27/10/2024
Tarzanide n° 617
LES GAULES
Pas trop tôt ! Nous nous y attendions mais de tarder ça finissait par user notre patience : ASTERIX et OBELIX font leur entrée dans le Musée Grévin. Ce musée situé sur les Grands Boulevards parisiens de Napoléon III – Haussmann. « Le moins musée des musées, disent certaines mauvaises langues.
Né en 1959 dans défunt l’hebdomadaire PILOTE, ces deux personnages comiques de la BD française n'ont pourtant rien de gaulois : Historiquement les gaulois ne sont pas les ancêtres des français, et Vercingétorix se souciait davantage d’un coq surveillant un harem de poules que d’un sanglier malodorant forestier. Et vous devez douter qu’un gaulois ait porté une « pierre dressée », menhir ou (sans blague?) obélisque sur son dos : les peuplades qui orientèrent les alignements de Carnac n’étaient pas des peuplades celtes.
Sans doute votre « professeur des écoles » vous a-t’il fait savoir que Victor Hugo plutôt bigame de mœurs n’aimait pas du tout Napoléon III qu’il surnommait « Napoléon le petit ». C’est pourtant ce même Napoléon III qui incita fortement les français a apprendre qu’avant leurs rois descendants de peuples nordiques envahissant l’empire romain latin, les roitelets étaient des gaulois, ce dont ni Saint Louis, ni Louis XIV se souciaient … Entendez donc tout de suite que le bavardage que nous surnommons « humour gaulois » n’a rien de gaulois même assaisonné de mots grossiers. Et que le Saint Martin des catholiques n’évangélisa pour ainsi dire pas des gaulois puisque ceux-ci au IVe siècle après J.C. (Jules César) avaient tous été assimilés romains par les dieux et déesses hérités de la Grèce Antique.
SAINT MARTIN, Editions FLEURUS, 1960
Allez ! Revoyons la statue sur la Place de Jaude dans Clermont Ferrand : ce n’est pas du western malgré le cheval de cirque : c’est Vercingétorix en plein galop.
Clermont Ferrand monument VERCINGETORIX
Bar Zing
17:17 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Musées, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : astérix et obélix, pilote, musée grévin, uderzo, histoire gaule antique, saint martin, tarzanide du grenier, bandes dessinées de collection, bar zing, montluçon, statue vercingetorix place de jaude clermont ferrand
07/12/2016
Trois jours que le papa de Gai-Luron est mort
16:40 Publié dans Actualité, Arts, Grenier de la BD, Journaux, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pervers pépère, fluide glacial, pilote, pif gadget, gotlib
18/08/2012
Les Greniers de la BD n° 9
Reliure amateur comprenant 8 exemplaires non numérotés, chacun de 16 pages.
Edition La Belle Hélène, 1948.
Au départ, un bloc de journaux mensuels et agrafés entre eux mais ayant perdu leur couverture ; et que j’achetai chez un revendeur de vieux bouquins, qui tenait boutique non loin de la Mairie de Montluçon.
Était-ce pendant les années 1955-56 ? longtemps, longtemps après, en janvier 1990 (ce me semble !) j'ai fabriqué une couverture cartonnée qu'ensuite j'ai illustrée en m'inspirant d'un dessin de Mouminoux. Cette interprétation, je l'ai paraphée en unissant la signature de Dimitri Mouminoux avec l'un de mes anagrammes = Ryal.
Sous cette même couverture, le fascicule intitulé « L’épreuve » est complété trompeusement par une feuille errante « Histoire de Casablanca », feuille rescapée d'un exemplaire disparu de la même collection. J'ai filouté en écrivant le mot « fin » dans la dernière image de la page 14, rien que pour donner l'illusion que ne sont pas absentes les deux pages finales d'origine par lesquelles devrait se terminer réellement « L’épreuve », épisode de Zar'o.
Une des planches n. et b. de Zar'o. De longues scènes de bagarre entre hommes compensent l'absence de séquences érotiques mobilisant filles et garçons. Pendant la deuxième moitié des années 40 lorsque des éditeurs français s'essayèrent à distribuer un peu de sexy dans leurs magazines destinées à la jeunesse, ils recoururent aux produits américains. Une des lois de 1949 stoppa toutes leurs tentatives jusqu'au début des années 1970.
Les pleins et les déliés du lettrage indiquent que Mouminoux utilisait une plume métallique. Mais dans les personnages et les décors, le pinceau souple venait compléter le premier tracé des profils.
Très doué, Mouminoux produisit énormément, y compris pour des journaux destinés aux vraies petites filles de l'ordre catholique (Âmes Vaillantes).
Aujourd'hui, des historiens s’intéressent à son parcours politique puisqu'il écrivit sous le nom de Sajer le récit (+ ou – véridique ?) de son engagement guerrier dans la Wehrmacht.
Il n'est pas encore interdit de lire « Le Soldat oublié », 1967,
15:26 Publié dans Arts, BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées, bd anciennes, mouminoux, sajer, pilote