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17/05/2015

Impasse de l'aller-retour n° 41

 

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Ça y est ! elle l'a dégommé ! On va pouvoir aller se taper l'apéro. Mais ce midi, je ne veux pas croûter rue Sainte Foy. Faut poireauter trop longtemps.

 - Oh ! toi, ça ne te va jamais ! Si ça continue, tu passeras ton heure de repos sur un banc à compter les pigeons.

 - Comme les clients, quoi !

Impasse de l'aller-retour n° 40

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Elle fourre le blé dans son sac à main. Ça serait facile de le lui arracher, qu'il pense. Mais, gare ! doit y avoir au moins un mec dans le coin pour surveiller les échanges.

Alors, le quidam renonce. Il n'est d'ailleurs pas le seul à renoncer. 

10/05/2015

Impasse de l'aller-retour n° 39

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- Te donne pas la peine d'attendre la Valérie ! … Elle vient de partir en vacances avec sa fille, ce matin. Remarque qu'elle est folle : passer toute la nuit à bosser et prendre l'autoroute sans avoir dormi, faut être folle, tu crois pas ?

 

Impasse de l'aller-retour n° 38

 

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Forcément, par temps de pluie, les bonshommes se faisaient plus rares.

 - J'en perds bien la moitié ! Commentait Lydia. Alors je compense : au lieu de partir à huit heures je reste jusqu'à dix. Les filles de la relève, elles me grognent dessus. Mais moi, le studio j'en suis la proprio. Pas comme elles. Et pour qu'elles m'obligent à dégager le terrain, faudrait qu'elles aient tout le métier que j'ai. Tu me connais, Hein ?

09/05/2015

Les Tarzanides du grenier n° 110

Un ivoirien de 18 ans vient de franchir 5000 km pour prolonger sa scolarité en France. Ce jeune homme se prénomme Mohamed. Voilà qui doit rappeler aux oublieux que les arabes convertis au monothéisme occupèrent l'Afrique noire plusieurs siècles avant qu'un européen christianisé vienne y chercher les sources du Nil.

 

Docteur Jivaro, lui, vient de marcher sur quelque 1000 mètres pour s'emparer du numéro 1 de BIMBO, année 1956.

 

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BIMBO, publié pendant 181 numéros, commença avec 68 pages pour ensuite s'épaissir jusqu'à 132. Un format « pocket » empli de sous produits italiens humoristiques mais avec deux ou trois dessinateurs « réalistes » ayant eu leurs habitudes auprès de Jean Chapelle. Un Roubinet par exemple. BIMBO ne connaissait qu'une couleur chichement appliquée en aplats : un rouge parfois dilué en orange.

 

Oui, dommage ! ce BIMBO n'offrait rien de pareil aux filles de style BIMBO d'à présent.

 

Vous savez, il n'y eut pas que des numéros 1 de brochures BD d'ancien temps. Il y eut, aussi, chez pépé et papa des petits fascicules dans lesquels vos arrières grand-mères se montraient avec ou sans soutien-gorge. Du populaire, du pas fameux. Du médiocre souvent. C'était avant tout amplement censuré. En voici deux, de ces brochures pauvrement sexy. Aucune n'indique l'année de publication. Mais à lire le prix – cent francs – on comprend qu'elles datent d'avant 1958.

 

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Couv. N° 1                                Couv. N° 1

 

En France, il y eut deux méthodes d’hypocrisie pour cacher le sexe des dames par où naissent vos enfants. L'une d'avant 1970 et l'autre pendant les trois ou quatre années de l'après mai 1968. La première s'appliquait avec l'aide de gouache blanche et faisait disparaître en totalité le bas ventre, voire même le haut des cuisses. Le résultat était une ablation terrible et l'on comprend que dans le cerveau de beaucoup de gens la pudeur et l'infirmité sont quasiment sœurs. La seconde méthode, elle, utilisait toute une broussaille de poils jusqu'à former comme une obstruction noirâtre et crépue devant l'entrée de service.

 

 Bonne fin de soirée à tous.

 

 Docteur Jivaro

  

03/05/2015

Impasse de l'aller-retour n° 37

 

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C'était une agressive, une à faire toujours la gueule. Mécontente de se trouver là. Mais qu'avait-elle essayé pour se trouver ailleurs ? Rien. La rareté de ses passagers faisait les commentaires des autres filles.

 

Alors quand un quidam l'aborda et qu'elle ne lui répondit pas, sauf par un « fais pas chier ! », l’échange de paroles vira vite au vinaigre. Il l'engueula, elle l'engueula. Du coup, croyant en terminer, elle éteignit sa cigarette dans l'œil du type.

  

Celui-ci s'en sortit-il aveuglé d'un côté ? Je n'en sais toujours rien cinquante ans après. Cette dispute me fut racontée par un René, videur que les femmes du coin regrettèrent lorsqu’il cessa d’exercer. Paraît qu'une dizaine de lignes furent écrites dans les faits divers du Parisien Libéré.

 

Je ne lisais pas le journal de Monsieur Amaury.