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24/02/2018

Les Tarzanides du grenier n° 287

 

Pour s’attribuer un semblant d’excuse à ne pas être présent à l’ouverture du Salon de l’Agriculture Doc Jivaro vous parle, ici, d’un certain KORAK.

 

S’il est un adolescent autant vigoureux que courageux et qui mérite amplement de se tenir debout dans l’Olympe des Tarzanides c’est bien lui, c’est bien KORAK.

 

 

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Dans les films américains des années 30, 40 et 50, la censure recommandait de faire disparaître tout allusion à un rapport sexuel entre TARZAN et SA Jane. Autrement dit : tout enfant vivant auprès d’eux en famille ne pouvait qu’être qu’un enfant adopté. Un garçon sans identité, comme « tombé du ciel ». Et, justement, l’enfant adopté allait être le rescapé d’un avion accidenté dans lequel ses parents disparaissaient morts inconnus. Et puisque c’était un garçon, il recevait pour nom « BOY » ce qui revenait à ne le faire subsister qu’anonyme.

 

Mais, heureusement, dans les romans de Burroughs l'homme singe et sa belle anglaise pratiquent des étreintes amoureuses positives et c'est bel et bien un garçon « fruit des entrailles » de sa maman qui vient au monde.

 

Les aventures de TARZAN et de KORAK (son fils véritable) furent d'abord communes à l’un et à l’autre. Les planches américaines étaient réussies par Russ Manning. Mais plus tard, le père et le fils se séparèrent, chacun accomplissant des exploits distincts de ceux de l’autre.

 

L’éditeur SAGÉDITION s’était réservé d’exploiter le copyright de TARZAN. Les deux pages ci-dessus sont sorties du numéro 43 de TARZAN année 1983 et leur placement côte à côte n’est qu’une improvisation due à votre serviteur.

 

Sagédition disparaîtra en 1987 n’ayant que rarement publié des BD françaises. Sa fin augurera d’une totale disparition des bandes dessinées populaires de petit format. Ainsi le fameux Kiwi, né en 1955 cessera d’exister après son numéro 582 de l’an 2003.

 

Doc Jivaro

 

10/02/2018

Les Tarzanides du grenier n° 285

 

Depuis le 14 octobre jusqu’au 25 novembre de l’année 1950, le grand hebdomadaire d’aventures TARZAN nous raconta l’épisode pendant lequel le champion inventé par Burroughs affrontait RAMBUL.

 

– Qui est ce encore que celui-là ?

– C’est un caïd commandant toute une smala de pillards.

 

Tarzan est capturé, ligoté par des cordes solides qui l’enserrent contre un pilier. Les dessins sont signés de Cardy dont l’identité complète s'écrivait : Nicholas Viscardi.

 

 

Les quelques images BD semblent avoir été inspirées par un film réalisé mais pas réussi et dans lequel on voit l’homme de la jungle prisonnier de vilains pas beaux tout moches militaires nazis. Le titre est TARZAN TRIUMPHS. La date 1943 et la pellicule d'une courte durée : 75 minutes. C’est un navet.

 

Lorsque Johnny Weissmuller a tenu le rôle il approchait de la quarantaine et sa silhouette commençait à trop s’épaissir pour un personnage tout en souplesse. C’est aussi le cas dans les dessins de BD signés de CARDY et c’est pourquoi nous supposons que le bédéiste utilisa quelques-unes des photos du film.

 

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Plus tard, beaucoup plus tard, en 1964 l’éditeur italien Ponzoni transcrivit en un roman-photos de 61 pages le film de la RKO. Toutefois le titre en était changé pour devenir JUNGLE APPELLE BERLIN, et le nom de ANTAR remplaçait celui de TARZAN.

 

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Signalons que dans ce cinéma américain, l'aspect politique a été atténué par le fait que les nazis ne portent pas de brassards marqués de la croix gammée.

 

Mais que, surtout, le nombril de Weissmuller est caché sous un pagne attaché au-dessus des hanches. Explication : le code de pudeur HAYS interdisait de montrer la blessure cicatrisée laissée par la perte du cordon ombilical.

 

Tiens ça y est ! la neige recommence de tomber dans le jardin. Mon chat, qui est aussi celui de mon n’épouse, appuie son museau contre l’une des vitres d’une de nos fenêtres. Je le devine qui maugrée : "Ils ne vont pas me permettre de sortir à cause de ces foutus flocons !

 

Doc Jivaro

(qui essayera de faire mieux samedi prochain)

 

30/12/2017

Les Tarzanides du grenier n° 280

 

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Petit à petit l’oiseau fait son nid.

 

 Petit à petit la cervelle de Doc Jivaro refait cette double partie d’elle-même qu’est sa vision binoculaire ; mais sans encore réussir à lire et dessiner normalement.

 

 Il y a du boulot pour les mois à venir !

 

 Cependant, Doc Jivaro se souvient d’avoir promis à ses plus fidèles lecteurs une prochaine rubrique BD ayant pour titre : TARZAN ET LES FEMMES. Un sujet dangereux lorsqu’on sait que nos sœurs libérées accusent le célèbre personnage d’Edgar Rice Burroughs de cumuler à lui tout seul tous les défauts de l’homme macho.

 

 Comme nous le constatons dans l’image ci-dessus, le fils des grands orangs n’en rate pas une lorsqu’il s’agit pour lui de s’attirer des noises.

 

 Alors, à bientôt pour la suite hebdomadaire de notre Grenier des Tarzanides.

 

LE BLOG BAR ZING SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2018 A TOUTES ET TOUS.

 

  Doc Jivaro – mfcl

 

 

17/11/2017

L'administration Yankee réautorise ...

