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17/07/2025

Zoé 2025

Le bonjour à Médor

Zoé 2025 bis.jpg

16:18 Publié dans animaux, Arts, Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

15/07/2025

Festival d'Avignon

" En s'attendant Clodo "

Festival d'Avignon Rachida Dati.jpg

13/07/2025

Tarzanides du grenier n° 646

Sous l'eau

 

T’aujourd’hui lorsqu’on vous parle des romans de Jules Verne le nom de l’éditeur HETZEL nous vient tout de suite en tête. Plus tard arriva Hachette qui popularisa pour de moindres coûts la littérature d’abord réservée à la bourgeoisie. Inséparable du développement du réseau ferroviaire, pour ne pas s’ennuyer pendant de longs voyages les passagers lisaient les éditions de la « Pieuvre verte ». Partout, toujours, toujours. Qui dit famille, dit enfants. Hachette éditait même des versions simplifiées des romans célèbres.

 

Chaque premier janvier, nos cousins du Quai Louis Blanc venaient nous souhaiter une bonne nouvelle année. La plus jeune de mes cousines était quand même plus âgée que moi et commençait à jouer les coquettes un peu distante en présence du gamin.

 

Cette année de 1951, le papa Robert s’était montré tout aussi perspicace dans le choix des livres qu’il m’offrait. Parmi les cinq ou six que je me hâtais de feuilleter, figurait « Vingt mille lieues sous les mers », oui : de Jules Verne. Une version simplifiée. Raconté par Marc Déséchal, illustré par Blondeau. J’avoue : le dessin ne me plaisait pas comparé aux graphismes des BD que je connaissais. Ceux des Pionniers de L’espérance comme ceux de Guy L'Eclair.

 

BD 20.000 Lieues Hachette 1951.jpg

 

Plus tard entrant dans mon adolescence, je me rendis au cinéma Le Rex où j’appréciai  le film inspiré du roman et réussi sous le contrôle de Walt Disney. J’en fus si bien satisfait qu’il m’arriva de retourner voir l’œuvre dans un autre cinéma montluçonnais : l’Apollo. Et tout de suite un souvenir quelque peu comique me revient en mémoire : mon grand père avait voulu m’accompagner en soirée ... A un moment dans le film une sonnerie retentit. Oui je viens s’exclama mon grand père. Il s’était endormi, fatigué comme un homme qui avait commencé de durement travailler salarié dès l’âge de treize ans.

 

BD Moby Dick, Coeurs Vaillants 1955.jpg

PELLOS, Cœurs Vaillants, 1955

 

Ayant accompli ma communion solennelle j’avais eu l’occasion chaque vendredi après l’école de lire un journal de bandes dessinées « Cœurs Vaillants » que les abbés Chevalier et Sauvageot laissaient à notre disposition avant et après le catéchisme. Je n’ai jamais acheté avec l’argent de Papa Maman cet illustré. Et si je précise ça c’est que je me souviens m’être trouvé à lire chez je ne sais plus quel copain du quartier un « Cœurs Vaillants » comportant une critique sévère contre l’acteur Kirk Douglas. Et ça tombait mal pour moi qui avais beaucoup aimé le jeu de Kirk dans le film de Disney.

 

J’ai remis la main sur ce numéro BD de Cœurs Vaillants Il paru le dimanche 11 décembre 1955. Sur le haut de la page 8, on lit : Tête à claques. Il s’agit de la tête de Kirk Douglas. Je me dis en ce moment que l’abbé Jean Pihan censeur incurable ne devait pas aimer l’acteur qui tint aussi le rôle de Doc Holliday en compagnie de Burt Lancaster.

 

BD Coeurs Vaillants n° 50, Encart crayonné.jpg

 

Mais quel dommage que le dessinateur de BD Pellos, illustrateur de Moby Dick, n’est pas, à ma connaissance, imagé 20 000 lieues sous les mers.

