28/02/2022
Pas de printemps pour Vladimir
15:04 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Media, People, Politique, Séries télévisées, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poutine, depardieu, maigret, ukraine, macha méril, marcel aymé uranus, maurice leconte, cinéma, séries tv, bar zing de montluçon
20/02/2022
Tarzanide n° 521
MARIJAC
De sa génération née début 1900, Jacques Dumas alias MARIJAC fut sûrement le dessinateur – scénariste – éditeur de journaux de bandes dessinées « à la française » le plus doué. L’homme naquit à Paris, non pas dans la région de Clermont-Ferrand contrairement à ce que nous crûmes longtemps. Les publications illustrées qu’il créa s’adressaient aux garçons comme aux filles mais en respectant la séparation des deux sexes conformément à l’Éducation d’alors. Pour les petits messieurs, Le Vampire Des Caraïbes dans COQ HARDI, pour les demoiselles Boule De Neige ou Mademoiselle Trapèze dans MIREILLE. Autrement dit : Pour julot l’aviation de guerre et pour la petite prochaine casque d’or le tricot, la couture, l’aquarelle.
Ci-dessus le numéro 1 de JEUNES FRIMOUSSES généralement daté de juillet 1985, la preuve même que le grand âge de Marijac ne le faisait pas renoncer au monde de la BD. C’est tout a fait par hasard que dans la librairie de la Rue de Patay que j’aperçus cet exemplaire dans un quartier parisien dont certaines rues et une place rappellent l’épopée de Jeanne d’Arc dont catholiques et républicains se disputent la mémoire. Mais, tiens donc ! Gilles de Ray ne figure pas sur la liste. Ignorez-vous que celui-ci termina sa vie dans des messes noires agrémentées, si j’ose dire, d’obsessions sexuelles sanguinaires ?
Dans JEUNES FRIMOUSSES les types de mon âge purent retrouver bien des personnages BD de leur enfance : Principalement le Père Noël signé de Marin, les dessinateurs anciens tels que : Le Rallic, Glœner réapparaissent, bien sûr, puisqu’il s’agît de rééditions. NANO ET NANETTE, le frère et la sœur, sont aussi de retour. Ces deux là, à cause de la gamine, a battu un record dans les BD destinées à l’enfance : c’est celle qui a montré le plus fréquemment sa petite culotte au sortir de sa petite jupe. N’est ce pas plutôt une couche culotte ? A penser que cette demoiselle pourtant jumelle de son frère n’a pas encore bien appris à contrôler son sphincter. Mais peut-être est ce l’influence italienne qui explique le refus d’une petite culotte : l’Église Catholique longtemps très dominante au pays de la mafia n’appréciait pas du tout les sous-vêtements féminins trop étroits.
MARIJAC disparaît en 1994. Le sous titre accompagnant JEUNES FRIMOUSSES et qui tient en une phrase : « Divertissement des enfants, tranquillité morale des parents » indique bien qu'en 1985 le fondateur du célèbre COQ HARDI devenait trop vieux pour de jeunes écoliers dont les parents, eux, devenaient libres d’offrir des poupées sexuées achetées dans des commerces ouverts à tous les publics.
Sans vous parler du sexe shop voisin de votre domicile.
Doc Jivaro
16:26 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, marijac, bd jeunes frimousses, nano et nanette, poupées sexuées, bar zing de montluçon, bandes dessinées de collection
10/02/2022
Tarzanides n° 520
BLEK LE ROC
Le numéro 582 – B est le dernier numéro de KIWI en décembre 2003. Ce mensuel BD format de poche fut un succès parmi les collectionneurs depuis sa naissance datée de 1955 et dont le numéro 1 est difficilement accessible aujourd’hui. (Attention ! Il y eut une réédition fac-similé à partir d'avril 2000) L’annonce de sa première parution fut faite dans les autres titres déjà existants chez l’Éditeur LUG. Ainsi en trouve-t’on la trace dans le magazine PIPO à son n° 62 du 20 août 1955.
A ce moment là le nom de Navarro figurait parmi les responsables des Éditions LUG. Mais rassurons nous : il ne s’agissait pas d’un Roger Hanin déguisé en commissaire mais du créateur qui en compagnie du célèbre Pierre Mouchot allait inventer en 1946 le cagoulard le plus terrible de toute l’Histoire de la BD française : FANTAX. Le plus persécuté aussi par une censure catholique momentanément en alliance avec celle pratiquée par les communistes staliniens.
Et pour vous récompenser d’avoir la patience de lire ce petit article, Doc Jivaro vous présente ici la copie d’un récapitulatif imprimé à la demande des héritiers de Mouchot et par lequel est rappelé la publication de FANTAX dans le journal Paris – Monde Illustré publié dans la ville de Lyon de février à mai 1946. Bien entendu si vous êtes propriétaire de ces numéros incunables, faites le moi savoir.
Dans au moins trois numéros du phénoménal KIWI, dont le n° 555 de juillet 2001, vous pouvez accéder à des commentaires venus de la plume de votre serviteur.
Doc Jivaro
17:50 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kiwi, fantax, pipo, éditions lug, pierre mouchot, chott, blek le rok
23/01/2022
Tarzanides n° 518
ET SON Z’OEIL ?
