Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/11/2024

Tarzanide n° 620

 

QUAND LES COLTS FUMENT ...

 

 

Si vous êtes armateur … pardon : amateur et amateur fervent des premières bandes dessinée par Morris (pseudonyme) pour son personnage principale LUCKY LUKE, préparé votre chéquier. 20 000 euros de base pour acquérir une planche de BD certifiée d’origine par CHRISTIE’S Société.

 

Bar Zing (j’insiste encore pour conserver le G final) Bar Zing dis-je ne possède aucune planche originale dans ses domiciles d’hivers. Donc ne perdez pas votre temps à venir le cambrioler.

 

woke,nicotine,Loi evin,Morris,Lucky Luke,les daltons,Spirou,Tarzanide du grenier,bandes dessinées de collection,Bar Zing,Montluçon,

 

En 1983 me semble t’il Morris modifia la physionomie de son personnage en lui enlevant de la bouche son mégot de nicotine. Il le remplaça alors par une cueillette de petits gamins : un brin d’herbe sèche. En cela il fut précurseur de la bêbête loi dite Loi EVIN officielle en 1994 par laquelle la mémère et le pépère croyaient pouvoir décourager toute la jeunesse d’en venir à consommer du tabac traditionnel. Prétention perdue : les lendemains de Mai 68 allaient remplacer la simple cigarette des pauvres et des riches par tout un choix de produits stupéfiants devenus omniprésents aujourd’hui et selon l’incitation WOKE enrichissant toutes les nouvelles mafias.

 

Même Al Capone au temps de sa splendeur dans Chicago n’en espéra pas autant.

 

Bar Zing

11/11/2024

Armistice 1918

 

HIER, AVANT HIER et AVANT AVANT HIER

 

 

Chaque 11 novembre, journée commémorative de l’Armistice 1918 entre la France et l’Allemagne.

 

- Demain tu n’iras pas à l’école : c’est une célébration nationale.

- Chouette !

- Mais tu iras avec tes instituteurs, le matin, devant le monument aux morts afin de participer au souvenir de 14-18.

- Ha ! Zut de zut !

 

Heureusement pour moi, je ne sais plus exactement, cette obligation ne dura que les deux ou trois premières années de ma présence à l’École Voltaire. Probablement nos instituteurs partageaient-ils sans nous l'avouer notre avis de gamins : ils voulaient bien respecter un jour férié d'autant qu'il leur était payé mais pas se trouver obligés de gâcher cette journée sans boulot à cause d'un devoir commémoratif. 

 

Quant au monument aux morts dans mon souvenir il était élevé dans un petit jardin public aujourd’hui disparu et se trouvant en bordure de la rive droite de notre rivière le Cher à proximité de l'emplacement de l'actuel Caisse d'Epargne. Quant à la Grande Guerre 14-18, vous pensez si j’en ai entendu fréquemment parler : les deux frères de ma grand-mère paternelle y rencontrèrent leur mort.

 

armistice 1918,guerre 14-18,commémoration 11 novembre en france,bar zing,montluçon

Carte postale datée du 19 mai 1917. Coll. Familliale.

 

P.S. : J’ajoute (vite fait) qu’un commentateur sur CNEWS vient de rappeler deux aspects de la dite « Grande Guerre » : l’importance de l’alcool et la mise à mort par une balle dans la nuque de soldats trop récalcitrants à repartir à l’assaut sous la mitraille. Mon grand-père Jean-Baptiste, rescapé de la Guerre 14-18, évoqua deux ou trois fois que c’était des tirailleurs sénégalais qui étaient souvent chargés de la besogne. Les officiers français craignant beaucoup de réprobations pouvant provoquer des mutineries de la part des poilus obligés d'assumer un ordre les obligeant à mettre à mort un compagnon de guerre. J’écris cela comme mon enfance l’a entendu.

 

Bar Zing

 

10/11/2024

Tarzanide n° 619

 

GIL … JOURDAIN

 

 

Je vous avais préparé une critique BéDé relative à …

 

- Et alors ?

 

- Et alors l’actualité politique entendue au hasard m’a incité à changer mon sujet comme ça, à l’improviste. Paraît qu’en ce moment d’aucuns se moquent de Jordan Bardella, politicien RN, à cause de son prénom. Jordan. Jordan ? Jourdain ? Allusion à une origine juive ? Je n’en sais rien et je m’en fiche.

 

Reste que si vous faites une randonnée dans l’ancien quartier parisien des Halles vous remarquerez que les anciens étals de boucherie, de fromage ou encore de fruits et légumes tous fortement animés en nocturne sont remplacés présentement par des boutiques ouvertes de jour et commercialement juives. Quelques unes peuvent afficher Jordan ou Jourdan, je ne me souviens plus.

