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09/01/2020

Tarzanides du grenier n° 396

Trois fois je me revois dans le local du Canard Enchaîné alors aménagé dans le quartier de la Bourse. C'était la période d'une "Affaire Medhi Ben Barka" ... A. Grum me conseilla de présenter une dizaine de mes dessins relatifs à ce fait politique. Ma façon de rendre la silhouette du patriarche de Colombey-Les-Deux-Eglises m'attira quelques compliments. Malheureusement pour moi j'étais jeune et je contrôlais mal ma langue. Je me souviens avoir parlé un peu vivement des massacres commis à l'encontre de familles européennes par les indépendantistes FLN dans Oran en 1962 ... "L'équipe a dû penser que tu penchais plutôt à droite". C'est à peu près le commentaire que me fit A. Grum.

 

Je ne sais trop comment je me retrouvais dans un des cafés du quartier en compagnie d'une jeune femme qui venait de m'être présentée comme étant la fille de Grove.

 

Les dessins schématisés de Grove se distinguaient totalement de ceux de ses collègues embauchés par le palmipède, qu'il s'agisse d'un Escaro, d'un Lap ou encore d'un Ferjac.

 

 

Grove,-Canard-Enchainé,-196.jpg

Canard Enchaîné, 18 nov. 1964

 

Toutefois, Grove produisit avant les années 40 comme illustrateur dans des journaux pour enfants. Ainsi pour JEUNESSE-MAGAZINE, un hebdomadaire dont le numéro 1 date du 3 janvier 1937. Le titre de la série en images se nomme "Le Fils de Sherlock Holmes" mais le plus curieux est que les images sont présentées comme étant des "tableaux". L'exemple ci-dessous est daté du 21 février 1937.

 

 

BD-Sherlock-Holmes,-1937.jpg

 

Dans ce même journal de 32 pages, Grove était en compagnie d'un certain Pellos qui accumulait des planches BD pour "Monsieur Petipon fait de l'Aviation". Il faut savoir qu'à ce moment là les exploits des pilotes aériens occupaient une place importante dans les illustrés et, donc, que "Jeunesse-Magazine" portait comme sous-titre : Aventures Aviation.

 

Doc Jivaro

 

04/01/2020

Tarzanides du grenier n° 394

 

OLIVER n’est qu’une BD en petit format de poche éditée par IMPÉRIA à partir du 25 février 1958. Nous la disons banale pour ne pas avoir à la dégrader jusqu’à la médiocrité. IMPÉRIA eut souvent la main plus heureuse mais pas avec ce titre qui n’est qu’un démarquage chétif de Robin des Bois.

 

BD-Oliver,-25-02-1958.jpg

 

 

Le BDM indique 456 numéros parus quand des collectionneurs portent le total jusqu’à 471. Doc Jivaro se suffit de savoir que cette publication cessa pendant l’année 1985. Aussi préfère-t’il se rappeler que deux versions en bandes dessinées de ce personnage existèrent dans l’hebdomadaire TARZAN, toutes deux dessinées par Souriau. La première débuta en noir sur blanc dans le numéro 54 du 23-09-1947 alors que la seconde, moins conforme à la saga du héros de Nottingham n’allait commencer qu’en 1953, le 28 mars ; mais tout-en-couleurs mes enfants !

 

A coup sûr Doc Jivaro vous en reparlera dans l’une de ses prochaines rubriques plus ou moins improvisées.

 

Doc Jivaro

 

15/11/2019

Bar Zing gros problèmes

 

Demain, tout reviendra actif
Doc Jivaro

 

 

 

07/11/2019

Aucun dessin

 
DEMAIN CE SERA VENDREDI 8 NOVEMBRE
ALORS A DEMAIN
RYAL

 

21/09/2019

Absence des Tarzanides n° 375

 
Rentrons sous une première pluie après une randonnée
en t'automobile ce soir du samedi jour de Saturne.
A lundi.
Doc Jivaro

 

 

 

17/09/2019

Pour mémoire montluçonnaise

T'aujourd'hui c'est un mardi. M'oui ! mais pas n'importe quel mardi : le lendemain du lundi 16 septembre. Or ce pourrait être une date de commémoration dans Montluçon puisque le 16 septembre 1943, l'aviation de guerre anglo-américaine bombardait nos usines Dunlop accusées de travailler pour l'économie hitlérienne.

 

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Les chapelets de bombes tombèrent en nocturne, à partir de minuit trente mais sans être guidés avec précision. La cité ouvrière et des habitations individuelles furent amplement frappées, ce qui obligea le chef de l’État Français, Philippe Pétain, à venir visiter les survivants démunis de leur domicile (photo ci-dessous. Le Maréchal avance d'un pas ferme, chaussures cirées, et portant une canne de vieillard qui ne le soutient pas mais semble plutôt une marque d'autorité).

 

Montluçon,-16-09-1943.jpg

 

 

Deux années avant, en 1941, le Maréchal se rendait à Cérilly et visitait la grande Forêt de Tronçais, où un arbre de haute taille était baptisé à son nom. Pour cette circonstance l'homme portait sur son épaule droite non pas une francisque celte mais une hache de bûcheron bourbonnais.

 

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Pendant ma jeunesse, une cousine deux fois adulte me racontait qu'un groupe de maquisards portant un brassard FTP s'était rendu dans la Forêt de Tronçais au moment de La Libération. Quoi donc y faire ? tout bonnement FUSILLER le brave chêne dédié au Maréchal "vieux traître à la Patrie".

La vengeance est un plat qui se mange en bois.

 

Doc Jivaro