23/04/2016
Les Tarzanides du grenier n° 209
Présentement, t’aujourd’hui, les relations pacifiées entre le cinéma et la bande dessinée ne sont plus mises en doute. Chacun d’admettre que des films sont inspirés par l’imagerie des « petits mickey » tandis qu’à l’inverse des narrations en images ne sont que des versions dessinées de personnages et de situations cinématographiques. TARZAN – précurseur décisif – apparut d’abord sur l’écran des salles obscures avant de se mondialiser par la multitude de journaux illustrés.
La revue CINÉMA 71 consacra son double numéro 159 de septembre et d’octobre, aux relations de plus en plus évidentes que les films et les BD entretenaient pour fidéliser, chacun de son côté, un public disposant de plus en plus de congés payés. L’un des rédacteurs cinéphiles : Claude BEYLIE, posa d’emblée la question simple qui résumait la défiance qu’alors les officiels de la Politique et de la Culture manifestaient à l’encontre de nouvelles œuvres créées en dehors des arts traditionnels : « La bande dessinée est-elle un art ? »
Le connaisseur et sa concurrente la connaisseuse (n’oublions pas nos n’mies les femmes) identifient d’emblée le valeureux FLASH GORDON ; que les enfants de chez nous assimilèrent sous l’appellation francisée de Guy L'éclair.)
Lorsque je voyageai jusqu’à Bourges pour entrer dans l’École des Beaux Arts appliqués à l’Industrie (une blague, non ?) la bande dessinée existait MAIS … Mais précisément et à contrario parce qu’elle existait il fallait la répudier en totalité, comme pour la rendre inexistante d’exister. Le plus vieux de nos professeurs, celui dont nous respections l’expérience autant due à l’âge qu’au talent, me surprenant à crayonner à la va-vite plusieurs tronches de cow-boys sur un coin de papier, m’assomma d’une phrase décourageante : ne gaspille pas ton don avec des guignols comme ça ! … Vlan ! c’était sabré. Vlan ! c’était terminus tout le monde descend ! A part le profil grec rapporté d’un bas relief de Phydias, ou encore le trait « enveloppant en ne conservant que des indices significatifs » dans le style Raphaël, aucun autre modèle n’etait valable, affirmait on, pour exercer votre regard et votre main. J’étais pourtant en 1959. Je n’étais pas en 1814.
Vers la fin de 1948, l’éditeur Del Duca, maître des domaines du roman photo et de la presse du coeur, lançait sur le marché le premier journal illustré hebdomadaire groupant des séries BD entièrement réalisées d’après des films applaudis par la vogue populaire.
Docteur Jivaro, la semaine prochaine, s’il n’est pas mort d’une indigestion de fraises importées du Maroc, bavardera sur le cas de L’INTREPIDE, hebdomadaire dont la pagination faisait la part belle au cinéma transcrit selon la manière d’une bande dessinée.
Doc Jivaro (MFCL)
15:58 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Enseignement, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : del duca, l’intrépide, claude beylie, flash gordon, École nationale beaux arts de bourges, phydias
22/04/2016
Guy Hamilton
Réalisateur de plusieurs films consacrés à James Bond,
Guy Hamilton vient de mourir.
Doc Jivaro préfère Goldfinger.
Harold Sakata dans le rôle de Oddjob.
Puisque vous cherchez un adversaire à votre taille …
« Excusez le, Monsieur Bond !
Le golf n’est pas encore un sport national là bas,
en Corée du Nord ».
10:25 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Media, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : guy hamilton, harold sakata, cinéma, james bond, goldfinger
16/04/2016
Les Tarzanides du grenier n° 208
Figurez-vous qu’il existe une « Collection 13 » de bandes dessinées mise sur le marché de l’année 1946. Les « Éditions Paris-Solde » en assuraient la production sans un tambour, sans une trompette, chaque numéro étant écoulé au prix de 5 francs de l’époque.
Par comparaison et toujours en 1946, l’hebdomadaire TARZAN (de retour après quelque cinq années d’absence) se commercialisait au prix de 10 francs. Les BD qu’il exposait étaient d’une qualité fort supérieure à celles éditées par PARIS-SOLDE, cela va sans dire.
C’est l’orthographe qui doit tirer « Veangeance » des Thugs – Tueurs religieux.
Aucune image n’est signée. Le scénario, plus bref qu’un Pépin, reste aussi anonyme. En fait, il ne s’agit que d’une grande feuille à l’italienne et de dimensions 65 X 25 cm pliée perpendiculairement en deux sur sa longueur. Les vignettes sont rapetissées afin d’en faire tenir un bon nombre sur trois pages.
Lecture ouverte du « Mystère du Commodor »
Les exemplaires ne sont pas numérotés. Ce qui permet à certains marchands « en ligne » d’à présent de proposer tel ou tel exemplaire comme étant numéro 0 et, donc, faire croire qu’il est rare. Ainsi pour le titre « Le mystère du Commodor » ou encore pour le titre « Infernal complot » le prix pouvant grimper jusqu’à 10 euros chaque. Libre à vous de jouer au dindon.
Docteur Jivaro ne détient que 11 exemplaires de cette « Collection 13 ». Un lot d’occasion qu’il trouva, il y a longtemps « au cul du camion », sous l’éclairage remuant d’une lampe de poche, quand la nuit n’en finissait pas de reculer l’arrivée de l’aube sur le marché aux Puces de Montreuil.
Doc Jivaro (MFCL)
09:14 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris-solde, collection 13, les thugs, bd, bandes dessinées anciennes, tarzan, bd récits complets 1946
11/04/2016
Le Phénix étouffé de ses cendres
Baisse béton
10:45 Publié dans Arts, Dessin humoristique, Journaux, Media, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mistral gagnant, marche des beurs, islamisme, daesch, jean-edern hallier, miss maggie, renaud
02/04/2016
Les Tarzanides du grenier n° 206
Hop ! le tour est joué. Effet miroir (sauf les couleurs). Il suffit d’inverser une image pour se dispenser d’avoir à en – hi-han ! - dessiner une deuxième.
Tex Tone n° 355 - Tex Tone n° 468
De ce titre, il y eut 526 numéros mis en vente depuis mai 1957 jusqu’en mai 1986.
Le Copyright IMPÉRIA détient, peut être, le record en France quant à la réutilisation d’un dessin sous sa forme réfléchie pour des couvertures différentes.
De cette façon, Cassidy n° 65 (année 1955) resservira selon le truc de faux jumeaux placés vis à vis, pour son n° 265 de l’année 1957.
Le Gérant, Rédacteur en chef, Directeur des publications se nommait BAGAGE. Robert BAGAGE. Isolez ROB pour ajouter BA, vous obtenez ROBBA. Oui : la signature de l’illustrateur des premières couvertures de TARGA, tarzanide exemplaire.
Doc Jivaro (MFCL)
08:30 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : targa, robert bagage, hopalong cassidy, tex tone, Éditions impéria, bd, bandes dessinées anciennes, robba
27/03/2016
Dimanche, jour du Seigneur n° 4
Je me demandais si ça commençait bien
ou si ça commençait mal
11:48 Publié dans Arts, Blog, Moeurs, Montluçon, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le cathéchisme, monseigneur barbarin, célibat des prêtres catholiques, pédophilie, gérontologie, schisme d'orient 1054