 

Bar Zing

 

29/06/2025

Tarzanides du grenier n° 644

 

BREVE DE BD

HOPALONG CASSIDY

 

Un qui ne participa que durant un trimestre à notre Atelier BD et dont j’ai égaré le prénom, était d’origine italienne. C’était même un retraité ayant gardé un caractère enjoué. Figurez-vous qu’il avait fait carrière non pas Au Bonheur des Dames mais Au Bon Marché. Mieux encore : Il se rappelait avoir été présent lorsque Tante Yvonne alias Mme de Gaulle (ou l’inverse) venait se faire recrêper le chignon. Je voulais dire se faire refaire une coiffure. « Bien sûr l’espace était dégagé autour du fauteuil. Et s’il y avait une autre cliente on se disait qu’elle appartenait à la sécurité présidentielle. Et patati, et patata.

 

Il me montra un scénario écrit par ses soins qu’il accompagna d’un commentaire : Pour pas m’ennuyer tout seul, je pratique quelques ateliers de la Ville de Paris : Atelier émaux, Atelier Icônes, etc., etc. ...

 

Nous étions au début des années 80. Le scénario dont je ne garde en mémoire que peu proposait une histoire d’enfant abandonné, échangé, pris pour un autre, débaptisé, rebaptisé, je ne sais plus quoi. En tout cas ça me parut typiquement romance à l’italienne : lorsque vous croyez que ça va se terminer ça reprend en accéléré. Ouf !

 

Autant avouer tout de suite que la mise en images débuta sans jamais être achevée.

 

hopalong cassidy,editions impéria lyon,le bon marché,créé en 1904 par clarence e. mulford,bandes dessinées de collection,bar zing

 

Cet adhérent retraité parmi tout un ensemble de jeunes connaissait quelques-unes des bandes dessinées contemporaine de ma scolarité. Entre autres : Hopalong Cassidy distribué par IMPERIA en 1951 et 8 rue de Brest à Lyon.

 

hopalong cassidy,editions impéria lyon,le bon marché,créé en 1904 par clarence e. mulford,bandes dessinées de collection,bar zing

 

Tout en bavardant de choses et autres, il affirmait que les vêtements du shériff Cassidy avaient toujours été colorés en bleu. Je lui promis de lui apporter la preuve du contraire : Dans le n° 1 du shériff de Twin River, la chemise est rouge, le pantalon parfois vert. Mais le trimestre allait être écoulé, je ne me souviens plus. Mais par la suite, nous ne nous revîmes pas l’ancien employé du Bon Marché et moi.

 

Rappelons que cet Hopalong Cassidy connût un succès enviable. Nous reparlerons de LUI.

 

 

Bar ZIng

 

22/06/2025

Tarzanides du grenier n° 643

 

FLIC, PIAFF

 

Tôt matin, mon ordi-acteur a récidivé, m’interrogeant :

 

Quand était votre DENIER ... ?

 

Mon denier ? Il y a belle lurette que je ne fais plus l’aumône au culte ! En fait la question était : Dernier bilan de santé. Ça ne s’arrange pas côté web.

 

J’allais m’informer de la date de décès de deux anciens créateurs de BD comptant parmi les meilleurs de la génération française d’avant la Seconde Guerre mondiale. L’un LE RALLIC, l’autre Jacques DUMAS.

 

Le Rallic étant Le Rallic, Jacques Dumas était Marijac. Ce même Marijac mourrant en 1994,  Le Rallic était déjà décédé en 1968. Ces deux là se connurent dans les 8 grandes pages de l’hebdomadaire PIERROT fondé en l’an 1925. Le Rallic mettait en images UN SPAHI, Pierrot 1938 alors que Marijac publiait déjà une BD rigolote COSTO chien policier (Pierrot, 1936).

 

A l’époque les jeux de mots faciles avec la langue française étaient habituels dans les magazines destinés à la distraction de la jeunesse. Mon père étant écolier connaissait bien L’EPATANT créé par la famille Offenstadt. Il y rencontrait CARAFON, chien d’alcoolique. J’ai déjà signalé dans l’un des Tarzanides précédents que dans l’Epatant tous les personnages populaires avaient leur nez rouge. Tous un coup de pinard dans le pif ?

 

BD-Flic-et-Piaff,-1935.jpg

Flic Piaff, couverture 297 X 220 mm.

