27/07/2025
Tarzanides du grenier n° 650
NE VAUT PAS L’COUP !
Hier, je parlais de Tarzan année mars 1940 z’en France, paru en première page de JUNIOR n° 207 sous le contrôle de la famille Offenstald. Mais aujourd’hui ?
Aujourd’hui, dimanche, BAR ZING bavarde un peu sur ce même « Peau nue » à propos d’un fascicule de 32 pages qu'il vient de payer à l’une des caisses d’une grande surface commerciale située entre Montluçon et un village où mon enfance participa aux vendanges, aidée par des guêpes voraces.
Trente deux pages non numérotées et qui pour la énième fois propose une réédition de l’épisode TARZAN ET LES BOERS. Papier glacé lustré, agrafé, etc., etc. ... En réalité il s’agit d’une sélection faite sans le dire dans un gros volume français daté de 1967 et dont le copyright précise : 1967 by Éditions Azur-Claude Offenstald et Éditions Mondiales.
La sélection petite d’à présent garde d’ailleurs une indication qui n’a pas de raison d’être. En effet, page 33, nous lisons : « page de gauche gravure en taille douce ». Mais à gauche absence totale d'une gravure en taille douce. Nous n’y voyons que la planche BD dans laquelle le héros de Burroughs accuse Smit de trahison pendant que la jolie Annitje s’apprête à se venger du héros qui vient de la dédaigner.
Et pourtant la dite gravure en taille douce signée de Hogarth existe bien. La voici :
Y aura t’il un n° 2 de » cette énième réédition de « T. Et les Boers » ? Qui vivra verra car, pour l’instant, le n° 1 ne fait pas savoir si la suite sera hebdomadaire, bimensuelle, trimestrielle, etc., etc. ... Je vous avais prévenu : ça ne vaut pas le coup sauf si vous êtes réellement un collectionneur maniaque et que la saturation des couleurs réimprimées ne vous alourdit pas les yeux.
Bar Zing
17:07 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Livre, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, offenstald, hogarth labisse, éditions azur, bandes dessinées de collection, bandes dessinées anciennes
19/07/2025
Tarzanides du grenier n° 647
LES SUPER HEROS
Vues plongeantes ou plafonnantes, muscles décoratifs schématisés, anatomie tordue en tous sens, grands gestes théâtraux, grimaces, etc. etc. Mais pourquoi donc les super-héros r’américains, ont-ils évolué en utilisant tout ça ? Peut-être sous l’influence d’un personnage devenu célèbre d’abord par le roman puis le film avant d’être mondialisé par la bande dessinée. Mais de qui s’agit-il ?
Bar Zing
18:41 Publié dans Arts, BD, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iron man, spiderman, hulk, tarzan, marvel origines, stan lee
05/07/2025
Tarzanides du grenier n° 645
TOUR DE FRANCE et BD
T’aujourd’hui 5 juillet 2025, c’est le départ de je ne sais quel énième Tour de France ... C’est aussi un samedi. De quelle ville ? De Lille. Une demoiselle créatrice de bandes dessinées dans mon atelier se prénommant Françoise, ne venait pas de Lille mais peut-être de Roubaix sans Tourcoing.
Le monde des sports et en particulier le cyclisme et le football inspirent depuis toujours les auteurs de BD. Parmi les plus fameux, peut être même le plus fameux dans notre pays c’est PELLOS. Beaucoup de ses œuvres ont des allures de reportages, incluant des incidents vécus.
Fripounet et Marisette, 15e année, n° 26
Pendant l’année 56 de 1900, en juillet, je m’approchais de mes 14 ans. J’avais toujours été le plus jeune de la classe puisque né en décembre. L’évènement dans Montluçon pendant l’année 1956, c’était que notre ville industrielle en voie de modernisation était une des étapes du Tour de France. L’étape 21. Et c’est dans un illustré de douze grand pages bien connu à l’époque et rattaché à « Coeurs Vaillants » qu’était, en double pages centrales, le dessin humoristique d’une carte de France figurant « La Grande Boucle ». Cet illustré avait pour titre : FRIPOUNET ET MARISETTE.
Zorro, n° 304, année 1952
Toute la ville était d’autant plus mobilisée que le tenant du maillot jaune venait du monde ouvrier et qu’il était montluçonnais quoique d’origine polonaise. Son identité ? Walkowiak.
- Vas y Walko ! Vas y !
Papa, Maman et moi mais sans notre bonne, nous marchâmes sur nos six pieds pour nous rendre sur le boulevard principal semi-circulaire autour du modeste mais antique Mont-Lumière. Je me souviens n’avoir pas trouvé ça folichon d’attendre le passage des coureurs. Déjà que dans des tablettes de chewing-gum, à chaque fois que je trouvais la photo d’un champion des deux pédales, je le donnais à tel ou tel copain de classe. Heureusement, quand même, la caravane publicitaire précédait le coup de vent du peloton.