 

Ce dont je me souviens par contre, c’est une BD publiée autrefois publiée dans l’hebdomadaire belge SPIROU : Gil Jourdan. Celle ci était due à Maurice Tilleux dès l’année 1956. Ce jeune détective est accompagné d’un vieil inspecteur appelé Crouton, sans doute inspiré par les Dupont et Dupond présents dans l’increvable TINTIN. Et si je connus bien SPIROU du début des années 50 c’est grâce à un jeune voisin prénommé Guy et dont le papa boulanger « tenait le quartier Beaulieu  (façon de parler) » en compagnie de deux autres commerces : le boucher et l’épicerie bistro. Le boucher, célibataire et vigoureux, venait de remplacer un ancien du nom de Lecoq, anciennement présent rue Championnet. Devinez un peu : lorsque les veuves pas trop vieilles et les vieilles filles encore un peu jeunes apprirent l’arrivée de ce nouveau tueur de cochons, toutes se découvrirent soudain un appétit fou pour le gros saucisson. A tel point qu’un jour le nouveau boucher s’amusa à raconter à trois ou quatre voisins, dont mon père : Elles viendraient me réveiller la nuit pour que je leur coupe une tranche de boudin ! 

 

Gil Jourdan et Crouton,Maurice Tilleux,Spirou année 1956,Jordan Bardella,,Tarzanide du grenier,bandes dessinées de collection,Bar Zing,Montluçon,

Crouton

 

Jordan, Jourdan, le près adolescent que j’étais n’en était pas étonné : A ce moment là Brigitte Bardot dans « La Mariée est trop belle » jouait à exciter, en porte-jarretelles, un jeune partenaire du nom de Louis Jourdan.

 

Gil Jourdan et Crouton,Maurice Tilleux,Spirou année 1956,Jordan Bardella,,Tarzanide du grenier,bandes dessinées de collection,Bar Zing,Montluçon,

Bardot, prénommée Brigitte

 

Quant au prénom Gil de la BD Jourdan, il passait dans le vilain pas beau quartier des anciennes halles pour un prénom allusif à de jeunes homos … Un matin dans Paris des années 70 comme j’attendais le premier métro, trois ou quatre jeunes noctambules arrivèrent rigolant entre-eux. Bon matin m’sieur ! qu’ils me firent pendant que l’un deux dirigeait son pouce vers sa bouche comme pour gober : je m’appelle Gil, monsieur. Je suis libre.

 

Les premiers pigeons du matin commençaient de picorer sur le trottoir déserté par les semelles de tous les clients du quartier.

 

Bar Zing

 

03/11/2024

Tarzanide n° 618

« MEXICANISATION » Que vous dites

 

- Aidez-nous ! Sauvez-nous au nom du ciel ! C’est vous qui nous avez envoyés Maximilien et moi là-bas en nous garantissant votre aide militaire.

 

En ce jour de 1867 c’était Charlotte de noblesse belge devenue impératrice du Mexique qui implorait l’aide de Napoléon III, lequel avait beaucoup d’autres problèmes en tête et dans les reins : de méchantes petites pierres le tourmentaient.

 

Lorsque je débutais mon adolescence en 1954 un film r’américain VERA CRUZ fort réussi dans le genre attira mon attention sur les problèmes politiques endurés par le peuple mexicain. D’autant qu’un autre film : VIVA ZAPATA ! De 1952 nous avait fait connaître les difficultés qu’il y a à gouverner un pays sans édicter des lois autoritaires mais nécessaires souvent contraires à l’idéal de liberté.

 

BD-encart-Poncho-Libertas,-.jpg

Dessin signé Le Rallic

 

A vrai dire quelques aspects des difficultés politiques éprouvées par le Mexique ne furent vaguement suggérées par une bande dessinée présente dans COQ HARDI. Cet hebdomadaire alors tout nouveau créé par Marijac m’était prêté par un jeune voisin plus âgé que moi et sachant déjà lire quand moi je n’en étais qu’à souligner de mon index droit mes premières syllabes.

 

Les aventurlures de Pontcho Libertas mexicain débutèrent dans le n° 5 de COQ HARDI, année 1945 (et non pas 1944 contrairement à ce qui est parfois écrit dans le web). Elles s’étendirent sur plusieurs épisodes : Les despérados, les justicier du Sonora etc, etc jusqu’en 1948. (J’ai la flemme de rechercher précisément quel numéro Coq Hardi). Pontcho Libertas est accompagné d’un fidèle mais bagarreur « Petit Cactus » éduqué par les Navajos et magnant le fouet aussi bien que Zorro.

 

BD-Coq-Hardi,-n°-14.jpg

Coq Hardi, n° 14, 1945, dessin signé Le Rallic

 

BD-Coq-Hardi,-1948.jpg

Coq Hardi, n° 118, 1948 - Dessin signé Le Rallic

 

Et je vous signale tout de suite que de telles images destinées à la jeunesse française des écoles allait devenir impossibles à éditer en France pendant environ une dizaine d’années par conséquence de l’abjecte loi de juillet 1949. Oui : je ne cesse pas de le rappeler puisque j’appartiens à toute cette génération d’écoliers dont beaucoup furent, comme on dit, traumatisés par les ciseaux castrateurs de Madame Anastasie.

