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16/12/2021

Par l'opération du Saint Esprit

 

LA QUEQUETTERIE

 

 

Ne félicitons pas le professeur d’une école catholique d’avoir lancé une pétition opposée à l’ouverture commerciale d’une pâtisserie d’Angers proposant à sa clientèle des friandises et gâteaux à caractère sexuel (si peu). Nos ancêtres païens, ceux d’Europe comme ceux de l’Égypte antique, en raffolaient. Souvenez-vous de la déesses Isis redonnant vie au postiche phallus de son frère Osiris, par le moyen d’un geste sacré : la fellation. Un des derniers aspects de ce geste divin est suggéré sur le plafond de la Chapelle Sixtine : le sexe d’Adam situé au niveau du visage de Eve. Michel Ange s’y connaissait.

 

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Plus modestement Bar Zing pense que la bande dessinée célèbre sous le titre de PIM PAM POUM devrait être interdite de lecture à nos enfants par tous les parents soucieux de ne pas développer chez leurs progénitures quelque imaginaire indécent : La gamine Léna jamais repue de sucer des sucettes. Qu’attend-on pour interdire la fabrication et la vente des sucettes ?

 

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Apprentissage SM à l'enfance ?? 

 

L’actuel Pape François, Pape de la décadence, ne trouve rien de mieux que d’inciter ses dernières ouailles à accueillir l’Islam dans les paroisses. Autrement dit si les papes du Moyen Age avait eu cette mentalité toute l’Europe serait islamisée depuis le VIIIe siècle.

 

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INTERDISONS LES SUCETTES !

 

Bar Zing

 

23/11/2021

Tarzanide n° 529

 

PIM PAM POUM

pacifient la Guadeloupe

 

 

On sait, et le monde entier doit savoir, que les aventurlures comiques de PIM, de PAM et de POUM connurent leur finale sur une île, peut-être même sur un simple îlot, îlot paradisiaque pourrait-on dire. Paradisiaque puisque de vacances perpétuelles : l’école n’existe pas. Ce qui permet à PAM et POUM de commettre des farces tout à fait différentes de celles communes à presque tous les autres gamins de la bande dessinée. Des farces dont l’école n’est ni le décor ni la cause.

 

Heureusement pour PAM PIM et POUM leur île n’est pas la Guadeloupe. Cette Guadeloupe actuellement, une fois encore, pillée et incendiée conformément à des revendications traditionnelles venues d’émeutiers socialo-communistes.

 

Signalons en passant que Tante PIM, en réalité Maman PIM, semble elle-même n’avoir pas beaucoup fréquenté l’école, ce qui pourrait expliquer qu’elle réussisse si bien la cuisson des tartes aux fruits sans avoir à s’encombrer d’un bac + 5.

 

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Diversement publiée en France cette BD américaine changea souvent de titre. Parfois Capitaine Cocorico, d’autres fois Capitaine Fouchtroff ; mais je ne vais pas tenter de vous les citer tous car leur nombre fit souvent négliger leur enseigne d’origine : The Katzenjammer Kids. Ici, il s’agit de l’édition fournie par Pierre Mouchot sous le bandeau Cap’taine Louff. Je ne me lasse jamais de rappeler que Pierre Mouchot dit Chott, patriote français contre le nazisme, fut persécuté en tant qu’éditeur par des responsables d’éditions catholiques et communistes.

 

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L’album présenté ici est un rescapé en fort mauvais état de conservation. Il n’appartenait pas à mon enfance et j’ignore d’où il me vient. Il est complet mais certaines de ses pages ont été pauvrement coloriées à l’aide de deux crayons de couleurs. L’un rouge, l’autre bleu. Le copyright daté de 1948 ne cache pas que la version française est de 1950.

 

Doc Jivaro

 

23/06/2018

Les Tarzanides du grenier n° 304

 

En matinée, une ménagère stoppée dans la file d’attente devant la camionnette du fromager racontait : « mon mari a capturé deux oiseaux dans le jardin nous les gardons » Doc Jivaro s’est tenu à lui-même l’opinion qui est la sienne depuis si longtemps qu’il pense être né avec elle : les oiseaux ne sont pas faits pour les cages non plus que les fleurs ne sont faites pour les vases.

