28/08/2015
Montluçon City infernale
Peu attentif aux variations du vocabulaire routier, je m'étais imaginé que l'expression « voiture-ventouse » dénonçait un de ces emmerdeurs d'automobilistes qui vous collent à l'arrière train entre Montluçon et Néris – ou dans le sens inverse.
Mais non ! Il s'agit d'une bagnole que son utilisateur n'utilise plus pendant une semaine, deux semaines, voire d'avantage, stationnant comme abandonnée et de préférence devant le domicile des voisins.
Voiture-ventouse repérée quartier Beaulieu
Nous en subissons une de - voiture ventouse ! Stoppée qu'elle est depuis au moins cinq semaines. C'est même une périodique comme les tampons : elle s'absente de temps en temps deux trois jours, puis réapparaît pour s'immobiliser à nouveau et comme morte pendant trois, quatre semaines et plus.
La question est généralement posée sur le mode humoristique : mais que fait la police ?
Docteur Jivaro
11:04 Publié dans 40 millions de chauffards, Actualité, Blog, Consommation, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, 40 millions d'automobilistes, montluçon city infernale, voiture-ventouse, stationnement en ville, stationnement interdits
22/08/2015
Qu'on aboie sous les tonnelles
Qu'on aboie sous les tonnelles
Devinez rien qu'un peu : deux moucherons repérés tout noirs dans mon verre empli d'un apéro vin blanc.
Première année que ce début d'invasion clandestine en fin de mois d'août frappe notre domicile conjugal européen.
- Il n'y a plus de mouches, avais-je dit à mon épouse.
Et ma compagne d'appuyer : c'est vrai ! Depuis pas mal de temps on les voit de moins en moins les mouches.
Faut entendre que dans notre quartier les jardins potagers et les espaces fruitiers disparaissent de plus en plus vite. Les uns recouverts de maisons bâties en vitesse à la six-quatre-deux – et les autres, mais plus rarement, creusés pour être inondés d'une piscine que le propriétaire n'utilise finalement qu'un seul mois sur douze.
Tiens ! À ce propos, pourquoi ne pas rendre rentable chaque piscine en la garnissant de poissons à consommer après engraissement ?
Reste qu'il y avait bien deux moucherons muets comme des carpes et battant des ailes, à se noyer dans le vin blanc sec de mon verre transparent. Une intrusion malséante qu'il me fallut corriger par une de mes voies naturelles. Oui : je me les suis envoyés avec la rasade d'alcool, les moucherons noirs.
- Tu es un monstre ! s'est écriée ma femme.
Laquelle de femme, de son côté, dévorait une à une des crevettes tout aussi roses que mortes.
Puisque nous, civilisés, mangeons des cadavres.
Ryal
08:50 Publié dans animaux, Blog, Consommation, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, piscine, moucherons, terrains à bâtir, vins blancs, consommation
04/08/2015
Le train de 8 H 44
Impatient de dérouiller, le convoi ferrifère a fini par démarrer, tiré de la tête à la queue par je ne sais quelle locomotive homologuée.
Nous passâmes Vallon-en-Sully … Je n'ai pas mémorisé à quel point du parcours un contrôleur sans casquette vérifia d'un coup de crayon rouge notre titre de transport. Mais ce dont je suis certain c'est qu'au retour Austerlitz-Montluçon nous ne fûmes pas contrôlés. Et ça se comprend : les travailleurs syndiqués Résistance Fer sont surchargés par les cadences infernales que leur inflige un « patronat bourgeois buveur du sang populaire ».
Souvenir, souvenir.
En attendant en gare de Montlusson, nous avons remarqué tout un espace de voies ferrées sans entretien, celles-ci volontairement laissées à l'abandon et forcément de plus en plus envahies d'herbes sauvages façon Pampa.
Je me suis dit, moi l'humanitaire méconnu : le gouvernement devrait réquisitionner tout ça – ou l'acheter à moindre coût pour y construire avec nos impôts des logements sociaux dont nos amis africains islamistes sont en manque en France. Je me suis même tenu une pensée que la Pasionaria aurait méchamment taxé de fasciste. L'immeuble communiste situé Place de la Poterie semble plutôt inoccupé. Alors ne peut-on pas en utiliser les murs pour loger telle ou telle famille montluçonnaise nécessiteuse ?