Et, oh ! surprise heureuse surprenante : sur quatre roues à moteur apparut la silhouette géante d’un personnage de romans, de films et de BD. Oui : TARZAN. Malgré la censure votée 1949, le héros banni par les communistes et les catholiques avait survécu. Toutefois j’ignorais encore qu’il allait falloir plus d’une vingtaine d’années pour qu’IL redevienne prépondérant dans l’espace public.
Caravane Tour de France, Silhouette publicitaire, 1956
Walko, pardon : Walkowiak est D.C.D. pendant l’année 2017. Je ne le connus pas personnellement. Cependant deux de mes voisins musiciens dans « L’Avant-Garde » trinquèrent bien des fois avec lui. Tout ce monde là à disparu.
- La roue tourne, disait ma mère.
Bar Zing
19:24 Publié dans Blog, Dessin humoristique, Fanzine, Film, Journaux, Media, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour de france, pellos, fripounet et marisette, tarzan, walkowiak, montluçon étape 21 1956
09/06/2025
Tarzanide n° 640
L' ennemi n° 1 de la censure An 1949
Parmi les séries BD anciennes les plus recherchées par les déjà vieux nostalgiques des années de l’après-guerre 1939-1945, existe celle éditée par l’italien Del Duca. Il s’agit d’un TARZAN mensuel dépôt légal du Ier trimestre 1946.
Les quatre premiers exemplaires, chacun de 20 pages, doivent leur réputation aux images conçues par Burnes Hogarth alors qu’il parachevait la deuxième période dite classique de son style.
Ici, c’est à dire dans cette interprétation fournie par Del Duca, le décalage entre les originaux américains et leur traduction en lecture française, est de plusieurs années : 1940-41 chez le yankee accélérant en Cadillac ; 1946 chez l’écolier de chez nous pédalant sur un vélo dont les pneus « pleins » résistaient aux cailloux dune rue Championnet pas encore lissée de macadam.
Cependant, le n° 5 allait quelque peu désorienter les gamins auxquels il était destiné : ceux-ci n’y trouvèrent pas la suite de l’affrontement entre leur héros et le tyran métissé Dagar Amba. Non ! Le n° 5 proposait pour titre un autre nom dérivé de celui du champion demi-nu créé par E.R. Burroughs. Et ce titre nouveau était (et est toujours) TARZELLA.
Tarzella, jeune fille toute autant vierge que la forêt qu’elle traverse, qu’elle déflore en bondissant de liane en liane. Donc une rivale, oui : une rivale pour Tarzan. D’autant qu’elle est capable d’assommer trois nègres tatoués convoitant chez elle la chair rose des deux cuisses. Comprenez moi à demi-mot.
Pourquoi ce changement soudain de titre en 1946 ? Il faut savoir que dans ces années là d’autres éditeurs de bandes dessinées faisaient de la concurrence en inventant de jolies filles presque pas vêtues dans une nature sauvage. C’était les Loana, les Liana, et autres Sheena ou encore Panthère Blonde, etc. etc. ... Il existait même de jeunes héritières de Dorothy Lamour dans le cinéma à la mode commode et pour vous en informer il vous faudra vous procurer un fanzine de qualité et d'aide mémoire : « Les Filles de la Jungle ». Il s'agit du MONSTER bis n° 24 sous le contrôle de Norbert Moutier.
- Tu crois que le titre Tarzan reviendra le mois prochain ?
- Je te parie que non il va rester Tarzella.
Ouf ! Heureusement, bien vite, la collection mensuelle reprit TARZAN pour signal définitif en librairie.
Bar Zing se souvient avoir reçu les numéros 1 et 2 de cette collection par un enfant d’a peu près du même âge que lui et demeurant rue des Marais dans Montluçon. A ce moment là tous les écoliers comme moi ne parlaient pas d’une « Place de la Libération » mais d’une « Place des Marais ». Mon grand-père ancien poilu de 14-18 avait pataugé, étant en petite braguette courte, dans quelques recoins des derniers marécages de ce quartier préparant à la Cité Dunlop.
Bar Zing
09:59 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd tarzan, bd tarzella, filles de la jungle, e.r. burroughs, burnes hogarth, tarzan, éditions mondiales del duca, rex maxon
09/03/2025
Tarzanide n° 633
NAGUERE, LE FEU
- C’est super ! TU devrais aller voir ça !
- Qui donc, ça ?
- La Guerre du Feu.
C’était mes jeunes élèves de l’atelier Bandes dessinées.
Et j’avais vite compris, quoique méfiant en présence d’adolescents de l’an 1981, j’avais vite compris dis-je et surtout pour la réalisation de BD, que mieux valait renoncer à toute hiérarchie et compter d’abord sur le talent pour guider de jeunes débutants libres de participer ou pas. Tous et toutes se montraient fiérots d’appartenir aux lendemains de Mai 68.