 

Toujours en matinée de ce samedi, j’hésitais entre deux sujets capables de garnir mes Tarzanides. Soit ajouter du baratin sur le cas de FUTUROPOLIS ; soit traiter du rusé renard californien que fut ZORRO. Toutefois, le libraire, auprès duquel j’ai mes habitudes m’ayant fait cadeau d’un ouvrage broché et illustré jusqu’alors inconnu de moi, c'est cet objet que j'utilise ici pour ma petite rubrique.

 

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Deux enfants blancs, Luco et Risette, se font un nouveau compagnon de jeu qu’ils nomment Ramona. Ramona, ramoneur … La poussière du charbon, la suie … Le nouveau venu est un enfant noir, vous comprenez.

 

Nos arrières grands parents s’amusèrent énormément d’un personnage comique de music-hall qu’ils surnommaient CHOCOLAT. CHOCOLAT déclenchait les rires de son public en se retrouvant toujours dindon d’une farce ou d’une injustice de comédie. À tel point que l’expression "être chocolat" est devenue une expression populaire pour désigner quelqu’un de dupé, de berné et qui semble ne porter une culotte que pour être déculotté. En somme qui semble n’être présent que « pour se faire avoir ». Cependant dans les spectacles comiques tout comme dans la bande dessinée ce n’est pas toujours un « homme de couleur » qui est la victime. Blanc et chauve, Aristophane se moquait de ses compatriotes blancs. Et dans PIM PAM POUM c’est le capitaine européen qui est sans cesse la proie des farces concoctées par PAM et POUM. Ce n'est pas  MAKOKO. Car MAKOKO, garçonnet black, est tout autant malicieux que les deux garnements blancs, lesquels ne réussissent presque jamais à lui causer des déboires pareils à ceux qu'ils subissent de sa part.

 

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Cette planche d’images muettes a pour titre : La boxe. Mais les coups lancés entre adversaires viennent surtout d’un sport de combat très en vogue avant la première guerre mondiale : La Savate.

 

Est il aujourd’hui possible de rééditer Luco, Risette et Ramona ? Doutons-en. Souvenons-nous de l’éditeur français DE VARLY auquel des associations causèrent beaucoup de désagréments lorsqu’il entreprit de rééditer les aventures d’un petit noir sympathique nommé BAMBOULA. D’aucuns poussèrent aussi l’accusation jusqu’à reprocher à l’éditeur une « atteinte à la dignité humaine ». Alors, bonne chance à vous si vous entreprenez d’apporter aux enfants d’aujourd’hui un genre d’humour apporté à la jeunesse d’autrefois.

 

Le livret ne comporte pas de date de parution. On trouve seulement signalé sur le quatrième plat de la couverture « Les Ateliers de La Tribune Saint Étienne ». De quoi nous rappeler que le journal du Parti Socialiste aux heures de sa fondation avait pour enseigne LE POPULAIRE et qu’il était dirigé par le petit fils de Karl Marx.

 

– Quel nom le petit fils ?

– Ne m’en souviens pas. Mais cherchez le dans votre ordinateur dont la mémoire n’est jamais, dit on, oublieuse. Doc Jivaro préfère se souvenir que Toulouse Lautrec, micheton incurable des prostituées montmartoises, fit le portrait du clown CHOCOLAT.

 

Doc Jivaro

05/05/2018

Les Tarzanides du grenier N° 297

 

Longtemps, Doc Jivaro s'imagina que l’album numéro 6 DONALD des années 1949-1950 et groupant les numéros hebdomadaires 131 à 156, lui avait été offert pendant une des maladies de l’enfance. Histoire de l’aider à patienter « au fond du lit ».

À garder la chambre, donc ? c’est ça selon l'expression familière.

 

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Lorsque beaucoup plus tard j’en bavardais avec ma mère elle ne se rappelait pas m’avoir acheté ce volume d’illustrations.

Quand tu as eu la rougeole ? la varicelle ? tu as eu aussi une otite.

– Et les oreillons ?

