06/07/2023
Rocco et ses héritiers
11:09 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Justice, People, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alain delon, la madelon, hiromi rolin, abus de faiblesse
25/06/2023
Tarzanide n° 555
CHAPLIN - CHARLOT
Charlot … C’est ça : Charlot le personnage burlesque inventé par l’anglais Charlie Chaplin , lui même descendant du peuple de l’Arche d’Alliance. Il fut l’une des grandes figures de l’art capitaliste américain d’Hollywood. Mais alors pourquoi mon enfance rencontra t’elle Charlot dans les pages de l’hebdomadaire BD communiste VAILLANT ?
Dans cet illustré VAILLANT Charlot était dessiné par FOREST.
- Forest ? Mais m’sieur c’est un dessinateur porno !
Cette réflexion lancée par un de mes élèves de l’Atelier de Bandes Dessinées, ne m’étonna pas. Nous étions en 1982 et cet adolescent ne connaissait évidemment pas l’hebdomadaire VAILLANT de 1952. Il avait en tête, pendant cette période culturelle pleine d’érotisme, la BARBARELLA signée du même FOREST.
Cependant je récidive dans la question : comment expliquer la présence du clown capitaliste CHAPLIN-CHARLOT dans un journal placé totalement sous le contrôle des staliniens du Parti et alors même que Joseph Staline n’était pas encore mort ? C’était l’époque d’une dite « Chasse aux sorcières » pendant laquelle le peuple américain traquait l’espionnage soviétique dans le pays de Davy Crokett et Marylin Monroe. Charlie Charlot, outre des problèmes de mœurs et d’impôts, avait tenu des commentaires publics politiques irrecevables pour Edgar Hoover, grand directeur FBI … Et s’était précipitamment enfui se réfugiant en Angleterre. D’où la sympathie soudaine que les staliniens manifestaient pour lui.
Je ne sais plus si j’étais âgé de neuf ou dix ans … Un beau matin notre instituteur nous annonça que l’après midi nous n’aurions pas école. Nous aurions cinéma. Tous les élèves allaient se déplacer à pied, à pied et en rang jusqu’à une autre école, l’ École Viviani.
- Viviani ? Mais c’est l’école des voyous, M’sieur !!
Nous étions quand même tout contents. Le titre du film était : « Les Temps Modernes ». Oui, le film de Charlie-Charlot. On rigola bien. Mais ce que nous ignorions c’est que nos instituteurs utilisaient politiquement le contenu du spectacle : les dirigeants staliniens voulant interdire l’installation d’un « Travail à la chaîne » dans les usines montluçonnaises, celles de Saint Jacques et celles de Dunlop. A ce sujet la CGT faisait distribuer des tracts ronéotypés hostiles à tout Taylorisme. Et dans les bistros de la Rude Denis Papin les ouvriers s’énervaient : vous allez voir que le patron va nous interdire d’aller pisser un coup !
Ce que nous autres gamins ignorions c’est que le film « Les Temps Modernes » date de 1934-1935. Or, c’est justement ce travail à la chaîne américain qui allait permettre aux méchants pas beaux capitalistes non seulement de vaincre l’armée japonaise mais aussi d’interdire aux communistes staliniens d’imposer leur dictature en Europe de l’Ouest. Et je ne vous parle pas des tonnes et des tonnes de matériel et d’alimentation fournies gratuitement par l’Oncle Sam aux soldats de Staline.
Allez, on arrête pour aujourd’hui mais en n’oubliant pas de signaler l’existence d’un texte signé de Morvan Lebesque par lequel celui-ci reprochait à Chaplin-Charlot de ne pas avoir été un véritable artiste.
Quand Charlie-Charlot singe Hitler ça va plutôt bien
Allez, on arrête pour aujourd’hui mais pas sans oublier de signaler l’existence d’un texte signé de Morvan Lebesque par lequel celui-ci reproche à Chaplin-Charlot de ne pas avoir été un véritable artiste.