Pour appâter l’ogre l’ogresse somnolant-e en chacun chacune d’entre nous tous et toutes la publicité annonce sur votre TV un film « ultra violent ». Quel film ? … « Orange mécanique », voyons. Pour ma part je ne dois pas être normal : j’ai toujours jugé ce spectacle plus clownesque qu’horrifiant. Et si je me souviens bien de certains vieux westerns amusant mon enfance avec des défilés d’indiens tués comme des pigeons de fête foraine par la mitraille des « tuniques bleues », il me semble que l’ultra violence est plus visible dans un des films avec John Wayne que dans le jeune Malcom McDowell masqué d’un nez Pinocchio et coiffé du chapeau de Charlot. N’empêche que nous nous retenons pas de parler et de reparler du film signé de Kubrick. Je pense que nos incessants commentaires à propos de « Orange mécanique » résultent davantage de la réputation du réalisateur que de son film.
Tout le film tourne autour des yeux et rappelle une mythologie fondatrice de l’inceste mère-fils, celle de Œdipe. Certes votre Alex ne se crève pas les yeux pour se punir de forniquer avec sa mère mais il crie « Je suis aveugle ! » après avoir assassiné en s’aidant d’un énorme pénis artificiel, une femme dont l’âge correspond à celui de sa mère. Laquelle de mère finira par se laisser tripoter par un jeune homme qu’elle héberge en l’absence de son fils. Et patati, et patata … Enfin les soins médicaux ou, plus exactement le reconditionnement, de genre pavlovien enduré par Alex se fait au niveau des yeux. Encore eux ! Il ne manque plus que le garde du corps du vieux journaliste polémique : avez-vous remarqué qu’il ressemble à Superman lorsque Superman se vêt d’habits civils tout en ayant le nez chevauché par une paire de lunettes – Toujours les yeux ! -
Stanley Kubrick à beau se tortiller dans tous les sens il n’a pas échappé à la constante des films américains : aucun homme noir, pas même un basané, ce qui me fait repenser à ces publicités d’aujourd’hui en France où l’on nous montre des populations d’origine africaine mais en ayant grand soin de ne pas montrer la population asiatique, celle du XIIIe arrondissement parisien. Qu’est ce que le racisme en démocrassie, dites-moi ?
Vous le reconnaissez ? C’est le même que dans « Orange mécanique » mais cette fois il prête sa tronche à CALIGULA dans le super film de TINTO BRASS en 1979 ; film impossible à revoir librement si vous ne l’avez pas gardé enregistré sur une bonne vieille K7.
Ou acheter sur le net, histoire de nuire aux petits commerces.
Ryal
17:13 Publié dans Arts, Blog, Film, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : orange mécanique film, stanley kubrick, malcom mcdowell, tinto brass, caligula film
21/01/2022
TCM Cinéma
15:29 Publié dans Arts, Blog, Cinéma, Film, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stanley kubrick, antony burgers, warner bros, malcolm mcdowell
17/01/2022
Tarzanides n° 517
MOUMINOUX, soldat du Reich
Début de la décennie 1980, les adolescents amateurs de BD ne se comportaient plus pareillement à ceux de ma génération, celle des années 1940. Alors que mes copains et moi abandonnions « Les Petits Mickeys » afin de prouver que nous préparions notre entrée dans le monde des adultes, ceux de l’année 1980 amplifiaient leurs achats de BD. Ce changement n’était pas simplement dû à une amélioration salariale des familles mais au fait que la bande dessinée devenait, enfin, pas trop tôt ! adulte.
- M’sieur ! Vous ne connaissez pas la BD ! Mouminoux et Dimitri ne sont pas deux dessinateurs de BD, mais un seul : Mouminoux. L’autre n’est qu’un pseudo.
Je venais de faire semblant d’attribuer la BD « le goulag » à Dimitri, et une autre BD (dont le souvenir m’échappe) à Mouminoux comme s’il s’agissait de deux personnes différentes.
Thierry et Patrick, deux petits jeunes parmi les premiers de mon atelier BD, en avaient bien ri, n’ayant pas deviné que j’avais fait semblant de ne pas savoir afin de leur tendre un petit piège ; et je reprenais : « Il y a aussi Sager qui vient de sortir une autre BD ».
Thierry et Patrick ne connaissaient aucun Sager. Je m’en doutais : Sager était le nom de jeune-fille de la mère du même Mouminoux-Dimitri. Mes deux p’tits jeunes ignoraient donc le livre « LE SOLDAT OUBLIÉ » plus ou moins autobiographique de 1968 ou 1969, récit de MOUMINOUX ancien de la Wehrmacht.
L’album ci-dessus est une reliure amateur groupant le titre Zar’o auquel travailla Mouminoux en 1949. Pour plus de précisions, si vous êtes curieux, vous pouvez vous référer au numéro 385 du 08-11-2019 de ma rubrique « Les Tarzanides du Grenier ». Le dessin de cette couverture colorée à l’écoline est inspiré d’une des couvertures non numérotées que MOUMINOUX traça sous le titre : Zar’o shérif pour l’éditeur « La Belle Hélène ».
Guy Mouminoux, né en 1927, vient de D.C.D. en date du 11 janvier 2022 ; c’est ce qui motive que j’en parle.
Votre serviteur a perdu depuis longtemps cette BD n° 2 « Les Albums d’or » dont les images captivèrent ma petite enfance. Il s’agit de trois soldats américains en guerre dans les brousses de l’extrême Orient. Il en aperçut un exemplaire sur un stand de la Convention de la Bande Dessinée, il ne sait plus quelle année. Exceptionnellement, cette convention se tenait dans Levallois-Perret dont le maire était alors son Éminence Patrick Balkani. La publicité avait dû être mal faite car si tous les stands étaient installés, le public était quasiment absent. J’avais trop bavardé avec un collectionneur de la série GARRY éditée par Impéria et du coup, oublié de me payer Jack Jim Jo.
Ryal
17:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : éditions e.l.a.n., les albums d'or, bd jack jim jo, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon, guy mouminoux, dimitri