12/11/2019
Tarzanides du grenier n° 386
Notre grand tamis l'ottoman Erdogan va faire rapatrier en France au moins trois femmes guerrières islamistes ... Bien entendu des politiciens démocrades et leurs copines démocrasseuses "Droit de l'Homme" en sont satisfaits : les ennemis du pays de La Goulue et de Brigitte Lahaie vont tout bonnement profiter des générosités d'une laïcité qu'ils s’apprêtent à détruire. Nous voyons qu’ils bénéficient de la complicité flagrante, de tous ceux et de toutes celles qui interdisent de les déchoir de la nationalité française.
Bien-sur Doc Jivaro n'apprécie pas la pratique théocratique d'un masque opaque enfouissant le visage d'une fille en public. Même à celles qui sont fort moches dans nos rues, il ne va pas imposer le porc d'une cagoule afghane musulmane cachant la réalité sexuelle des espèces vivantes. Il existe cependant un genre de pseudo masque spécialement conçu pour un effet hypocritement érotique : voyez l'image ci-dessus.
Une image accomplie par Burnes Hogart et publiée d'abord chez les américains en date de mai 1941. Elle est extraite de l'épisode Tarzan contre Dagga Ramba. Dagga Ramba ? un métis militaire ambitieux qui profite du grand désordre d’une guerre mondiale pour se tailler un mini empire dans le Sahara des bédouins trimballés sur les quatre pattes d’un dromadaire.
Que ses lèvres pulpeuses soient déjà visibles à travers la transparence du tissu, ne suffit pas à la voluptueuse Ta'ama : elle s'échauffe rien qu'à l'idée d’exhiber plus encore ses friandises féminines devant les yeux du puissant fils de l’aristocratie british.
Tarzan contre Dagga Ramba compte 51 pages du dimanche, jour du soleil. Depuis le 27 avril 1941 jusqu’au 26 avril 1942. Cette péripétie des aventurlures de T. n’a jamais été publiée dans les trois séries du grand magazine hebdomadaire TARZAN paru en France jusqu’au 24 octobre 1953.
Doc Jivaro
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26/10/2019
Tarzanides du grenier n° 384
Puisque dans le pays de Landru et du Marquis de Sade la loi du 16 juillet 1949 interdit de présenter des images violentes aux petits enfants, parions que vous pensez que la paisible illustration d'en-dessous signée du tapissier Picard Le Doux est destinée aux gamins du prolétariat. Il n'en est pourtant rien : elle était publiée en couverture de l'almanach Ouvrier-Paysan année 1947 par le Parti Communiste. A ce moment là Yves Montand et Simone Signoret s'exhibaient tout fiérots d'être deux "idiots utiles" manifestant en faveur de Joseph Staline. L'illustration laborieuse et paisible du maçon s'adressait paradoxalement à un électorat que le polonais Maurice Thorez incitait aux guerres civiles.
Par contre, en haut de notre article, l'image d'une brutalité adulte montrant TARZAN poignardant un lion était proposée aux écoliers de ma génération.
(Ils) Les maniaques insisteront sur l'emplacement à hauteur de braguette de la truelle du travailleur de base ayant pour mission, selon la faucille et le marteau de reconstruire la France dont nombre de villes côtières avaient été bombardées par nos alliés américains et anglais.
Doc Jivaro
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12/10/2019
Tarzanides du grenier n° 381
Après nous avoir tenu par le licou pendant tout un week-end avec le décès de Jacques Chirac, la télé d'aujourd'hui se préparait à allonger la sauce avec la capture d'un Xavier Dupont de Ligonnès par la police d’Écosse ... Mais, patatras ! le bonhomme coincé dans Glasgow n'est pas le mauvais homme recherché depuis huit ans à cause de l'assassinat de sa n'épouse et de ses quatre n'enfants.
C'est l'analyse de l'ADN du suspect qui vient de conclure qu'il y a erreur d'intervention. "Une monumentale connerie !" vient de s'exclamer un des voisins de la victime résidant à Limay dans les Yvelines.
Hop-là !, 1937
Lorsqu'en 1911-1912, en Amérique du Nord, le roman TARZAN OF THE APES fut mis au point, l'existence donc l'analyse du patrimoine génétique humain était inconnue. C'est pourquoi le romancier E. R. Burroughs quand il dut trouver la preuve de l'origine aristocratique anglaise de "Peau Nue" recourut à une science nouvelle, celle des empreintes digitales. D'abord aux États-Unis puis en France où elles servaient surtout à identifier des criminels ... N'empêche ! c'est dans notre pays que l'officier français D'Arnaud emmena TARZAN jusqu'au Quai des Orfèvres pour connaître l'identité véritable de son ami sauvage né dans la jungle africaine.
Pour moi, veinard ! c'est en 1949 lors du "mois de mai joli" et dans les numéros 139 et 140 du magazine TARZAN que je pris connaissance de la visite de l'homme-singe dans les bureaux de la P.J. parisienne. A ce moment là le commissaire Maigret n'y avait pas encore installé son bureau et sa pipe.
Je ne rentrerai pas cette nuit, Louise. "Tu seras gentille de me préparer une blanquette de veau pour demain midi. Non ! plutôt pour demain soir. Cette foutue enquête n'en finit pas.
Doc Jivaro
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05/10/2019
Tarzanides du grenier n° 379
Semaine écoulée, Tout un ramdam à propos de la vente record d'une peinture d'art représentant le Parlement Anglais sous l'aspect d'une assemblée de singes gueules béantes ... C'est signé Banksy.
Des singes substitués aux hommes ? pas de quoi étonner le lecteur des romans rédigés par E.R. Burroughs, non plus que surprendre les amateurs de bandes dessinées.
