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20/03/2016

Aujourd'hui dimanche, jour du Seigneur (n° 3)

 

 Je me tenais à distance de l'abbé

 

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19/03/2016

Les Tarzanides du grenier n° 204

 

Présent à l'en tête du numéro 32 de l'hebdo JEUDI MAGAZINE (9 janvier 1947) MORRO le Magicien achève son aventurlure dans le soixantième numéro du jeudi 24 juillet 1947.

 

Entre ces deux datations, le nom du journal JEUDI MAGAZINE s'estompe semaine après semaine, disparaissant pendant que le remplace de plus en plus intensément le nom de ZORRO.

 

En dépit de leur proche orthographe, MORRO et ZORRO ne prêtent pas à confusion l'un l'autre. ZORRO le renard est un mexicain masqué sous l'ombre de son chapeau. MORRO, de son côté, s'apparente surtout à quelque tarzanide dont Francis Lacassin aurait choisi d'ignorer l'existence.

 

Tout comme TARZAN, MORRO devient orphelin dans des régions où seul compte la force brute. Il survit traqué par des tribus animistes organisées autour de totems buveurs de sang humain.

 

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Une séquence agitée de bagarres et dont l'atmosphère sera interdit par la loi de 1949 en France.

 

Les années passent, moi aussi. MORRO lie connaissance avec un groupe d'explorateurs blancs parvenus en bordure d'océan. Parmi eux, une jeune jolie fille : Mary. Les présentations faites, nous apprenons que Morro est âgé de vingt six ans. Pourquoi pas 24 ou 28 ? Le récit simplet ne se complique toujours pas malgré l'arrivée d'une autre fille, une aventurière celle-ci. Elle se nomme Emiray et s’arme d'un automatique de gros calibre. Elle veut s'emparer d'un trésor tout en disputant à Mary la compagnie du bel athlète MORRO. Car évidemment, un héros de BD ne peut pas ressembler à un gringalet. Non plus qu’aller et venir dans une nudité totale. Sinon ce serait dans une obscénité égale à celle de Priape, que le viril MORRO vaincrait ses ennemis. Donc, il cache son zizi derrière un pagne. Ainsi va, soumis à la pudeur, chaque Tarzanide.

 

L'histoire de MORRO le Magicien n'offre guère qu'un instant dramatique : son final. On y voit la perverse Emiray abandonnée de tous sur un îlot. La mort par faim et par soif, elle n'y échappera pas.

 

L'ensemble des images n'est pas signé et le BDM des années 2009 – 2010 n'en avait toujours pas identifié l'auteur. Quant à comprendre le don de « Magicien » dont bénéficie MORRO … mystère et boule de gomme ! Tout au plus apprenons nous que le nom de MORRO signifie « Dieu infaillible » dans le langage du peuple Utango.

 

Les collectionneurs de bandes dessinées plus vieilles que les plates-bandes de mon jardin, possèdent à coup sûr les deux reliures de l’Éditeur Arcadie dans lesquelles sont publiées non simplement MORRO mais en plus en mieux un des personnages marquants du neuvième art : LUC BRADFER.

 

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Albums n° 3 et 4

 

Souhaitez vous acquérir ces deux albums ? Dans ce cas, pendant le face à face avec le marchand, le prix à sortir de votre poche pour entrer dans la sienne, dépendra moins d'une cotation « officielle » que de votre visage et de la teneur de vos propos.

 

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas dans Montluçon que vous réussirez à compléter telle ou telle de vos séries BD cinquantenaires.

 

A moins de réussir LA pêche miraculeuse, celle qui donne davantage de poissons à manger que d’estomacs capables de les digérer.

 

 

Doc Jivaro (MFCL)

 

 

 

13/03/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 1

 

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Le dimanche, jour du Seigneur

 

Une copine, copine de tous les garçons de son âge et du mien, m'avait prévenu : il y en a un, un gros tout plein, tu fais gaffe avec. S'il te chope derrière le cinoche, il te dit bonjour et il en profite pour t'embrasser sur la bouche.

 

Un homme de huit ans, lorsqu'il est averti n'en vaut pas toujours deux. J'avais oublié. Zut, alors ! j'eus droit au furtif baiser du vampire. Un baiser aussi prompt que mouillé.

 

C'était contre le mur d'un petit cinéma pauvrement aménagé. (Des bancs de bois. Pas de chaises et encore moins un fauteuil). Nous surnommions « Ciné des curés » ce lieu dont je me souviens vaguement que le bâtiment ressemblait à une chapelle démobilisée. N'empêche ! les films qu'il projetait pour un public de gamins bruyants, étaient annoncés dans le journal le plus lu de Montluçon : Le Centre Républicain. Un typographe assemblait à l'envers le lettrage que nous lisions à l'endroit sur la page : Cinéma des Marais ou, peut être, cinéma Le Marais.

