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16/08/2019

En attendant Godot

 

 

Demain, samedi
Ce sera le n° 370 des
Tarzanides du grenier
ne le manquons pas

 

 

 

 

30/07/2019

Tarzanide intermède n° 364

Pendant la dizaine d'années d'avant la Seconde Guerre Mondiale existaient deux journaux pour la jeunesse, tous deux commencés en 1929 et tous deux sous la responsabilité d'un certain Jean Nohain ...

 

En 1938 (22 septembre) les deux journaux qui avaient fusionné, affichaient un numéro 463 qui offrait (et offre toujours pour les collectionneurs) une particularité rare : toutes ses images étaient dessinées par des enfants proches de l'adolescence.

 

BD-Benjamin,-sept-1938.jpg

 

Un garçon appelé Robert Perron et âgé de quatorze ans présentait, sans doute influencé par Jean Bellus, les deux personnages du cinéma américain Laurel et Hardy sous l'aspect d'une bande dessinée. Profitons en pour indiquer que ce duo comique n'apparut jamais en France dans un illustré ayant leurs noms pour titre. Oui : à la différence de Charlot. Et si vous tapez sur le clavier de votre ordi'acteur Robert Perron plusieurs homonymes apparaîtront. L'un d'eux apparaîtra même comme pédophile piégé par un journaliste dans Montréal en 2012. Ce fait divers nous amène à présenter une image publicitaire bel et bien réalisée dans le journal BENJAMIN de 1938. Une réclame pour la marque PETIT BATEAU, marque longtemps spécialisée dans la confection de petites culottes en coton pour fillettes et garçonnets.

 

BD-Benjamin,-22-09-1938.jpg

 

Une de nos voisines trop âgée pour appâter le loup, a l'habitude, les jours de beau soleil, d'exposer du linge dans son jardin. On mentirait à qualifier d'érotiques ses sous-vêtements. D'autant qu'elle laisse pendre à une seule pince chacune de ses culottes blanches traditionnelles afin d'en cacher la forme "triangle des Bermudes" suggestive.

 

- C'est bien une précaution de vieille bigote ! m'a dit mon épouse.

 

Doc Jivaro

 

10/07/2019

Tarzanide improvisé néanmoins n° 360

Cette année encore Fausto Coppi et "tête de cuir" n'ont pas été présents sur la ligne de départ du Tour de France. "Tête de cuir" était le sobriquet donné à Jean Robic, un breton entêté auquel ses médecins avaient conseillé de protéger son crane déjà victime d'un accident. A l'époque, le port d'un casque pendant une épreuve cycliste n'avait rien d'obligatoire, si bien que le bonhomme passait pour un original.

 

Cette année encore et encore, les compétiteurs hommes noirs semblent ne pas participer à la célèbre course par étapes. En tout cas la TV se montre très discrète quant à leur existence (semblerait qu'il y en a deux, chacun moulinant deux pédales).

 

 

BD-Zorro Roi-Petite-Reine,-1953.jpg

 

 

Faut-il toujours rappeler que Pellos, de son nom véritable Pellarin, qui naquit en 1900 avant de périr en 1998, se classa définitivement comme le dessinateur de BD françaises le mieux qualifié pour raconter en images les récits relatifs aux sports. La boxe, la lutte et le foot, le ski, l'alpinisme et le tennis mais aussi le cyclisme, tous s'animèrent entre ses mains si j'ose dire. C'est même lui qui attribua à un homme de couleur un rôle non pas simplement sympathique mais décisif quant au choix des épreuves sportives. Au risque, parfois, de chocs dangereux plus proches du pugilat entre voyous que d'une mêlée de rugby entre gentlemen. On peut vérifier ces évènements dans l'hebdomadaire ZORRO depuis 1951 jusqu'au premier trimestre de l'année 1954, trimestre qui achève les exploits sportifs de "Chouchou roi de la Petite Reine".

 

Doc Jivaro

 

21/06/2019

R.A.S.


Donc, à demain
si vous le voulez bien


15/06/2019

Les Tarzanides du grenier n° 356

Remember

 

Doc Jivaro ne prévoyait pas ... Doc Jivaro ne prévoyait pas que les commémorations récentes du «Débarquement Américano-Anglais» dès l'aube du 6 juin 1944, l'amèneraient indirectement à improviser un petit commentaire sur le cas de CALVO talentueux bédéiste français.