 

... L'IMPORTATION DE

TROPHÉES D'ÉLÉPHANTS

 Aussitôt
Lord John Greystoke
riposte

 

Tarzan-1948.jpg

                   Image quelque peu retouchée 
                                    "Buffalo Bill" n° 63 
                                           21 juillet 1948

26/08/2017

Les Tarzanides du grenier n° 265

 

- Non ! Pas celui-ci ! Je le possède à la maison ! Tu ne te souviens pas me l’avoir déjà acheté ?

 

J’avais reconnu le dessin imprimé toutencouleur sur chacune des deux couvertures. Comment ne l’aurais-je pas reconnu ?

 

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Effectivement ! Les deux couvertures se copiaient l’une l’autre, comme si les hebdomadaires reliés à l’intérieur étaient identiques. Mais pas du tout !

 

La couverture de gauche assemble les numéros de 100 à 114 ; par contre celle de droite groupe les numéros 280 à 287. Aussi fallait-il regarder à l’intérieur pour constater cette différence. Le petit libraire montluçonnais voulait bien vendre mais craignait que le gamin endommageât en la feuilletant la marchandise toute neuve. Enfin, bon ! Maman étant à mes côtés le commerçant me laissa tourner quelques pages …

 

L’éditeur Cino Del Duca payait la page de BD et non pas le nombre de dessins BD présents sur la page. Ainsi diminuait il le coût de production de ses journaux grâce à une vertu devenue cardinale chez lui : obtenir davantage d’images BD dans le journal sans avoir à accroître le nombre des pages. Le Rallic et René Giffey, deux des plus prolixes bédéistes du moment, apprirent à se conformer aux desiderata du patron. L’historien de BD conserve quelques-unes des lettres que René Giffey écrivit en se plaignant de ne plus disposer d'assez de temps pour augmenter la quantité d’images tout en conservant leur qualité. C’est que l’empereur de la Presse du Coeur demandait toujours davantage d’images pour diminuer l’espace laissé au rédactionnel. Il partait d’une idée commercialement juste : l’écolier préfère regarder des dessins plutôt que lire des textes. Un choix qui contrariait beaucoup nos instituteurs, lesquels accusaient l’éditeur italien de captiver trop facilement les clientes populaires en les détournant de la littérature dite sérieuse.

 

René Giffey et Le Rallic excellaient à tracer des personnages tels que mousquetaires ou cow boys. Mais leur talent était pris en défaut lorsqu’il s’agissait pour eux de tracer des engins mécaniques, automobiles ou avions, etc. Français traditionnels, nos deux maîtres n’utilisaient pour ainsi dire jamais le GROS PLAN. Cette absence les opposait et les oppose encore au graphisme américain.

 

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Exemples rarissimes par lesquels Le Rallic et Giffey s’essayèrent à l’art du Gros Plan.

 

Breton du terroir et « plutôt de droite » Le Rallic, cavalier émérite, s’était bâti une réputation enviable de dessinateur de chevaux. Ce qui n’empêchait pas René Giffey d’en critiquer leur silhouette : « Il les dessine toujours avec deux ou trois vertèbres en moins. »

 

16/07/2017

Les Tarzanides du grenier n° 260

  

L’après midi d’hier, je me suis reposé entre ma femme et ma flemme. (M’ouais : manque d’élégance le jeu de mots). M-F allait et venait d’une chaîne à l’autre, le zappeur en bougeotte, quand M-F s’exclama :

 

- Tiens ! Il y a Prince Vaillant !

 

J’ouvris un œil, l’autre restant fermé pour retenir le début de mes rêves. Effectivement ! c’était presque la fin d’un film de 1997 retransmis sur l’antenne FX. L’ambiance ? Je n’ai pas compris . Quelque chose comme le genre « héroïc fantaisy », non ? En tout cas rien d’identique à la belle ordonnance classique par laquelle l’américain Harold Foster réalisa sa fameuse BD durant presque 40 années : PRINCE VALIANT.

 

En France, cette saga féodale que d’autres préfèrent qualifiée de médiévale fut partiellement rééditée dans l’hebdomadaire HOP-LA ! La première planche (quelque peu truquée par rapport à son original) parut datée du mardi 7 décembre 1937.

 

Aujourd’hui, il est relativement facile de se procurer la collection complète de l’hebdomadaire HOP LA ! jusqu’au numéro qui l’achève : le 132. Il suffit de payer.

 

Après la … déculottée de notre armée face à l’armée allemande, la politique de collaboration ayant divisé le pays en deux zones, obligea les journaux français éditeurs de BD américaines à se replier dans le sud du pays. C’est ce qui conduisit aussi HOP LA ! à fusionner avec le JOURNAL DE MICKEY, les deux titres étant condamnés par la pénurie à réduire le nombre de leurs pages.

   

PRINCE VALIANT (Prince Vaillant) poursuivit coûte que coûte mais imprimé à l’économie ses aventures et cela jusque dans le numéro 381 du terminus de MICKEY HOP-LA !

 

La dernière planche BD de Prince Vaillant dans MICKEY HOP-LA ! du dimanche 10 mai 1942, n’est qu’un résultat de faussaire. Elle n’existe pas chez les américains. Elle a été confectionnée en isolant puis regroupant de façon fantaisiste quelques images empruntées aux épisodes publiés Outre Atlantique.

 

Tenez, voici cette planche intruse autant que trompeuse.

 

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Les connaisseurs remarquèrent d’emblée que le beau visage de Prince Vaillant dessiné par Harold Foster avait précédemment été préparé par celui de TARZAN lorsque le même Harold Foster dessinait (de 1929 jusqu’à mai 1937), les aventures du héros fabuleux crée par E.R. Burroughs.

 

Doc Jivaro et Mfcl