Histoire de justifier autrement que par d'enfantines baignades dans une mer polluée l'existence de tel ou tel populaire secours.
Camarade, entends tu …
Ah ! J'allais oublier : me semble bien que les deux arrêts l'un à l'aller, l'autre au retour en gare des Aubrais-Orléans ne sont pas imprimés dans le Guide des horaires SNCF.
11:16 Publié dans Blog, Consommation, Moeurs, Montluçon, Politique, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gare sncf montluçon, pasionara, les aubray-orléans, montluçon, place de la pôterie, parti communiste français, pcf, transport ferroviaire
04/07/2015
Les Tarzanides du Grenier n° 116
Quelques-unes des bandes dessinées françaises traitant de fiction, posèrent un problème à plusieurs de leurs illustrateurs : comment réussir le dessin de l’atterrissage d’une fusée ?… Aucun exemple réel n’existait dans l’immédiat après-guerre 1940-1945 ; si bien que la seule référence était ?… Était les fusées fabriquées par l’ingénierie nazie, celle des V1 et V2, lesquels ne reprenaient contact sur le terrain que pour y causer le plus de dégâts possible.
L’humoriste Calvo animalise un V1 de l’armée allemande pour le deuxième fascicule de « La bête est morte », une interprétation dérisoire de la Seconde Guerre Mondiale et dont la narration est rédigée par Dancette.
Lorsque Pierre Mouchot (1947) envoie son impitoyable FANTAX combattre le WERWOLF, le moment arrive où il faut faire entrer à bon port la Rheintochter, une Walküre d'acier supersonique. Mouchot freine la vitesse de l’engin au moyen de six parachutes géants, puis la fusée est soigneusement aspirée par un « énorme tube » jusqu’à son hangar souterrain.
Quant au dessinateur Souriau lorsqu’il réalise en compagnie de Maurice Limat un Alain Météor pour le journal TARZAN n° 208 de 1951, il ne se fatigue pas les méninges : l’astronef pique du nez comme pour se planter dans la piste de réception.
Visiblement aucun des artistes n’a voulu faire basculer la fusée pour que celle-ci se pose bien stable sur sa base.
De son côté, SUPERMAN, lorsqu’il utilise un bolide interplanétaire, l'utilise de façon clandestine et paresseuse ! Tout au moins dans le numéro 6 du 18 juin 1947 de l’hebdomadaire L’ASTUCIEUX.
Docteur Jivaro y pense tout à coup : c’est dans le numéro 48 du 7 avril 1948 de L’ASTUCIEUX que commença un épisode des exploits de TARZAN. Et c’est pendant la journée du numéro 59 de 1948 que TARZAN se détourna des avances amoureuses que lui adressait la perverse N’Ani, reine de l’empire des diamants.
Ainsi, mon enfance bridée par la scolarité découvrait-elle la spécificité de TARZAN refusant toute étreinte charnelle. Plus tard, la chasteté souvent attribuée à ce TARZAN me donnerait à penser à quelque infirmité par laquelle le personnage payait sa qualité de héros.
Docteur Jivaro
(pas fatigué par N'Ani mais par le record de chaleur sur Montluçon)
15:51 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Education, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées de collection, fusées v1, v2, seconde guerre mondiale, fantax, tarzan, mouchot, l'astucieux, werwolf
01/07/2015
Notre Petite Sirène
Quand la canicule
boit l'eau du Cher
14:03 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Faits-divers, Histoire, La Petite Sirène de Montluçon, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite sirène ikea, montluçon, daniel dugléry, bar-zing, alain bisson, place des trois ayards, légende montluçonnaise
08/06/2015
Montluçon city infernale
Économisons sur le budget municipal
supprimons les feux tricolores
- Sans les feux tricolores les z'automobilistes seront amenés à être plus prudents et à ralentir. Ils réapprendront la convivialité et parleront entre-eux.
- Déjà qu'ils s'engueulent.
14:14 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Economie, Moeurs, Montluçon, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, feux tricolores, marx dormoy, daniel dugléry, buisson