 

Le Rallic et Marijac liés amicalement trouvèrent (pas trouvère) comment  apporter la preuve de leur confiance réciproque. Ils recoururent à un éditeur belge : Gordinne à Liège. On était en 1935. Sous une couverture en carton rigide, 32 pages sur lesquelles on peut toujours lire le texte placé en-dessous des images qu’il semble commenter. L’ensemble imprimé en couleur bleu sauf les deux identités FLIC et PIAFF qui apparaissent en rouge. Ce même rouge sert aussi à aviver certains personnages.

 

BD-Flic-et-Piaff,-pg-18,-1935.jpg

Flic Piaff, page 18

 

Dois-je vous conseiller afin d’échapper à une copie vulgaire présentée comme une édition originale, que c’est le grammage des pages intérieures qui permet souvent de ne pas être le dindon d’une mauvaise farce ?

 

Je ne sais plus en quelle année de 1990 et des poussières la Convention de la Bande Dessinée s’ouvrit exceptionnellement à Levallois Perret : Pour tous les marchands spécialisés il y eut une grande déception : le grand public manquait. Les allées étaient vides. Le dernier jour pour récupérer un peu de leurs dépenses d’installation, les vendeurs abaissèrent tous leurs prix. J’y achetais ce FLIC sans Maigret et ce PIAFF sans Edith, plusieurs autres albums BD aussi.

 

Ah ! J’y rencontrai par hasard un ingénieur plus âgé que moi et débutant une collection GARRY venue de l’Editeur Artima. Je venais de lui éviter d’être quelque peu arnaqué par un marchand qui allait  lui refiler quatre numéros de GARRY arrachés à un album au prix individuel comme s’il s’agissait de chacun des numéros périodiques mensuels : Les journaux regroupés en album sont toujours re-massicotés donc de dimensions réduites.

 

  • Je n’ai pas l’habitude, me dit-il. C’est la première fois que je viens, je croyais qu’il y aurait plus de monde.
  • Était-il vraiment ingénieur ? Il m’est arrivé de rencontrer quelques cuistos qui racontaient être patron d’un grand restaurant COQ HARDI.

 

Le célèbre magazine créé par Marijac ?

 

Doc Jivaro

 

19/06/2025

Tarzanides du grenier n° 642

 

STAKHANOV CONTRE SUPERMAN ?

 

Yipee ! Bar Zing  s’est trompé, gouré dans son image interprétant le crash du Boeing s’écrasant en Inde : il a coloré en orange le collant de SUPERMAN alors ,que ce collant est bleu.

 

  • Vraiment ?
  • Vraiment ! Il faut vérifier ça dans la série télévisuelle dans laquelle Christopher Reeve tient le rôle. Bleu. Pas autrement.
  • Ouais ! ouais  mon petit bonhomme je ne t’ai pas attendu pour apprendre ça. Mais moi quand j’étais à l’école primaire la tenue de Superman était bel et bien orange.
  • Alors montre moi ça.
  • Tiens regarde.

 

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Journal L'ASTUCIEUX, n° 23, année 1947

 

  • Mais je préfère plutôt rappeler ce que beaucoup d’amateurs de bédé ont oublié c’est que Superman s’afficha également dans les pages de Spirou, allant ainsi se faire voir chez les Belges. Vise un peu.

 

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Journal SPIROU, n° 490, année 1947

 

Une fois de plus le rescapé de la planète Krypton s’envole en portant dans ses bras une bien jolie jeune-femme. Encore une !

 

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Collection Editions Mondiales

 

  • Oh ! Ça va, ça va, c’est bon j’ai compris. Mais je parie que Bar Zing y ne sait pas que lorsque nous dormons et rêvons que nous planons et volons c’est une allusion sexuelle ...

 

Le jeune mec ignorait que j’avais fréquenté l’ancienne université de Vincennes pendant la période ou divers courants de pensée venus de Mai 68, s’entrebattaient. Oui : ça de fumait pas simplement du tabac de pépère roulé dans du papier zig zag. Bien entendu c’était avant que Madame Agnès ... Pardon : Alice Saunier-Séïté fasse détruire le bâtiment.

 

  • Et vous ne fréquentiez pas le bois aussi ?
  • Si bien sûr.

 

C’est souvent ainsi avec les adolescents : lorsque vous parlez avec eux d’un sujet qu’ils ignorent, ils sortent une plaisanterie désobligeante pour vous afin de s’attirer l’attention des auditeurs.

 

Doc Jivaro