11/12/2018
Macron : Lendemain de l'allocution
Encore un radar vandalisé !
L’A.V.C survenu en décembre 2017 a endommagé ma vision binoculaire et, depuis quelques mois, une cataracte aggrave ce premier handicap.
Peut-être vais-je être obligé d’interrompre la parution de mes dessins sur mon blog en attendant que l’intervention chirurgicale prévue pour le 8 janvier 2019 ait un résultat bénéfique.
Disons que dans les jours suivants de petits textes accompagnés d’images scannées pourraient se substituer à mes graphismes habituels.
A demain.
Bar Zing et Doc Jivaro
10:43 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Macron, Montluçon, Politique, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : radar vandalisé, gilets jaunes et blocages, macron allocution 10 décembre 2018, bar zing de montluçon, doc jivaro
22/11/2018
Pénalisé d'une retenue de 1 500 euros sur son salaire
Jean Lassalle vend
son bijou de famille
10:47 Publié dans Consommation, Dessin humoristique, Justice, Macron, Media, Montluçon, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean lassalle, incident assemblée nationale, gilet jaune, lourdios-ichère, richard ferrand, eric montluçon gilet jaune, beret basque, thivrier député à la blouse
08/11/2018
Philippe Pétain
1914 - 1918
1940 - 1944
Le vendredi 8 novembre 1940, en Forêt de Tronçais et en présence du préfet de l'Allier, des familles françaises assistèrent à l'inauguration d'un chêne âgé de 270 ans et offert au Maréchal Philippe Pétain.
Quatre ans plus tard, un groupe de communistes staliniens allèrent en armes auprès de ce chêne et le FUSILLÈRENT.
C'est ce que nous racontait un cousin tenant une épicerie en haut de la rue des Cordelliers dans Montluçon.
14:25 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Histoire, Macron, Moeurs, Montluçon, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : macron, pétain, 11 novembre, pacte germano-soviétique, désertion thorez, sto, forêt de tronçais montluçon
05/11/2018
Ce jour ...
... Deux rendez-vous d'importance, dont un chez l'ophtalmo ... je ne vous dis pas le temps d'attente. Savez vous qu'à Montluçon nous n'avons qu'une seule diabétologue pour plus de 40 000 habitants ?
L'illustration BD ci après n'était pas prévue en remplacement de notre gag traditionnel d'humeur et d'humour.
FRAKASS (titre difficilement lisible) est un personnage que j'ai créé en 1981-82. Mais me croirez vous si je vous dis que les premiers essais remontent jusqu'à mon adolescence ?
l'influence venait de personnages tels que le Fantôme du Bengale ou encore d'un super-héros de fabrication française moins connu : SALVATOR, imaginé par Liquois sur un texte de Prado.
Voilà ce sera tout pour notre lundi.
Ryal
18:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Montluçon, Santé, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : liquois, prado, fantôme du bengale, salvator, frakass, ryal, bandes dessinées de collection, tarzanides
01/11/2018
Toussaint. LA Toussaint, Feste de tous les saints.
Ne nous y trompons pas pourtant : ce jour n’a pas été établi pour fêter tous les saints connus mais pour ne pas oublier de fêter aussi tous les saints inconnus.
Quant à Halloween … Cette gesticulation macabre que les commerçants rendent amusante par la mascarade et la peinturlure, permet aux gamins de feindre une menace : donne-moi des bonbons sinon je te jette un mauvais sort ! Est-ce une de préparer l'avenir : « ton fric ou je te tue ! ».
Pas plus tard qu’hier soir, comme nous sortions notre poubelle, mon épouse et moi avons été abordés par trois gamines bien polies. Elles ne nous ont pas demandé des friandises, elles nous ont demandé de l'argent.
Je parie qu’elles viennent des HLM de la cité Pierre Leroux.
– Ah ! ça y est ! on dit du mal d’une cité populaire
Non Monsieur. Mais dans nos rues bâties de maisons pavillonnaires, il n’y plus d’enfants. Il n’y a plus que des vieux qui s’attardent.
Votre nuit des morts vivants me redonne à penser aux fresques ainsi qu'aux tympans de nos églises anciennes où s'exposent un Jugement Dernier. Vous avez connu ça : on ne ressuscite que pour être jugé par de dieu d’Israël, à ce qu’affirment les chrétiens. Alors regardez un des jugements derniers. Le plus fameux d'entre eux, c'est celui réussi par Michael Ange. Regardez mieux : Il n’y a aucun enfant. Bizarre, non ? Existe t'il un texte ayant traité sinon expliqué cette absence d'enfants dans presque toutes les scènes figuratives du « Jugement Dernier » ?