– Qu’est-ce que tu vas inventer ! ce n’est pas toi qui as subi ce mal. C’est le voisin, c’est René, souviens-toi.

 

Entre voisines, des oreillons, les dames en parlaient avec beaucoup d’animation. C’était une catastrophe mais pour les garçons seulement. « Ils ne pourront pas avoir d’enfants ! » Grand mystère pour mes oreilles quand elles entendaient sans tout comprendre.

C’est dans ce volume DONALD que je rencontrais pour la première fois PIM PAM POUM. Mon père aussi, c'était nouveau pour lui. Certains soirs, il s’en amusait, sa tête toute proche de la mienne.

 

– Vous avez l’air malin tous les deux ! s’exclamait Maman tout en utilisant les assiettes pour faire descendre de la table DONALD qui n’avait aucun droit à s’y étaler à l’heure du souper.

 

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Une image dessinée par Knerr et publiée le 4 décembre 1949 en huitième page du journal qui en comptait huit. Les adultes connaisseurs reconnaîtront là-dedans presque tout l’attirail d’une séance S.M. Les chaînes, les esclaves ou les martyrs encagés, la présence d’un instrument dont l’utilisation dépend d’un chantage aux sucettes sucées. Les plus vicieux d’entre vous remarqueront l’emplacement corporel où sont érigées les deux poignées de la cisaille. Enfin, les jambes croisées de la « dominante » de service.

Bien entendu le S.M. doit toujours se dérouler entre complices. C’est le faire semblant d’une comédie. C’est le JEU.

 

Il se pourrait bien que samedi prochain PIM PAM POUM soient toujours présents auprès de Doc Jivaro. Comment se lasser d’une BD chef-d’œuvre plus que centenaire ?

 

Doc Jivaro

28/04/2018

Les Tarzanides du grenier n° 296

 

Ce jour, moins de deux heures avant de débuter cette écriture, j’ignorais l’existence de ce recueil PIM PAM POUM édité par HACHETTE.

 

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Edité en 1933, c’est-à-dire pratiquement une année avant le premier numéro hebdomadaire de MICKEY daté du 21 octobre 1934. PIM PAM et POUM débarquaient en France protégés par le copyright Opéra Mundi. Toutefois PIM PAM et POUM durent patienter (archi difficile pour eux !) jusqu’au numéro 25 du 7 avril 1934 pour que leur incorrigible mentalité de farceurs secoue et froisse, peut être même déchire les pages du journal dont Paul WINKLER était le directeur gérant.

 

Les dessins présents dans l’édition HACHETTE, ici, proviennent du talent de KNERR. Nombreux furent les dessinateurs qui se succédèrent au chevet – si j’ose dire – des gamins terribles PAM et POUM. Il y eut Dirks, Winner, Musial, etc, etc. Quant au titre de la série il fut souvent modifié dans les versions françaises. Aussi trouvons-nous un « Capitaine Louf » mais aussi un « Capitaine Cocorico ». Les spécialistes, bien distincts de nous autres amateurs, préfèrent croire nous distancer en parlant des KATZENJAMMERS KIDS.

  

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Les textes distribués en dessous des images constituent une présentation habituelle à l’époque où la BD, chez nous, hésitait encore à utiliser des « bulles parlantes ». Enfin, en ce qui concerne la coloration bleuâtre et rosâtre dont les nuances sont fabriquées à l’aide de trames visibles à l’œil nu, elle restera permanente jusqu'aux années 1950 chez HACHETTE.

 

Nous ne connaissons pas l’auteur de l’illustration du volume affiché devant nous. C'est que HACHETTE, pour ses couvertures destinées à la jeunesse, recourait à des talents anonymes auxquels on ne demandait que d’imiter avec plus ou moins de ressemblance le style de tel ou tel créateur connu dans le monde de la BD.

 

Pour celui qui garde de son enfance le souvenir des personnages de PIM PAM POUM, son étonnement apparaît d'avoir à lire que le vieux monsieur à longue barbe et coiffé d’un chapeau haut de forme et qu’il connaît sous l’appellation « L’astronome » se trouve nommé « Monsieur Belazur » dans le recueil de 1933.

