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04/07/2024

Tarzanide n° 601

 

ET FANTINE ENGENDRA COSETTE

 

Certains jours, le matin de certains jours je prolonge la lecture d’un ouvrage que m’a offert récemment Georges Costecalde. Ouvrage sérieux, documenté. J’en suis à la visite officielle – brève mais officielle – que l’Empereur Napoléon III, en 1864, fit dans Montluçon alors en voie d’industrialisation.

 

Je suis de ceux qui n’ont toujours pas compris pourquoi Hugo le Victor s’efforça de disqualifier l’héritier politique de Bonaparte en le caricaturant comme « Petit ». Etait-ce donc se comporter en nabot que d’organiser la salubrité publique dans un Paris resté d’’insalubrité moyenâgeuse ? … Mais le romancier Hugo, autant imaginatif que superstitieux, fonctionnait selon un imaginaire noir et blanc, jour et nuit, les contrastes se valorisant les uns les autres … La jolie Esméralda et le bossu laideron Quasimodo, en opposition complémentaire romantique, c’est à dire irréelle. Il y eut aussi « L’Homme qui Rit » un enfant défiguré mais comme devenu « Beau Masque ». Hugo le Victor fonctionnait ainsi : l’adolescent voyou gavroche se montrant généreux mieux encore qu’un garçon bourgeois éduqué par des religieux. Mais le record de ce genre d’absurdité est détenu par le bagnard Jean Valjean qui, par son comportement sous une fausse identité, enseigne à tout le monde autour de lui comment se bien comporter dans les échanges civiles d’une société.

 

Certains historiens évoquent ce que furent les funérailles de Hugo le Victor : deux trois nuits d’une débauche collective populaire, toutes les sortes de putasseries publiques pendant que certains hommes et certaines femmes se déguisaient en personnages imités de ceux et celles imaginés par Hugo : une telle jouait à être La Thénardier, un autre se grimait en Javert. Il y eut même des gueuses troussées qui rigolaient en minaudant comme la chaste et embourgeoisée Cosette.

 

BD-Fantine,-Tarzan-1946.jpg

Pages 6 et 7 du n° 9, année 1946 du magazine TARZAN des Editions mondiales.

Les vignettes sont signées René Giffey

 

Tiens ! et parlons-en de cette hypocrite Cosette ! Une petite gamine abandonnée, mal torchée, dans la gargote des Thénardier ! Et qui circule à quatre pattes sous des tables d’une étable d’alcooliques, les « rouliers » à grosse(s) braguette(s), tous obscènes dans leurs gestes et leurs propos … Une gamine dans cette ambiance et qui se comporte en grandissant comme une bien sage jeune-fille pour devenir une épouse "paupières baissées, cuisses serrées" fidèle, à son mari, le bécassou Marius : vous y croyez-vous ? Moi non.

 

Le seul personnage féminin vraiment crédible apparu dans Les Misérables c’est Fantine. Celle que tout le monde oublie après avoir lu Les Aventurlures abracadabrantes d’un Jean Valjean hugolien fantasmé. Fantine la prostituée populaire qui vend réellement des morceaux de son corps pour survivre et pour que vive sa fille dont le père n’est pas identifiable parmi tant de clients.

 

Bon ! J’arrête. J’arrête avant d’être arrêté.

 

Et je remercie Georges Costecalde puisqu’avec lui me voici moins orphelin de l’un des ancêtres de mon pays : Charles Eugène Cadier baron de Veauce.

 

Bar Zing

 

04/04/2024

Tarzanide n° 587

 

DON WINSLOW

 

 

A la va-vite, n’y perdons pas de temps.

 

Don Winslow est un produit américain daté de 1934. On le dit mort en 1955 mais je ne sais pas trop. Officier américain de la Navy qu'il est.

 

BD-couv-Hurrah-Ryal.jpg

24,5 X 32 cm

 

Plutôt mouvementée l’illustration, non ? C’est un produit-maison. Les collectionneurs de Bandes Dessinées ont tendance à mépriser … Le dessin est signé RYAL pendant l’été 1998 où l’été 1999. Les lignes sont à l’encre de Chine, les couleurs d’une gouache aquarellée. L’ensemble groupe neuf numéros dans le désordre (collection HURRAH ! 1948 et 1949.)

 

BD-Hurrah,-1949.jpg

 

Mais deux numéros : le 19 et le 20 peuvent retenir en particulier notre attention. Leur scénario est comme emprunté petitement, mesquinement même, à la poésie lexicale de Wagner.

 

Wagner-Tétralogie-Oblique.jpg

Année 1942                                       Année 1979

 

 

Même si vous n’appréciez pas le trop dépensier Richard de Louis II de Bavière, au moins connaissez-vous quelques-unes des paroles que Wotan/Wodan adresse à la plus jeune de ses filles :  Brunnhilde :

 

À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts

 

Ce serait tout pour aujourd’hui si je ne venais pas de mettre la main sur un vieil album assemblant une dizaine de fascicules parmi lesquels les deux nous proposant la version trop appauvrie de l'Or du Rhin. L'illustration de la couvrante est signée : Rolgar. 

 

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Doc Jivaro

 

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