15/09/2024
Tarzanide n° 613
L’Abbé-Canne
Je l’ai déjà dit, re-redit : beaucoup, beaucoup trop de vieux papiers de la cave au grenier chez nous.
Mais il y a une consolation : les informations que vous ne possédez sans doute pas. Par exemple en ce qui concerne L’Abbé Pierre. En ce moment on vous fait savoir que ce grand bienfaiteur public appliquait rigoureusement et en cachette le précepte mondialement connu : charité bien ordonnée commence par soi-même.
Aussi l’Abbé Pierre, homme pieux, était-il grand fornicateur de femmes jeunes ou moins jeunes. Un secret trop longtemps gardé par ceux-celles assidus à l’une des trois religions monothéistes.
On estime à présent que cet Abbé Pierre étant mort on peut soulever indiscrètement le devant de sa soutane.
Hélas, trois fois hélas : l’Abbé Pierre n’est pas mort. La preuve : l’hebdomadaire RADAR vient de retrouver sa trace ainsi que le prouve le document authentique ci-dessous.
Ça vous en bouche un trou, non ?
Mais précisons la date du journal RADAR : c’est déjà un vieux de la vieille : 16 janvier 1955. Il est même pire que vieux : il est défunt.
Paix à l’âme de chaque victime de celui que l’on présente actuellement comme un fornicateur. Ce qui n’empêche pas nombre d’aspects socialement positifs de son existence religieuse.
Quant à moi je garde en mémoire quelques comportements de cet abbé qui me déplurent l’un rue Losserand (14e arr.), l’autre à proximité du Métro parisien National.
Bar Zing
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13/08/2024
Les incendies en Grèce ...
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07/08/2024
Conflit armé Israël - Palestine
16:15 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Histoire, Macron, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : israël, gaza, palestine, hamas, sinouar
30/07/2024
Tarzanide n° 604
TARZAN ET LENI RIEFENSTAHL
Comme vous savez … Non ! Vous ne savez pas !
Vous ne savez pas que TARZAN participa aux Jeux Olympiques dans Berlin, année 1936. C’est qu’en vérité il prit le pseudonyme Glenn Morris pour affronter des concurrents sportifs de haut niveau mais inférieur au sien. Et, bien sur pour garder l'incognitot, il restreint sa force dans les épreuves. Ce fut la réalisatrice allemande Léni Riefenstahl qui le filma pour la réalisation de la super-production cinématographique nazie : Les Dieux du Stade d'abord affichée OLYMPIA. Elle même sportive de homologuée, la jolie Léni racontera même plus tard avoir eu une relation très intime (OH ! OH !) avec celui qu’elle ne connut que sous le pseudo Glenn Morris. Tenez la voici en sa compagnie.
Quelques temps plus tard, ayant repris sa véritable identité, Tarzan accepta de figurer dans un film et sous son propre rôle « Tarzan’s Revenge » daté de 1938. Malheureusement une photo de Lui circula, le montrant comme quelqu’un de fragile craignant de se blesser les pieds : on l’avait affublé d’une paire de pantoufles ! … Je connus cette photo imprimée en page 2 de l’Almanach, année 1950, de TARZAN ; que j’achetais dans le kiosque à journaux du Bar Tabac Le Miscailloux.
- Avec quel argent je vous prie ?
- Avec des pièces de monnaie fournies par ma grand-mère paternelle.
Et remarquez bien que sur la photo de Glenn Morris n’est pas encore appliquée la censure exigée par le Code Hays : on voit le nombril.
Avez-vous déjà visualisé en entier les films signés de Léni Riefenstahl ? Moi pas.
Bar Zing
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29/07/2024
Puisque l'esprit français est esprit de dérision :
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04/07/2024
Tarzanide n° 601
ET FANTINE ENGENDRA COSETTE
Certains jours, le matin de certains jours je prolonge la lecture d’un ouvrage que m’a offert récemment Georges Costecalde. Ouvrage sérieux, documenté. J’en suis à la visite officielle – brève mais officielle – que l’Empereur Napoléon III, en 1864, fit dans Montluçon alors en voie d’industrialisation.
Je suis de ceux qui n’ont toujours pas compris pourquoi Hugo le Victor s’efforça de disqualifier l’héritier politique de Bonaparte en le caricaturant comme « Petit ». Etait-ce donc se comporter en nabot que d’organiser la salubrité publique dans un Paris resté d’’insalubrité moyenâgeuse ? … Mais le romancier Hugo, autant imaginatif que superstitieux, fonctionnait selon un imaginaire noir et blanc, jour et nuit, les contrastes se valorisant les uns les autres … La jolie Esméralda et le bossu laideron Quasimodo, en opposition complémentaire romantique, c’est à dire irréelle. Il y eut aussi « L’Homme qui Rit » un enfant défiguré mais comme devenu « Beau Masque ». Hugo le Victor fonctionnait ainsi : l’adolescent voyou gavroche se montrant généreux mieux encore qu’un garçon bourgeois éduqué par des religieux. Mais le record de ce genre d’absurdité est détenu par le bagnard Jean Valjean qui, par son comportement sous une fausse identité, enseigne à tout le monde autour de lui comment se bien comporter dans les échanges civiles d’une société.
Certains historiens évoquent ce que furent les funérailles de Hugo le Victor : deux trois nuits d’une débauche collective populaire, toutes les sortes de putasseries publiques pendant que certains hommes et certaines femmes se déguisaient en personnages imités de ceux et celles imaginés par Hugo : une telle jouait à être La Thénardier, un autre se grimait en Javert. Il y eut même des gueuses troussées qui rigolaient en minaudant comme la chaste et embourgeoisée Cosette.
Pages 6 et 7 du n° 9, année 1946 du magazine TARZAN des Editions mondiales.
Les vignettes sont signées René Giffey
Tiens ! et parlons-en de cette hypocrite Cosette ! Une petite gamine abandonnée, mal torchée, dans la gargote des Thénardier ! Et qui circule à quatre pattes sous des tables d’une étable d’alcooliques, les « rouliers » à grosse(s) braguette(s), tous obscènes dans leurs gestes et leurs propos … Une gamine dans cette ambiance et qui se comporte en grandissant comme une bien sage jeune-fille pour devenir une épouse "paupières baissées, cuisses serrées" fidèle, à son mari, le bécassou Marius : vous y croyez-vous ? Moi non.
Le seul personnage féminin vraiment crédible apparu dans Les Misérables c’est Fantine. Celle que tout le monde oublie après avoir lu Les Aventurlures abracadabrantes d’un Jean Valjean hugolien fantasmé. Fantine la prostituée populaire qui vend réellement des morceaux de son corps pour survivre et pour que vive sa fille dont le père n’est pas identifiable parmi tant de clients.
Bon ! J’arrête. J’arrête avant d’être arrêté.
Et je remercie Georges Costecalde puisqu’avec lui me voici moins orphelin de l’un des ancêtres de mon pays : Charles Eugène Cadier baron de Veauce.
Bar Zing
15:58 Publié dans Arts, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Livre, Media, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor hugo, les misérables, georges costecalde, rené giffey, tarzan, editions mondiales, bandes dessinées de collection, bar zing, tarzanide, napoléon iii à montluçon, montluçon