31/03/2018
Les Tarzanides du grenier n° 291
TARZAN ET LES FEMMES
Un bon siècle avant la libération politique des femmes (libération que certains chimistes attribuent à un déficit de réserve hormonale chez l’homme) un bon siècle avant, donc, de jeunes et jolies filles se permettaient déjà de malmener le puissant fils des grands singes.
Copyright, année 1951,
Vignette de Bob Lubbers
Ici, dans un monde grouillant de lilliputiens, une princesse plante un coup de couteau dans la chair du héros ; lequel semble ne réagir qu’avec une docilité satisfaite. Croirait-on qu'un homme pareil pourrait devenir le client des anciens salons de défunte Madame Claude ?
Les relations entre Tarzan et les femmes ne sont jamais apaisées puisque que jamais franchement accomplies à cause de manquements sexuels répétitifs. Cela apparente de façon tout a fait inattendue Tarzan et le commissaire Maigret. On sait que ce policier rencontre des centaines de prostituées sans jamais accomplir l’acte qu’Abélard accomplissait avec Héloïse avant que l'époux de celle-ci vienne trancher dans le vif du sujet.
Mais vous allez m’interrompre : « Voyons ! le commissaire Maigret est un homme marié. Comment douter de SON viril ? ».
À quoi Madame Lamalice répond : il n’a jamais été papa, Jules ! ni julot. Il est mort sans engrosser sa femme.
Vous voyez bien qu’un soupçon d’impuissance peut subsister.
Doc Jivaro
17:07 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Le Petit Censeur Illustré, Media, Moeurs, Sexualité, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées de collection, bar zing, doc jivaro, tarzanides, commissaire maigret, tarzan, salon madame claude
03/03/2018
Les Tarzanides du grenier n° 288
Dès la première semaine que Doc Jivaro passa dans l’École des Beaux Arts appliqués à l’industrie (Bourges) il entendit fort bien que la bande dessinée ne s’y trouvait pas en odeur de sainteté.
Apprendre à bien dessiner. Ce résultat ne se comprenait qu’en présence d’un modèle vivant, ou du moulage en plâtre d’une feuille d’acanthe. " Mesurez, prenez les proportions, utilisez le fil à plomb … Repérez d’abord les grandes surfaces, comparez-les mentalement aux figures géométriques simples, etc."
L’étude visuelle d’une nudité humaine primait avant tout. Il fallait travailler sur papier Ingres d’au moins 180 gr et de dimensions réglementaires 50 × 65. Le crayon ou le fusain, et le modèle : une femme nue, ni moche, ni belle, capable de ne pas se grattouiller la fesse pendant une quinzaine de minutes en position debout, immobile. Lorsque le prof aperçut mon œuvre, il s’exclama quelque chose comme : “ c’est habile, c’est fait de chic ! Mais pour progresser abstenez vous de faire des guignols comme on les fait dans les illustrés populaires ! ”.
J’étais cuit, vexé sans le montrer.
Trois ans passèrent et c’était l’école des B.A. de Paris où la BD n’était pas non plus encourgée. (La grande mode du moment c’était l'Art Abstrait) (Prière de mettre des majuscules vraiment grosses). L'ambiance hostile à tous les petits Mickey, explique en partie comment je ratai la première apparition d'Astérix dans le journal Pilote année 1959.
Cependant, attention ! mon enfance connut UDERZO lorsqu’il signait AL UDERZO dans les pages du KID MAGAZINE de l'année 1948. Ou encore lorsqu’il exhibait l'athlète BELLOY en page une de l'hebdomadaire OK.
BELLOY L’INVULNÉRABLE (rien que ça !). Nous y repérons certains effets graphiques inspirés du style de Burnes Hogarth (La gestuelle de la reine Zamora et de sa soeur jumelle. Le tracé des flots tumultueux dans le Trésor de l’Île Fantôme).
Bon ! on ne va pas en écrire 4 pages Médor.
Au fait : semblerait que deux commentateurs du blog Bar Zing aient échangé des propos entre Astéix, Attila et le renoncement à toute résistance.
A bientôt. A lundi je veux dire.
Doc Jivaro
18:40 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : enseignement artistique, École nationale supérieure des beaux arts de paris, École des beaux arts de bourges, uderzo, burn hoggarth, burnes hogarth, belloy l'inastérix, médor, art abstrait, bd, bandes dessinées de collection, tarzan, bar zing, doc jivaro, tarzanides
24/02/2018
Les Tarzanides du grenier n° 287
Pour s’attribuer un semblant d’excuse à ne pas être présent à l’ouverture du Salon de l’Agriculture Doc Jivaro vous parle, ici, d’un certain KORAK.
S’il est un adolescent autant vigoureux que courageux et qui mérite amplement de se tenir debout dans l’Olympe des Tarzanides c’est bien lui, c’est bien KORAK.
Dans les films américains des années 30, 40 et 50, la censure recommandait de faire disparaître tout allusion à un rapport sexuel entre TARZAN et SA Jane. Autrement dit : tout enfant vivant auprès d’eux en famille ne pouvait qu’être qu’un enfant adopté. Un garçon sans identité, comme « tombé du ciel ». Et, justement, l’enfant adopté allait être le rescapé d’un avion accidenté dans lequel ses parents disparaissaient morts inconnus. Et puisque c’était un garçon, il recevait pour nom « BOY » ce qui revenait à ne le faire subsister qu’anonyme.