 

Nous nous y amusions bien. Avec nos poches pleines de méchants caramels farineux payés un centime pièce, que nous protégions contre trois ou quatre morveux bagarreurs précoces évadés de l'école Viviani.

 

Oui : l'école des voyous.

 

 

12/03/2016

Les Tarzanides du grenier n° 203

 

Alerte ! Les touristes font défection en France. Leur raréfaction est principalement enregistrée dans Paris, zone de ralliement des immigrations communautaires clandestines. Et l'on comprend que l'étranger détenteur d'un passeport légal n'ait aucun goût à se retrouver victime d'agressions dans les sous-sol d'une « grande pyramide » qui n'a de pharaonique que la courtisanerie d'un ministre démissionné. En plus, en pire, les récents attentats islamiques qui ont mutilé Paris by night. Ce sont eux la cause des 40 % de nos pertes touristiques. Prépareriez-vous d'un cœur paisible des vacances dont vous craindriez de revenir sans jambes ?

 

Heureusement pour Lui, pour sa curiosité comme pour sa sécurité, TARZAN se fit touriste dans notre pays quand la ville de Paris se sentait fort bien de se sentir française. Cet intermède parisien peu connu de l'existence de l' « homme singe », nécessite une explication aussi courte soit-elle.

 

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Daté de 1912, le roman « Tarzan Of the Apes » raconte l'enfance d'un bébé européen orphelin dans les régions africaines inexplorées du Cap. Ce n'est qu'au terme du récit qu'est confirmée l'origine britannique du jeune « peau sans poil » auxquels les Mangani poilus ont décerné la couronne de Roi de la Jungle.

 

Les lecteurs populaires s’enthousiasment ; les ventes s'accroissent. C'est ce qui incite les directeurs de journaux a réaliser toujours davantage de bénéfices en commercialisant sous la forme d'une suite de dessins une variante artistique du produit littéraire. Le très talentueux Foster se charge du travail, réussissant à promouvoir la bande dessinée dans le domaine de l'art réaliste alors que par habitude elle était cantonnée dans la dérision.

 

On est alors en 1929, dix sept ans après la première parution écrite romancée. Ce n'est que vingt ans plus tard encore, donc en 1949, que l'éditeur italien Del Duca décide de ré-éditer dans l'hebdomadaire TARZAN la version bande dessinée de 1929. Cette BD va occuper le journal depuis le numéro 126 jusqu'au 140. Mais, pour la circonstance, le titre est modifié, devenant « Tarzan à Paris ». Or, les dessins anciens de Foster ne comportent qu'une seule vue montrant l'Arc de Triomphe au loin. C'est insuffisant ! On réagit en faisant appel à Brantonne, spécialiste du tripatouillage des œuvres d'autrui. Brantonne invente, aussitôt, quarante et une images qu'il va intercaler d'un coup entre deux images jadis signées Foster. C'est elles, ces 41 intruses qui servent à légitimer le nouveau titre : « Tarzan à Paris ». Nous y voyons l'homme singe coiffé d'un canotier et s'émerveillant de nos monuments historiques en compagnie de son ami le Lieutenant français Paul D' Arnaud.

 

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Même lorsque Tarzan déambule tranquillement, le destin l'oblige à accomplir des exploits retentissants. (Extrait du numéro 139 du 22 mai 1949).

 

  

Il semble bien que TARZAN ait parcouru pendant plusieurs jours les grands boulevards tracés par le génie d'Haussmann. En tout cas, notre héros africano-british resta bien plus longtemps dans Paris que n'y resta Adolph Hitler lors d'une visite-éclair le 28 juin 1940.

 

Profitons en pour nous souvenir que si Hitler appréciait le film américain « Autant en emporte de vent », il n'appréciait pas la filmographie consacrée à TARZAN. Devons-nous en juger que l'invincible créature née de E.R. Burroughs ne correspond pas à l'übermeusch dont le Troisième Reich faisait son idéal ?

 

 Doc Jivaro (MFCL)

 

Post-scriptum : Dans le livret paru en 2009 à l'occasion de l'importante exposition TARZAN ! dans les locaux du Musée du Quai Branly, l'éditeur L' Étrave attribue à Rex Maxon ce qui appartient à Brantonne (page 59). Erreur à ne pas excuser par l'anonymat sous lequel Brantonne travailla.

 

 

06/03/2016

Aujourd'hui dimanche, jour du Seigneur

 

Peut-être ... peut-être que la présence de filles de mauvaise vie et de bons vits sera bientôt remplacée par des souvenirs relatifs à d'anciennes matinées de catéchisme que je traiterai de manière humoristique.

 

Peut-être ...

vie nocturne,vie parisienne

05/03/2016

Impasse des passes n° 40

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Après midi tranquille rue Quincampoix