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15/11/2024

Tarzanide n° 620

 

QUAND LES COLTS FUMENT ...

 

 

Si vous êtes armateur … pardon : amateur et amateur fervent des premières bandes dessinée par Morris (pseudonyme) pour son personnage principale LUCKY LUKE, préparé votre chéquier. 20 000 euros de base pour acquérir une planche de BD certifiée d’origine par CHRISTIE’S Société.

 

Bar Zing (j’insiste encore pour conserver le G final) Bar Zing dis-je ne possède aucune planche originale dans ses domiciles d’hivers. Donc ne perdez pas votre temps à venir le cambrioler.

 

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En 1983 me semble t’il Morris modifia la physionomie de son personnage en lui enlevant de la bouche son mégot de nicotine. Il le remplaça alors par une cueillette de petits gamins : un brin d’herbe sèche. En cela il fut précurseur de la bêbête loi dite Loi EVIN officielle en 1994 par laquelle la mémère et le pépère croyaient pouvoir décourager toute la jeunesse d’en venir à consommer du tabac traditionnel. Prétention perdue : les lendemains de Mai 68 allaient remplacer la simple cigarette des pauvres et des riches par tout un choix de produits stupéfiants devenus omniprésents aujourd’hui et selon l’incitation WOKE enrichissant toutes les nouvelles mafias.

 

Même Al Capone au temps de sa splendeur dans Chicago n’en espéra pas autant.

 

Bar Zing

31/12/2022

Le temps passe, nous avec

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24/07/2022

Tarzanides du grenier n° 531

DON BOSCO

 

Samedi d’hier sur CNews j‘ai suivi une rediffusion relative à la carrière religieuse de DON BOSCO, né en 1815 et qui consacra sa vie à aider des enfants populaires italiens plus ou moins abandonnés par leur famille. Brièvement on rappela que la biographie de ce prête catholique avait fait l’objet d’une BD signée par Gillain allias Jijé

 

Moi, j’entrevis les images de ce Don Bosco dans l’hebdomadaire SPIROU de l’année 1947. Je dis bien que j’entrevis et non pas que je lus : lorsque vous étiez dans votre cinquième année saviez-vous lire, vous ? Ma mère, femme au foyer, soulignait d’un doigt les mots qu’elle prononçait pendant que je regardais les images et que mon père tardait à rentrer en famille. Que voulez-vous, à ce moment là, il tapait la belote dans un des bistros de la rue Denis Papin.

 

Don-Bosco-Spirou 1947.jpg

Spirou, n° 490, septembre 1947

 

Je ne sais pas trop pourquoi « Bosco » me faisait penser à « bossu » … SPIROU tout comme TINTIN venait des milieux catholiques belges mais s’en détacha assez rapidement, notamment en publiant des titres américains tels que : Superman, Red Ryder et Tarzan, celui-ci, l’homme singe sans variole, étant même imprimé en double page centrale. Seule la Loi maudite de 1949 relative aux publications destinées à la jeunesse obligea SPIROU à renoncer à éditer ces trois titres champions parmi les enfants mais aussi chez bon nombre d’adultes.

 

L’imagerie officielle que l’église catholique consacra en faveur de Don Bosco familier des jeunes garçons (pas des filles), peut souvent et involontairement donner cours à des interprétations à caractère pédophile. Quant à la BD signé de Jijé elle obtint un vif succès lorsque ses pages hebdomadaires furent groupées en un seul recueil.

 

Don-Bosco-Jijé,-1943.jpg

 

Jijé se rendit surtout célèbre dans SPIROU par sa création de Jerry Sprint lequel allait donner naissance à un Lieutenant Blueberry dont hérita un certain Giraud – Gir.

 

Doc Jivaro

 

17/06/2022

Tarzanides n° 530

 

La balle au pied

 

Supposons que vous mettez à cuire un pigeon, que vous reste-t’il à la faim à manger ? … les petits pois. C’est l’impression décevante que j’ai ressentie pendant que mon couteau fouillait entre les os de l’oiseau. Vous n’allez pas me croire : c’était la première fois peut-être que je consommais cette volaille si bien adaptée à nos villes. Ça m’a ramené en mémoire une anecdote survenue à proximité du Musée des Arts et Métiers dans Paris. Un jeune mec lançant un coup de pied contre un des pigeons attardés devant son passage. Visiblement, il avait tenté de frapper la volaille pour la casser.

 

- C’est la banlieue ! me dit un type qui comme moi avait vu le mouvement du jeune individu qu’on ne surnommait pas encore « grand frère ».

 

Mais revenons tout de suite à l’actualité. J’ai pris l’habitude de regarder CNEWS, « L’Heure des Pros » entre autres. Ce jeudi d’hier, le 16, il y eut tout un commentaire sur Thierry Roland le spécialiste du ballon rond, DCD le 16 juin 2012. Tous les participants oublièrent de rappeler que lui même se présentait comme collectionneur de BD. Notamment dans le n° 6 de la réédition par l’éditeur Soleil, en mai 1994, de plusieurs des aventurlures de TARZAN.

 

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Moi, le foot ball je l’ai quelque peu pratiqué pendant mon adolescence. C’était dans le stade du Diénat montluçonnais. Après le match les copains et moi allions quelques fois consommer de la limonade dans un café bistro en dehors et en face des terrains de sport. Une fois, pas deux, je demandais un Coca-Cola.