 

Eh bien  ! à la semaine prochaine si les dieux le veulent.

 

Doc Jivaro

24/03/2018

Les Tarzanides du grenier n° 290

 

Sacrés coups de pied dans le l'c …. ! Traduction pour le théâtre de boulevard : daignez, cher voisin, que je vous botte votre auguste postérieur.

 

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L’acte, ici, à lieu entre deux amis. Il ne s’agit donc pas d’un affront mais d’une sorte d’avertissement arrivant en retard une fois le danger évité par la personne menacée. Nous connaissons tous cette mère de famille qui gifle son enfant après que celui-ci ait échappé à un accident : « Tu m’as causé une de ces peurs ! ».

 

L’Hercule grec Bourianakis et son compagnon, l’escogriffe Kid, forment une paire ... disons plus justement un couple d’aventuriers souvent égarés dans des régions que nous dirons exotiques puisqu’ils se tiennent très loin au-delà de l'horizon.

 

Les coups de pied dans le derrière restent très rares dans toute l’histoire de la Bande Dessinée. Nous en rencontrons dans des séries comiques (Pim Pam Poum) mais toujours distribués avec parcimonie. Et lorsque les acteurs se veulent sérieux l’envoi d’un pied chaussé dans les fesses est généralement interdit. On préfère voir le héros balancer son foot dans le visage de l’ennemi ! Une déviation s'expliquant peut-être par la volonté de faire disparaître toute allusion homosexuelle. D’autant que dans la réalité de tous les jours ce sont les hommes qui se bottent entre eux l’arrière-train. Jamais les femmes. On se souvient des gros rires du public regardant les films muets dirigés par Chaplin-Charlot, les coups de pieds au cul étant monnaies courante. Quant à nous autrefois écoliers de l’École Primaire Voltaire nous gardons souvenir d’un instituteur qui stoppait nos bavardages grâce à une phrase impressionnante : je chausse du 42, vous voulez en goûter ?

 

Bourianakis et le Kid vivaient leurs aventures en compagnie d’un jeune gaillard qu’il surnommait respectueusement : Le Directeur. En fait, son pedigree était JIM TAUREAU.

 

Un JIM TAUREAU publié simultanément sous deux aspects : l’aspect hebdomadaire dans le Journal Les Aventures De Paris Jeunes (1948) et le second aspect mensuel d’un format « à l’italienne » (toujours en 1948). Très bagarreur (trop ?) JIM TAUREAU disparut pendant l’année 1950, victime comme beaucoup d’autres BD de la Loi 49956 de 1949.

  

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En 1958 Doc Jivaro acheta dans le kiosque à journaux de la gare de Bourges, ce format de poche JIM TAUREAU, rien que pour voir ce qu'il advenait du retour d’un des héros de papier escamoté dix années auparavant.

 

La décennie des années 50 favorisa les publications de format de poche. (Kiwi 1955, Buck John 1953 ou encore Arc-en-ciel 1956 sans oublier un 34 (Caméra) précoce en 1949 et dont resta longtemps très fier le camarade LÉCUREUX.

 

Les dimensions réduites (13 X 18 cm) obligeaient le maquettiste à effacer quelques-unes des images d’origine tout en agrandissant certaines autres pour bien emplir le rectangle de chaque planche. Mais la modification la plus étonnante par rapport aux images de 1948 nous venait des exigences de la censure. Ainsi pour ne pas avoir à supprimer toutes les images de brutalité entre hommes, l’Editeur recourait à une astuce : fabriquer des bulles de lecture et les coller pour dissimuler le poing du boxeur et son impact sur l’adversaire.

 

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Notre prof d’art publicitaire promena son regard dans les pages de JIM TAUREAU : " le dessin ne plane pas haut ".

 

Ce professeur à l’École des BA de Bourges appréciait le Jazz et le Négro Spiritual tout autant que les comiques dessins animés fournis par le Studio Tex Avery.

 

– Vous connaissez le jazzman Kid Ory Monsieur ?

– Bien sûr. Et toi tu connais son fils : Ory fils ?

Orifice. Encore une histoire de trou de balle.

Doc Jivaro