Aujourd’hui comme le veut la tradition, allez vous voir vos morts ? Ne serait-ce que pour déposer sur leurs tombes un de ces bouquets de fleurs dont l'espèce automnale échappe souvent à notre orthographe.
– Tu ne viendras jamais nous voir quand nous serons morts j’en suis certaine.
Elle avait raison ma grand'mère paternelle. Elle qui, jusqu’à ses dernières journées, allait chaque dimanche matin fleurir le caveau de ses deux frères.
Je vais vous dire : pour moi les morts se gardent bien au tiède dans notre tête, notre mémoire.
Ça t’évite de prendre la peine de te déplacer jusqu’au cimetière.
– C'est vrai. Mais ce qui est vrai tout autant c’est que, selon mon imagination mon père, ma mère et deux de mes grands parents morts ne s’ennuient jamais sous terre : ils jouent aux cartes à jouer dans d’interminables parties.
Leurs anciennes parties de Manille ou de Belote restent pour moi les moments les plus pacifiques, les plus heureux de notre existence familiale disparue.
NOSFÉRATU
Fantôme de la nuit
« Film muet. Année 1922.
Friedrich Wilhelm Murnau avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim »
Dracula est muni de longues incisives, non pas de canines C’est un rat ; ce n’est ni un tigre, ni une hyène. Il suce le sang d’une viande humaine qu’il ne dévore pas. Né dans la noblesse des montagnes de Transylvanie, entre nos chrétiens autochtones et les Turcs Ottomans sans cessent envahisseurs de l'Europe, Vlad l'empaleur ne jouissait que des hurlements d'agonie de ses victimes.
Ryal
12:14 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Consommation, Education, Littérature, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fête de la toussaint, nosfératu fantôme de la nuit, friedrich wilhelm murnau avec max schreck, gustav von wangenheim, jugement dernier michael ange, halloween, souvenirs d'enfance
03/09/2018
École Voltaire Montluçon
Cette année, tu vas à l’école des grands. Il te faut un cartable.
C’était dit, c’était LA RENTRÉE.
Né en décembre, j’allais tenir le rôle du plus jeune de la classe de sixième. L’année suivante ce serait la cinquième. Fallait tenir jusqu’à la première, celle du Certificat d’Etudes Primaires.
Je venais de passer deux ou trois semaines de vacances « au bon air campagnard » dans un bled creusois : Chenérailles. Pas tant bled que ça. Plus grand que Parsac, moins que Guéret. De toute façon Montluçon tenait le record régional : c’était LA ville. Ce qui ne l’empêchait pas, Montluçon, de rester plus petite que Clermont. Les grands et les petits... Placez-vous tous sur deux rangs ! à gauche les petits, à droite les grands. Cependant, Chenérailles disposait d’une position enviée : c’était sur son foirail que se tenait le plus important marché aux bestiaux de la région.
– J’ai promis de lui payer son cartable tout neuf c’est pas toi qui m’en empêcheras.
La sœur cadette de Maman venait d’insister auprès de Maman.
« C’est du vrai cuir, Mesdames. Respirez, sentez le nez dessus ; c’est fabriqué chez Boussac ».
Le petit boutiquier d'entre l'église et la mairie n’allait pas rater la vente.
– Il faut que ce cartable te fasse toute ta scolarité. Ne le perds pas, ne te le fais pas voler. Le premier octobre ton père et moi nous vérifierons si tu peux bien le ranger dans le casier de ta table d’école. Remercie Camille, embrasse là.
Camille était plus jolie que Maman et, en plus elle était coquette.
Je l’embrassais trois fois, pas seulement deux.
Madame Lesage fut l'institutrice de mes débuts. (Mon père avait corrigé : c’est une demoiselle !) … Moi, je ne me souviens ni de son visage, ni de ses jambes. Je me souviens qu’elle nous apprenait à compter à l’aide de bûchettes coupées dans du bois de noisetier.
3 + 8 ? Servez-vous de vos doigts et de vos bûchettes. Allez ! tout le monde ensemble : ONZE ! … Bien, bien. Faites silence ! à présent on va voir si vous êtes intelligents : 8 + 3 ?
Ça se compliquait.
Soixante-dix ans et plus se sont écoulés et j’ai l’illusion mentale que toutes ces années sont passées l’espace d’un clin d’œil.
Bar Zinc
12:46 Publié dans Actualité, Education, Enseignement, Histoire, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : rentrée scolaire 2018, rentrée scolaire 1948, enfance et souvenirs, bar zing de montluçon, école voltaire montluçon, entreprise boussac