- Christian ! Tu connais le meilleur titre des bouquins pornos avec un maximum de photos « hard » ?
C’était ainsi, pas autrement. Dois-je rappeler qu’à ce moment là on trouvait sans surprise de petites publicités cochonnes dans notre boîte aux lettres.
L’affiche du film signé par Jean-Pierre Annaud, était réalisée par Druillet. Le phénomène Druillet des BD alors en grande mode chez les jeunes. Parait même que Leclerc, futur manitou d’une chaîne de grands magasins … Mais ce fut surtout dans l’art de la BD que La Guerre du Feu connut son deuxième succès après celui obtenu par le roman du même titre écrit en 1909 par ROSNY Aîné.
Un l’aspect BD pendant l'année 1950 et en provenance du prolifique PELLOS (1900-1998), sportif et dessinateur dynamique, donna à l’écriture du romancier franco-belge. Toute une imagerie nerveuse, tourmentée, bagarreuse en affrontements sanglants. C'était imprimé sur une des deux pages centrales de l'hebdo ZORRO en 1950. Naho et ses deux compagnons de la tribu Oulhamr n’y épargnent personne : pardon ! Je voulais dire aucun animal vivant, l’animal humain tué comme les autres. Naho réussit même à domestiquer une tigresse mais en lui brisant les pattes, ce qui ne l’empêche pas de fraterniser avec les mammouths géants puisqu’il en redoute la puissance. Mais en fin de compte la violence domine chez Naho, on le voit casser la tête de trois frères énormes dont l’un prétendait lui voler sa promise femelle : la jeune, la belle Gammla. Preuves que vous n’êtes pas à regarder et lire « Cœurs Vaillants » que deux abbés l’un Sauvageot, l’autre Chevalier laissaient à la disposition de l’enfant catéchumène que je fus comme des millions d’autres.
Tout ça pour vous dire que quelques 45 ans après 1981 je viens de revoir, étendu sur le lit conjugal cette Guerre du Feu réussie par Annaud mais que je n’ai pas revue dans un cinéma plein de microbes (Savez-vous que pendant les années 30, les catholiques les plus pratiquants pensaient faire fermer les cinémas à cause, qu’ils disaient ! de la quantité terrifiante d’agents pathogènes émanant des sièges alignés à côté les uns des autres dans un espace confiné.
Ce film dont nous parlons, je l'ai revu sur Ciné+OCS. Il n’est pas muet mais sonorisé. Le langage baragouin inventé par des spécialistes, dit-on, en préhistoire, demeure incompréhensible pour nous. J’ai donc décidé de le classer auprès d’un autre film sonorisé mais dénué de paroles : L’ÎLE NUE. Film sans aucune parole tout entier reposant sur le jeu des acteurs et la précarité de leur vie familiale laborieuse. Un tel film doit être vu. Il date de 1960 réalisé par Shindȯ
Merci d’avoir parcouru ces lignes et si vous m'avez déjà lu quelques-uns de mes textes précédents vous avez compris que je modifie un tantinet leur contenu le jour d'après.
Bar Zing
18:43 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Livre, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : la guerre du feu, pellos, druillet, rosny aîné, l’île nue, bandes dessinées de collection, bar zing, tarzan, magazine zorro 1950
16/02/2025
Tarzanide n° 630
UN PARMI TANT D’AUTRES
Autant l’avouer immédiatement : Le personnage de Bédé LUGUY, toujours commencé, jamais fini, date des années 1960-61 … A l’évidence la silhouette s’inspire de celle inventée par les dessinateurs américains qui firent évoluer dans les magazines illustrés un personnage désormais mythique créé par Edgar Rice Burroughs : TARZAN. Il appartient donc à la catégorie de nombreux titres de BD dont je ne citerai que quelques-uns : Tim l’Audace, Targa, Tarou, Roac, etc, etc. ainsi que les derniers plus proches de nous par leur naissance : l'italien Akim, ou encore Rahan, celui-ci " fils des âges farouches " mais sans doute moins farouches que votre Joseph Staline, camarades.
Votre serviteur n’a jamais présenté à ses élèves garçons ou filles ses travaux relatifs à son LUGUY (exception pour Isabelle Trez à laquelle il montra quatre ou planches, un samedi matin).
L’aventure intitulée : « Du porc chez les cochons » est réalisée sur 15 planches, chacune de format : 48 X 32,5 cm. La coloration effectuée à l’aquarelle ? non ! c'est de la gouache diluée H2O.
J’occupais alors un poste de Responsable d’Ateliers Culturels : Peinture artistique, bandes dessinées et graphisme sur ordinateur, l’ensemble dépendant de la Ville de Paris.
- Devons nous comprendre que BAR ZING envisage un bilan de fin de vie ?
Bar Zing
18:41 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bandes dessinées de collection, bar zing, akim, tarzan, ateliers culturels de la ville de paris