en cherchant chez un marchand de vieux papiers cet exemplaire : celui-ci n'existe qu’en une seule unité, celle fabriquée par Doc Jivaro. Donc il s’agit d’une « reliure amateur » groupant treize numéros de la collection « Supplément à Tarzan » des années 1947 -1948, chaque numéro au format italien 19,5 X 26,5 cm et comptant 12 pages dont la première bénéficie d’une parution en quadrichromie.

 

L’éditeur en était Del Duca, alors empereur de la Presse du Cœur destinée aux midinettes dans l' attente du prince charmant.

 

« J’en lisais ! oui tu ne me croiras pas !  j'en lisais ! » c'est ce que me disait une femme de mauvaise vie mais de bons vits.

 

– Quelle vulgarité, Monsieur !

 

Une femme de mauvaise vie qui fit ses débuts parisiens rue La Reynie au début des années 60 quand le Centre Beaubourg n’existait pas.

 

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Les épisodes, tous d’origine américaine et principalement ceux du Détective VIC FLINT, à eux seuls, suffiraient à expliquer pourquoi à l’époque nombre d’éducateurs, de politiciens et de religieux estimèrent sauver mon innocence d’enfant en faisant voter une certaine loi que je cite souvent.

 

Dans ce VIC FLINT, on tue, on tue, on assassine à grands coups de revolvers, au couteau, au hachoir de boucherie, etc. pendant que de jolies femmes en soutien gorge versent du poison dans le thé des vieilles et riches rentières… Il y a même un scénario où une demoiselle toute neuve de 12-13 ans use de ses charmes pour se faire payer le cinéma par VIC FLINT. Ceux d’entre vous qui connaissent la récente série Télé NESTOR BURMA retrouveraient chez VIC FLINT un même trio de base : le détective privé, sa secrétaire plus ou moins sexy et le commissaire fonctionnaire de police plus ou moins jobard. En résultat : des personnages et des situations impossibles à publier dans les 690 numéros de l'hebdomadaire belge TINTIN - Mille sabords !

 

C’est un garçon plus âgé que mon âge, qui me fit connaître cette série noire dessinée. Il était le fils du dernier maréchal ferrant dans Chenérailles en Creuse. Ce qui explique que pour moi certaines anciennes BD interdites par la loi de 1949, sont inséparables dans ma mémoire de l’odeur de la corne grillée du sabot d’un cheval que l’on ferre.

 

Le fils du maréchal ferrant et moi appelions « Images à lire » ce qu’aujourd’hui nous appelons tous « bandes dessinées ».

 

C'était à l'étage de la maison, dans une soupente formée par l'inclinaison de la toiture, qu'une quantité d'illustrés jonchait en vrac le plancher. Plusieurs datés d'avant 1940 ; dont deux reliures HOP LA ! et un ROBINSON d'une épaisseur qui pesait son poids d'aventures entre mes doigts de mioche. Pour accéder à cette soupente, il fallait traverser une sorte de chambre, peut être celle de la grand-mère très myope, dont le lit couvert par la blancheur des draps me semblait impossible à déranger, chaque soir, par l'intrusion d'un corps vieilli.

 

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 Mapple la gamine ne souhaite pas s’amuser d’un dessin animé familial mais préfère frémir devant un vrai film de gangsters.

 

Doc Jivaro

 

28/11/2018

En marge des Tarzanides

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Encore LUI – Toujours LUI !

 

Prisonnier, une fois de plus ! des Thugs religieux, le Fantôme du Bengale va subir un supplice ultime : le poing Marteau-Pilon d’un des bras de la déesse Kali va lui écrabouiller la tête.

 

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C’est du moins ce que les enfants de l’année 1952, en janvier, pouvaient craindre. Et j’en étais.

 

Seulement voilà : il y avait tromperie dans l’interprétation française qui nous était vendue 20 francs la petite brochure de 20 petites pages. Tromperie car dans l’original américain le héros masqué n’allait pas être mis à mort par écrasement mais par égorgement. En réalité, le censeur avait effacé le poignard sur la page 17 mais avait oublié de l’effacer sur la page 18.

 

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 La censure est souvent une vieille fille pas toujours sérieuse.

 

La secte meurtrière indienne des Thugs fut démantelée par l’armée anglaise, de même que la crémation des veuves vivantes sur le brasier de leur mari défunt fut interdite par les mœurs chrétiennes des colons britanniques.

 

J’espère que ce n’est pas à cause de tels faits historiques que notre Macron national conteste la valeur civilisatrice des anciennes colonies européennes.

 

Doc Jivaro