 

Ma mère était entrée dans le Monoprix ouvert sur le Boulevard Courtais de Montluçon, et je l'avais précédé peut être mis en appétit par l'envie de regarder des soldats de plomb sur un étalage. A droite, en entrant, un grand bac contenait tout un tas de petits livres pour enfants. Parmi les illustrations, l'une d'elle m'attrapa le regard : Elle montrait un grand loup bipède et comique. En réalité elle le montrait deux fois levant la patte car il y avait deux brochures. C'était LA BÊTE EST MORTE.

 

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« Ne m'empêche pas de faire mes courses » avais dû dire ma mère en constatant que mes yeux restaient collés sur les dessins. Maman paya, c'était gratuit pour moi. «Tu les regarderas à la maison. Regarde plutôt devant toi en marchant ».

 

A ce moment là j'en étais à l'apprentissage de la lecture. Alors, forcément, de temps en temps, c'était mon père qui parcourait le récit qui lui paraissait assez ennuyeux à lire - et il n'avait pas tort !

 

CALVO bénéficiait déjà d'une belle réputation comme dessinateur d'animaux marrants. Maman l'entrevoyait dans Moustache et Trottinette lorsqu'elle feuilletait un de ces journaux desquels les bonshommes disaient avec quelque dédain : c'est pour les femmes !

 

- Ah ! Ça, ce doit être la tuerie dans Oradour-sur-Glane ! s'était exclamé mon père en cessant de lire pour détailler plus attentivement l'image. je me souviens bien qu'il fit une remarque : il n'y a pas eu de pendu !

 

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Oradour-sur-Glane, du côté de Limoges, j'en entendais parler souvent autour de moi. Une de nos tantes, résistante, s'était déjà donné pour devoir de s'y rendre en pèlerinage chaque année. Mon père refusait de l'accompagner en expliquant vaguement qu'il n'aimait pas aller voir ces choses là comme si elles étaient du spectacle. Mais ce commentaire ne l'empêchait pas, chaque 15 août, de participer à une cérémonie qui se tenait et se tient encore dans la Carrière des Grises toute proche de Montluçon et en souvenir d'un groupe de fusillés par l'armée allemande.

 

Les deux originaux de LA BÊTE EST MORTE furent assemblés en un seul volume pour être réédités deux fois. Une première fois par FUTUROPOLIS en 1977, puis par Gallimard en 1995.

 

Sollicité par la Société Walt Disney, CALVO ne tomba pas dans le piège et refusa de perdre son originalité et son public français.

 

Doc Jivaro

 

08/06/2019

Tarzanides du grenier n° 355

 

Après vous en avoir "bouché un coin" samedi dernier grâce à la couvrante n° 87 d'un ALAIN LA FOUDRE Terreur d'Harlem, Doc Jivaro se sent comme obligé de reparler de ce gros bras issu de l'immigration italienne dans New York.

 

Les amateurs du genre ont pour habitude de compter cent trente trois numéros édités par la S.A.G.E. Mais de cette façon ils ne récapitulent que la quantité de la deuxième édition française d'Alain La Foudre, celle débutant APRÈS la Seconde Guerre Mondiale et jusqu'en 1953. Ignorent-t'ils qu’existe une première série d'AVANT la Guerre 1939-1945 ?

 

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Il ne peut y avoir de confusion entre les deux séries : Toutes deux sont de format italien mais la première est de dimensions 160 X 240 pour huit pages, tandis que la seconde s'agrandit jusqu'à 185 X 270 pour douze pages. La série de tête est réalisée par l'Imprimerie Spéciale des Éditions Victoire, la suivante résultant du célèbre imprimeur Georges Lang. Enfin (si j'ose dire), la première série ne porte aucune date de parution, seul le numéro du Dépôt Légal apparaissant. A ce moment là une Madame Pérel répond de la gérance. Autre particularité de la première édition : chaque épisode commence par quelques images colorées sur la couverture, le nom d'Alain La Foudre étant réduit au rôle de sous-titre.

 

Le gros bras brutal et goguenard, honni par les blouses grises du corps enseignant de Jean Zay, débuta dans l'hebdomadaire JUMBO numéro 47 du 19 novembre 1938, l'annonce de son arrivée ayant été faite dans le numéro 46.

 

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Rappelons que le 1er octobre 2016, Doc Jivaro fournissait déjà quelques indications relatives aux exploits de Dick le Fulminant alias Alain Le Foudroyant.

 

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Doc Jivaro