Mais, heureusement, dans les romans de Burroughs l'homme singe et sa belle anglaise pratiquent des étreintes amoureuses positives et c'est bel et bien un garçon « fruit des entrailles » de sa maman qui vient au monde.
Les aventures de TARZAN et de KORAK (son fils véritable) furent d'abord communes à l’un et à l’autre. Les planches américaines étaient réussies par Russ Manning. Mais plus tard, le père et le fils se séparèrent, chacun accomplissant des exploits distincts de ceux de l’autre.
L’éditeur SAGÉDITION s’était réservé d’exploiter le copyright de TARZAN. Les deux pages ci-dessus sont sorties du numéro 43 de TARZAN année 1983 et leur placement côte à côte n’est qu’une improvisation due à votre serviteur.
Sagédition disparaîtra en 1987 n’ayant que rarement publié des BD françaises. Sa fin augurera d’une totale disparition des bandes dessinées populaires de petit format. Ainsi le fameux Kiwi, né en 1955 cessera d’exister après son numéro 582 de l’an 2003.
Doc Jivaro
18:19 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tarzan, korak, sagÉdition, bd, bandes dessinées de collection, tarzanides, bar zing, doc jivaro, russ manning
10/02/2018
Les Tarzanides du grenier n° 285
Depuis le 14 octobre jusqu’au 25 novembre de l’année 1950, le grand hebdomadaire d’aventures TARZAN nous raconta l’épisode pendant lequel le champion inventé par Burroughs affrontait RAMBUL.
– Qui est ce encore que celui-là ?
– C’est un caïd commandant toute une smala de pillards.
Tarzan est capturé, ligoté par des cordes solides qui l’enserrent contre un pilier. Les dessins sont signés de Cardy dont l’identité complète s'écrivait : Nicholas Viscardi.
Les quelques images BD semblent avoir été inspirées par un film réalisé mais pas réussi et dans lequel on voit l’homme de la jungle prisonnier de vilains pas beaux tout moches militaires nazis. Le titre est TARZAN TRIUMPHS. La date 1943 et la pellicule d'une courte durée : 75 minutes. C’est un navet.
Lorsque Johnny Weissmuller a tenu le rôle il approchait de la quarantaine et sa silhouette commençait à trop s’épaissir pour un personnage tout en souplesse. C’est aussi le cas dans les dessins de BD signés de CARDY et c’est pourquoi nous supposons que le bédéiste utilisa quelques-unes des photos du film.
Plus tard, beaucoup plus tard, en 1964 l’éditeur italien Ponzoni transcrivit en un roman-photos de 61 pages le film de la RKO. Toutefois le titre en était changé pour devenir JUNGLE APPELLE BERLIN, et le nom de ANTAR remplaçait celui de TARZAN.
Signalons que dans ce cinéma américain, l'aspect politique a été atténué par le fait que les nazis ne portent pas de brassards marqués de la croix gammée.
Mais que, surtout, le nombril de Weissmuller est caché sous un pagne attaché au-dessus des hanches. Explication : le code de pudeur HAYS interdisait de montrer la blessure cicatrisée laissée par la perte du cordon ombilical.
Tiens ça y est ! la neige recommence de tomber dans le jardin. Mon chat, qui est aussi celui de mon n’épouse, appuie son museau contre l’une des vitres d’une de nos fenêtres. Je le devine qui maugrée : "Ils ne vont pas me permettre de sortir à cause de ces foutus flocons !
Doc Jivaro
(qui essayera de faire mieux samedi prochain)
17:43 Publié dans Arts, Barzinguettes, BD, BD anciennes, Fanzine, Film, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, antar, cardy, rko, johnny weissmuller, burrough, éditions ponzoni, bd, bandes dessinées de collection, tarzanides, bar zing, code haye, rambul, code hays
30/12/2017
Les Tarzanides du grenier n° 280
Petit à petit l’oiseau fait son nid.
Petit à petit la cervelle de Doc Jivaro refait cette double partie d’elle-même qu’est sa vision binoculaire ; mais sans encore réussir à lire et dessiner normalement.
Il y a du boulot pour les mois à venir !
Cependant, Doc Jivaro se souvient d’avoir promis à ses plus fidèles lecteurs une prochaine rubrique BD ayant pour titre : TARZAN ET LES FEMMES. Un sujet dangereux lorsqu’on sait que nos sœurs libérées accusent le célèbre personnage d’Edgar Rice Burroughs de cumuler à lui tout seul tous les défauts de l’homme macho.
Comme nous le constatons dans l’image ci-dessus, le fils des grands orangs n’en rate pas une lorsqu’il s’agit pour lui de s’attirer des noises.
Alors, à bientôt pour la suite hebdomadaire de notre Grenier des Tarzanides.
LE BLOG BAR ZING SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2018 A TOUTES ET TOUS.
Doc Jivaro – mfcl
17:24 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Montluçon, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées de collection, edgar rice burroughs, tarzanides du grenier, bar zing, tarzan, rex maxon, hogart
17/11/2017
L'administration Yankee réautorise ...
... L'IMPORTATION DE
TROPHÉES D'ÉLÉPHANTS
Aussitôt
Lord John Greystoke
riposte
Image quelque peu retouchée
"Buffalo Bill" n° 63
21 juillet 1948
15:57 Publié dans Actualité, animaux, Consommation, Dessin humoristique, L'avis des bêtes, La vie des bêtes, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, donald trump, éléphants, lord john greystoke, edgard rice burroughs, saturnin farandoul