Dans la collection des Éditions Mondiales de l'année 1948 deux numéros, 48 et 49 existent ayant Tarzan pour acteur principal. Nous y assistons comme à la résurrection du monarque Charles VIII d'Angleterre dont le visage se métamorphose en un faciès de gorille. Il s'agit d'un savant humain expérimentateur en biologie et qui a la prétention de reconstituer autour de lui tout un royaume de courtisans pareil à celui du XVIe siècle anglican. Bien entendu toute la population ressemble à un monde simiesque.
Les dessins signés de Rex Maxon à ses débuts sont assez médiocres, et le critique français Lacassin écrivant dans le numéro spécial de BIZARRE, année 1963 reprochait à ce même Rex Maxon des "gambades insipides". Et, sois dit pour ceux qui l'ignoreraient encore, Lacassin décédé en 2008 était le grand spécialiste français du TARZAN de E.R. Burroughs.
Doc Jivaro lorsqu'il ne flatte pas le cul des vaches dans Montmarault, visite l'église Saint Etienne du bourg. C'est pourquoi, récemment, il a retrouvé en dedans et au-dessus de l'entrée-sortie du bâtiment religieux une peinture absolument invisible dans la pénombre qui vous colle sur les yeux. C'est un Saint Michel terrassant le dragon-démon, une copie réussie de l'original créé par l'atelier de Raphaël Sanzio pendant la première moitié du XVIe siècle.
Il fallut toute la sensibilité de la fonction photo de mon smartphone pour obtenir cette image en regard plafonnant.
Doc Jivaro
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28/09/2019
Tarzanides n° 377
En guise de complément à notre commentaire rattaché au BATMAN de Bob Kane paru le lundi 23 dernier, apportons quelques précisions.
Le 19 septembre 1946 le numéro 1 de la deuxième série de l'hebdomadaire TARZAN était édité. C'est dans cet illustré que BATMAN triompha pour la première fois en France. Et cela malgré une erreur grossière attribuant cette bédé américaine à notre compatriote Brantonne. En effet, celui-ci ne réalisa que le lettrage de la traduction en français, réalisant en même temps des modifications de mises en page pour adapter les "trips" au format de l'édition française.
Infatigable retoucheur, Brantonne s'obligea également à quelques censures voulues par l'éditeur. Un exemple ci-après : une tache d'encre noire cache les sous-vêtements-lingerie de la jeune femme. Cette pratique appelée caviardage peut servir non seulement à dissimuler la partie d'un texte mais aussi à masquer quelques impudeurs graphiques.
(Il ne s'agit pas du jupon noir de la demoiselle sur une balançoire)
Une deuxième publication de BATMAN se vit aussi dans l'hebdomadaire L'ASTUCIEUX à partir du 14 mai 1947. Mais cette fois, surprise ! le titre en est LES AILES ROUGES. On s'attendrait alors que Robin le pupille de Batman, se surnomma Le Rouge Gorge. Cependant c'est dans l'autre titre, le titre La Chauve-Souris que l'adolescent Robin à pour surnom Rouge Gorge. Bizarre, bizarre.
Bien entendu tous les personnages secondaires des aventurlures de BATMAN applaudis par les enfants d'aujourd'hui n'existaient pas quand je jouais aux billes dans la cour de récréation de l’école Voltaire.
Ainsi, l'érotique CAT WOMAN que les amateurs sado-masos apprécient dans le film LE DÉFI (1992) demeura t'elle invisible pour les yeux de ma chaste jeunesse. Ce qui m'épargna d'avoir mon sang juvénile glacé par le rugissement terrible de cette Cat Woman : MIAOU !
Doc Jivaro
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24/08/2019
Tarzanides n° 371
Alors qu'aujourd'hui ont lieu le G7 dans Biarritz et l'anti G7 (sic) dans Hendaye, Doc Jivaro choisit de bavarder un peu sur un autre sujet historique, celui-ci vieux de 75 ans : La Libération de Paris.
La bande dessinée française de mon enfance n'utilisa que trop rarement ce fait patriotique grâce auquel l'occupant nazi se trouva mis en échec par la Division Armée de Leclerc aidée par la Résistance civile dans Paris. Toutefois, on sait que le parti communiste attribue assez mensongèrement la défaite de l'envahisseur en France au seul mérite des camarades pro-soviétiques. De cette propagande, à titre d'exemple, voici le scan de la page 13 du numéro 379 du 17 août 1952 de l'illustré VAILLANT du 5 boul. Montmartre, Paris IIe .
Si les scénarios BD relatifs à la Libération de Paris n’existent que rarement, ceux relatifs à la Résistance maquisarde dans notre pays abondaient dans les journaux imprimés après la guerre 1939-1945. Ainsi, "Les Éditions Mondiales" dirigées par Del Duca et qui affichaient le grand magazine d'aventures TARZAN, racontaient-elles les exploits fictifs de deux personnages imaginaires dessinés par Rémy Bourlès. En premier RENÉ LA RIPOSTE dont les succès débutent en Afrique du Nord, puis L'INSAISISSABLE dont les combats victorieux se prolongent jusqu'en Europe de l'Est.
C'est dans le numéro 243 (19 mai 1951) de TARZAN que l'on trouve rétrospectivement comme une interprétation imagée des futurs événements qui aboutiront le 25 août 1944 à la Libération officielle de Paris après la signature "feldgrau" de Von Choltitz.
Il n'est pas inutile de savoir que Rémy Bourlès (1905-1997) qui produisit beaucoup, œuvra tout autant pour les staliniens de VAILLANT que pour les travailleurs salariés du capitalisme des Éditions Mondiales. Il créa aussi un aviateur de combat : MALLARD, dont le prénom est BOB.
Doc Jivaro
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