 

André_Gill_-_Madame_Anastasie.jpg

Mémé ANASTASIE dessinée par Gill, 1874

 

Et voila mes premiers contacts juvéniles avec ce phénomène aujourd’hui surnommé « mexicanisation » depuis que les dealers d’origine étrangère apportent « leur force de travail » par l’intermédiaire de drogues dures envahissantes.

 

On dit souvent qu’il n’y aurait pas de prostituées sans clients. Il n’y aurait pas non plus de drogues dures sans clients et clientes ?

 

Bar Zing

 

27/10/2024

Tarzanide n° 617

 LES GAULES

 

Pas trop tôt ! Nous nous y attendions mais de tarder ça finissait par user notre patience : ASTERIX et OBELIX font leur entrée dans le Musée Grévin. Ce musée situé sur les Grands Boulevards parisiens de Napoléon III – Haussmann. « Le moins musée des musées, disent certaines mauvaises langues.

 

Né en 1959 dans défunt l’hebdomadaire PILOTE, ces deux personnages comiques de la BD française n'ont pourtant rien de gaulois : Historiquement les gaulois ne sont pas les ancêtres des français, et Vercingétorix se souciait davantage d’un coq surveillant un harem de poules que d’un sanglier malodorant forestier. Et vous devez douter qu’un gaulois ait porté une « pierre dressée », menhir ou (sans blague?) obélisque sur son dos : les peuplades qui orientèrent les alignements de Carnac n’étaient pas des peuplades celtes.

 

astérix et obélix,pilote,musée grévin,uderzo,histoire gaule antique,saint martin,statue vercingetorix place de jaude clermont ferrand,tarzanide du grenier,bandes dessinées de collection,bar zing,montluçon

 

Sans doute votre « professeur des écoles » vous a-t’il fait savoir que Victor Hugo plutôt bigame de mœurs n’aimait pas du tout Napoléon III qu’il surnommait « Napoléon le petit ». C’est pourtant ce même Napoléon III qui incita fortement les français a apprendre qu’avant leurs rois descendants de peuples nordiques envahissant l’empire romain latin, les roitelets étaient des gaulois, ce dont ni Saint Louis, ni Louis XIV se souciaient … Entendez donc tout de suite que le bavardage que nous surnommons « humour gaulois » n’a rien de gaulois même assaisonné de mots grossiers. Et que le Saint Martin des catholiques n’évangélisa pour ainsi dire pas des gaulois puisque ceux-ci au IVe siècle après J.C. (Jules César) avaient tous été assimilés romains par les dieux et déesses hérités de la Grèce Antique.

 

BD-Saint-Martin,1960.jpg

SAINT MARTIN, Editions FLEURUS, 1960

 

Allez ! Revoyons la statue sur la Place de Jaude dans Clermont Ferrand : ce n’est pas du western malgré le cheval de cirque : c’est Vercingétorix en plein galop.

 

astérix et obélix,pilote,musée grévin,uderzo,histoire gaule antique,saint martin,tarzanide du grenier,bandes dessinées de collection,bar zing,montluçon,statue vercingetorix place de jaude clermont ferrand

Clermont Ferrand monument VERCINGETORIX

Bar Zing

 

20/10/2024

Tarzanide n° 616

T'EN VEUX ? EN V'LĀ !

 

Depuis plus d’une année dans les grandes surfaces commerciales de France (et d’ailleurs!) MARVEL multiplie ses rappels publicitaires. Dans le domaine hétéroclite des BD il est le grand vainqueur quant à la création de « surhommes » plus ou moins héritiers du premier d’entre-eux : Superman ; et ça en dépit de la concurrence des mangas.

 

Car il a belle lurette (si j’ose dire) que le seul français capable de concurrencer les r’américains en ce qui concerne l’invention de supermen, a définitivement disparu, D.C.D. en 1967 : Pierre Mouchot. Effectivement, celui-ci était en compagnie de Marcel Navarro l’inventeur d’un grand cagoulard justicier : FANTAX dès 1946 et bien vite rival d’un Batman dans l’imagination des enfants d’alors.

 

Mais sans plus tarder passons à l’une des images publicitaires MARVEL.

 

BD-Marvel-Origines-couv..jpg

 

Si vous avez été jeune pendant les années 70 et au-delà vous les connaissez tous. Mais ce que vous ne savez peut-être pas c’est que par les grands mouvements de leur corps produisant des « raccourcis » de musculature ils proviennent du style d’un dessinateur de BD fameux quoique n’ayant jamais œuvré pour l’industrie Marvel : Burnes Hogarth dont le style ce développa en succédant à celui d’Harold Foster. Tenez, vérifiez ci-dessous, les attitudes «  à la Michel Ange » du personnage de romans puis de BD dont le nom est archi connu.

 

BD-Tarzan,-1950.jpg

 

Lorsqu’en 1981 je créai un atelier de bandes dessinées d’abord rattaché à la Mairie de Paris, les adolescents inspirés par les supermen r’américains n’étaient pas rares et deux d’entre-eux, dans ce domaine (STRANGE) méritaient particulièrement mon attention. L’un Bruno, l’autre Laurent et son COQ-ATOME.

 

Souvenirs, souvenirs.

 

Bar Zing