30/01/2016
Les Tarzanides du grenier n° 198
Samedi précédent, l'existence parfois mise en doute de DARZAN, notre Tarzanide figurant dans le numéro 2 de RECTO VERSO, a été rappelée par le Docteur Jivaro.
DARZAN « The Jéhova fait singe » fut publié par photocopieuse sur les pages 16, 17, 18, 19 avec suite sur les pages 22 et 23 du fanzine RECTO VERSO qui comptait 42 pages. Chacune des trois grandes planches BD d'origine – 50 X 65 cm – était divisée en deux au milieu de sa verticale, ce qui correspond à une disposition imprimée pareille à celle adoptée par le magazine SPIROU des années 1946-47 et 48, lorsque celui-ci éditait sur sa double page centrale LE Tarzan de Hogarth.
Signalons que le graphisme et le texte de notre DARZAN profitaient d'une liberté d'expression porno encore possible en 1983 ; mais de moins en moins tolérée aujourd'hui. C'est pourquoi la sélection d'images ci-dessous est présentée en raison de sa modération acceptable pour chaque public.
Cependant, tiens ! peut-être notre DARZAN n'appartient-t'il pas à la catégorie des Tarzanides et que sa place est plutôt celle d'une parodie.
Doc Jivaro (MFCL)
16:29 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recto verso, ajbd, darzan, stanislas barthélémy, philippe chaberty, isabelle trédez, sege voulouzan, charles berg, patrick vallot, lynx à tifs, bd, fanzines, tarzan, spirou
24/01/2016
Impasse des passes n° 32
- Eh ! toi, là bas ! Si t'attends Monica, tu perds ton temps ! Elle a pris sa semaine de repos depuis deux jours.
10:08 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Nocturnes en ré | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie parisienne, vie nocturne
Impasse des passes n° 31
Avant d'entrer, il jette un regard autour de lui.
- T'attends un copain ? Qu'elle lui demande pour le plaisanter.
Et lui de répondre ce qu'elle sait déjà : non ! Mais j'aime pas que les mateurs me regardent monter.
10:06 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Nocturnes en ré | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie parisienne, v ie nocturne
23/01/2016
Les Tarzanides du grenier n° 197
Petite mise au point.
Le Tarzanide le moins connu … précisons même : le plus ignoré du pays des anciens francs, reste celui exposé dans le numéro 2 de RECTO VERSO, publication trimestrielle de l'année 83.
Nommé DARZAN, ce personnage commença par trois planches BD encrées sur grand format, mais n'eut pas de suite. A preuve : plus de trente années sont passées sans qu'une conclusion ait été donnée au scénario dont il ne subsiste qu'une vingtaine de pages crayonnées.
RECTO VERSO était réalisé par une équipe de jeunes talents débutants parmi lesquels STANISLAS auquel la tâche échue de réussir le graphisme de la couverture.
L’Association de la Jeune Bande Dessinée – AJBD – alors responsable de numéros RECTO VERSO devenus rarissimes, était présente sur un des stands de la Convention Internationale de la Bande Dessinée, année 1983.
Doc Jivaro (MFCL)
09:56 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recto verso, ajbd, stanislas barthélémy, philippe chaberty, isabelle trédez, sege voulouzan, charles berg, patrick vallot, lynx à tifs, bd, fanzines
17/01/2016
Impasse des passes n° 30
Année 1963
N'imaginons pas que les débuts de Lydia
se jouèrent sur du velours.
10:20 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexualité, vie nocturne, vie parisienne
16/01/2016
Les Tarzanides du grenier n° 196
Pour le monde restreint mais passionné des collectionneurs d'anciens journaux français dans lesquels sont imprimés les aventures de Tarzan, il en est un devenu rare à dénicher sans que sa rareté augmente son prix d'acquisition.
Il s'agit, en quelque sorte, d'un numéro 1 qualifié de « Numéro hors série 9 bis » et dans lequel nous suivons, dessiné par Joë Kuber, un résumé trop succinct du premier épisode de la créature « homme singe » engendrée par l'américain E. R. Burroughs.
Cet exemplaire BD de - 32 pages - présenté sur un format de grandes dimensions rectangulaires, devenu inhabituel en 1973, était plié en deux sur sa hauteur, et cela pour être rangé commodément à l'étalage des marchands de journaux.
Comment ignorer que l'Histoire des Bandes Dessinées est aussi l'histoire de l'apetissement de leurs formats de publication ? La fin des années 50 prépara le triomphe du « pocket », le petit bouquin qui tient tout entier dans la poche étroite du blouson en simili cuir des adolescents de l'époque. Mon père, en 1936, lorsqu'il lisait JUNIOR, ouvrait entre ses bras un illustré de 55 X 39 cm de taille. Moi, en 1955, j'ouvrais un KIWI à peine plus large que mes deux mains.
TARZAN EXTRA de 1973 correspond à une période transitoire pendant laquelle les amateurs, entre eux, disputaient à savoir qui des deux dessinateurs, de Kubert ou de Manning, hériterait de la couronne de Burnes Hogarth démissionnaire.
Outre la présence de TARZAN, il y a aussi celle de son fils KORAK, et plusieurs de leurs images sont imitées de celles inventées par Fosters lorsque celui ci remplaça Rex Maxon. L'exemplaire contient aussi des rubriques du genre « Radiographie d'une moto » ou encore une fiche technique : Trois points pour voler sur l'eau. Enfin, pages 10 et 11, l'amateur peut lire une biographie simplifiée relative à Johnny Weissmuller, incarnation hollywoodienne du TARZAN durant les années 30.
Ce TARZAN EXTRA est imprimé toutencouleur (ce qui était encore rare pour le début des années 70 en France). La double page centrale est ornée « façon poster » d'un assemblage de figures agrandies. Ni une pin-up de Play Boy, ni un footballeur de l’Équipe, l'obsédé pouvait toujours punaiser sur le mur de sa chambre d'étudiant ou coller sur le revers de la porte de son placard de fonctionnaire libéré, un Tarzan tout gonflé de muscles en boulettes de papier journal.
Au cours de l'année 1973, Docteur Jivaro qui n'existait pas encore en tant que pseudo, épousait une jeune femme sans laquelle il serait probablement devenu un mauvais garçon en péril, ou quelque pauvre clodo d'avant l'homologation SDF.
Doc Jivaro (MFCL)
17:09 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd ancienne, tarzan, tarzanides du grenier, burnes hoggarth, e.r. burroughs, johnny weissmuller, kubert