 

Mon père surnommait « Beaujolais américain » cette pharmacie r’américaine que le Parti Communiste Stalinien de l’après-guerre s’efforçait de ridiculiser.

 

Des années et des années plus tard, dans un restaurant proche de la Gare du Nord de Paris, où je consommais, comme un pauvre diable, un jambon-frites après deux jours de famine, j’entendis un des serveurs crier : Et un Beaujolais américain, un !! Quelqu'un venait de lui commander un Coca-Cola.

 

Ce qui me rappela un épisode d’une des BD de SPIROU : Son combat contre ZORGLUB où l'on voit une image de la lune porteuse du graphisme de Coca-Cola mais modifié :

 

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Allez, à la semaine prochaine, comme on disait autrefois.

 

Doc Jivaro

 

04/11/2021

Tarzanide n° 525

 

LES DALTON (s)

 

 

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Bien allongés, bien refroidis.

 

Nos ancêtres du Far West fondateurs de l’Amérique savaient comment se débarrasser d’emmerdeurs patentés. Aujourd’hui encore, chez nous, tout le monde sait encore s’en débarrasser. Seulement voilà : les bonnes mœurs d’un pays vous recommandent de bien garder en vie tous ceux qui préparent votre assassinat. Signé : Badinter.

 

Mon premier contact, j’ose dire, avec les quatre frères Dalton, date de mon adolescence. C’est le fils du boulanger du quartier qui me fit connaître le dessinateur Morris par lequel j’allais entrer dans les BD publiées par l’hebdomadaire Spirou. Etions-nous en 1954 ou 1955 ? j’ai la flemme de chercher dans mes collections. Guy, plus jeune que moi, avait une sœur légèrement plus âgée. Anne-Marie pour le prénom, Ma-Mie pour le surnom : On pétrit le pétrin, ou on ne le pétrit pas.

 

- Tu sais, ma sœur, maintenant, elle veut porter des bas. Mais il lui en faut une paire chaque semaine. Je l’ai vue qui en déchirait un avec le doigt pour s’en faire acheter une paire neuve. Et tu sais, elle me tourne le dos quand elle les attache sous sa jupe.

 

C'était bien un commentaire qui tombait à pic pour éveiller ma première année de grand garçon.

 

Avec Lucky Luke l’apparition des Dalton accentua la présence de Morris dans le monde des bandes dessinées. D’autant qu’avec l’aide de Goscinny les scénarios gagnèrent en cohésion en même temps que les références historiques se faisaient plus nombreuses. Et que le journal Spirou amplifiait sa réputation auprès d’un lectorat plus âgé. Je me souviens que dans le restaurant universitaire de la rue Mabillon, ma compagne et moi n’étions pas du tout les seuls à lire Spirou au-dessus de notre plateau en métal dans les compartiments duquel nous étaient distribuées des portions alimentaires.

 

 

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T’aujourd’hui, dans Lyon, un groupe de rap délinquant s’amuse à zigzaguer dans des rues piétonnes sans être vigoureusement et légalement interrompu par la force publique. Ce groupe se fait appeler LES DALTONS. L’un des quatre motards du rodéo sauvage, pourtant stoppé, vient d’être immédiatement remis en liberté. Les héritiers délinquants des « Nique Ta Mère » N.T.M deviennent de plus en plus les maîtres de l’espace public dans une France amoindrie par sa « démocrassie » Droits de l’homme. C’est à dire Droits du délinquant, Droits du gangster et Droits du terroriste.

 

Mon avis la-dessus est que les Droits de chaque individu ne doivent exister qu’en fonction des devoirs d’abord accomplis.

 

Doc Jivaro

 

02/01/2021

Tarzanide n° 472

 

Mettons qu'avec les années 1964-65 l'hebdo (Madère ?) SPIROU ait publié une rubrique ayant pour sujet un neuvième art présentement admis comme 9e Art : celui de la bande dessinée. C'était un choix risqué puisqu'à ce moment-là l'opinion était plutôt de mépriser les petits guignols imprimés dans nos illustrés. Semaine après semaine, donc, Messieurs Morris et Vankeer nous remettaient en mémoire des personnages dont l'existence avait diverti au moins deux générations avant la nôtre. Morris nous était bien connu comme créateur de Lucky Lucke, mais Vankeer ? … Vankeer, je l'appris plus tard, était Directeur Des Chemin de Fer. Oui, Madame !

 

Dans le numéro ,1422 de SPIROU les deux adultes nous parlèrent de la naissance d'un des personnages BD les plus internationaux : SUPERMAN. D'autant mieux méritoire dans leur choix qu'au moment où ils le célébraient celui-ci était interdit de parution en France à cause de la Loi votée en 1949.



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Comment savoir si vous êtes ou pas un surhomme ? La réponse est facile : pour entrer ou sortir d'un domicile, entrez-vous ou sortez-vous par la porte ? Auquel cas, vous n'êtes qu'un homme normal, mon pauvre ami. Car tout Superman authentique entre ou sort par la fenêtre, j'espère que vous avez remarqué ça depuis votre plus tendre enfance.



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Toutefois, être né sur la planète Crypton avant sa destruction ne vous protégera pas de la mauvaise humeur d'une jeune et jolie femme libérée. C'est un fait qui se vérifie dans le numéro 15 de L'ASTUCIEUX du 10 août 1947.

 

La rubrique réussie du 9e Art de Messieurs Morris et Vankeer n'a toujours pas été rééditée en album, si je ne me trompe. Regrettable, regretté.

 

Doc Jivaro