Doc Jivaro
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19/06/2023
Tarzanide n° 554
18 Juin 1940
Le séisme magnitude 5,8 survenu dans le grand ouest français incitait Bar Zing à chercher dans les BD quelques réalisations graphiques inspirées de la maladie de Parkinson de la croûte terrestre … Mais la date du 18 juin d'hier dimanche, nous oblige à rappeler un fait historique d’importance.
Le magazine de bandes dessinées COQ HARDI publia son numéro 1 alors même que l’armée française de Leclerc n’avait pas encore libéré la ville de Strasbourg. Dans ce premier exemplaire qui ne comptait que 4 pages, la page 3 présentait Charles de Gaulle. Dessiné à la hâte d’après une photo par Jacques Dumas alias MARIJAC, lequel dans Clermont Ferrand venait de créer le titre qui allait devenir l’un des plus prestigieux illustrés destinés aux enfants.
- Mais le Père de Gaulle à ce moment là il fumait la cigarette !
- Tu la fermes, gamin !
Au tout début MARIJAC fut aidé par un dessinateur humoristique qui signait FLIP. Les pieuses lectrices du magazine Les Veillées des Chaumières en connurent le talent modeste. Mais le gag ci après publié dans n° 2 de COQ HARDI ne pouvait évidemment pas paraître sur l’une des pages de l’ennuyeux « Veillée des Chaumières ». Une gamine aussi volage et qui glisse, jambes ouvertes, à cheval sur la rampe d'un escalier, ah ! mais vous n’y pensez pas mes vieilles demoiselles !
Il y eut 10 premiers numéros COQ HARDI édités au départ dans Clermont Ferrand. L’adresse en était 21 rue Blatin. (Y a t’il une plaque commémorative ?). Après une interruption de publication, le n° 11 de COQ HARDI fut enfin édité mais son adresse se situait désormais à Paris.
Signalons que les 10 premiers numéros sont pratiquement introuvables chez les libraires professionnels. Toutefois, en septembre 1981, il y eut la parution d’une reliure groupant la réimpression de cette dizaine d’exemplaires. Cette réimpression se fit sous contrôle de MARIJAC qui resta actif parmi nous jusqu’en 1994. Il était né en 1908, le gaillard !
Toute mon enfance remercie MARIJAC.
Doc Jivaro
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16/06/2023
Prières musulmanes dans nos z'écoles laïques
12:16 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Media, Moeurs, People, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : depardieu, concert marseille depardieu, féministes contre depardieu
14/06/2023
Les collabos de l'immigration ...
15:52 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Histoire, Media, Musées, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xiv, louis xiv était il français ?, cnews pascal praud, émission l'heure des pros, affiche ministère de la culture
28/05/2023
Tarzanide n° 553
TINA
Tina … Tina quoi ? Turner. Tina Turner évidemment. Née dans le Tennessee en 1939. Chanteuse de rock dont on vient de nous annoncer la mort. Mais vous n’allez pas me croire même si mon épouse confirme ce que j’écris : je me suis toujours désintéressé des chansons et des tortillements du fessier de cette dame.
Il n’y eu guère pour moi que Mahalia Jakson et son Négro Spiritual de la fin des années 50 de 1900 qui m’attira mais sans que je m’y attarde.
( Difficile de faire plus banal )
Je ne sais plus où j’ai entendu que Tina n’était pas le prénom de baptême de Madame Turner. Elle se prénommait d’abord Anna et ce serait sous l’influence d’une BD titrée TINA qu’elle aurait modifié pour la scène son prénom.
Doc Jivaro ne lut ni ne feuilleta jamais la BD Tina publiée dès 1968 chez AREDIT qui succédait alors à ARTIMA. Il n’en parlera donc pas. Mais s’agit il de cette édition française qui influença alors la chanteuse américaine ? Ne pas connaître pour l’instant la réponse ne m’empêchera pas de dormir ce soir et jusqu’à demain matin, j’espère.
Doc Jivaro
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