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18/01/2014

Les Tarzanides du grenier n° 49

 DRAGO AFFRONTE LE BARON ZODIAC

 

En 1971, les Éditions SERG rééditèrent en langage français DRAGO, personnage d'une Bédé américaine que Burne HOGARTH créa en 1945 après avoir abandonné TARZAN sous le crayon alors peu exercé de Rubimor.

 

 Plus de vingt années avant j'avais appris à connaître ce DRAGO dans le journal COQ HARDI, son fondateur-directeur Marijac ayant eu la bonne idée d'adapter pour les enfants les deux épisodes pendant lesquelles un jeune gaucho d'Argentine lutte contre des adversaires pugnaces. Le premier épisode, surtout, et malgré les fantaisies du scénario, s'avère propice à telle ou telle réflexion politique. Un nazi revanchard, réfugié secrètement dans le pays d’Éva Péron, construit une bombe atomique qu'il ambitionne de lancer sur l'île de BIKINI, là où l'armée yankee teste un armement nouveau capable de détruite massivement des populations civiles.  

 

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 Le fameux BARON ZODIAC s’exalte jusqu'au délire : son Opération Apocalypse va faire de lui le maître de la planète Terre, celle-ci déjà fort ravagée par les affrontements Berlin-Moscou et Washington-Tokyo. D'où les questions : ce physicien national-socialiste est-il entré en Argentine en suivant la filière « Odessa » ? Et Odessa a t'il été une réalité d'émigration hitlérienne de l'après capitulation allemande ?

 

Ce premier épisode que nous pouvons titrer DRAGO contre ZODIAC débute au numéro 57 et s'achève au numéro 93 de COQ HARDI. Quant au second épisode – depuis le numéro 94 jusqu'au numéro 104 - dans lequel le Baron ZODIAC n’existe plus, les spécialistes en BD s'accordent pour ne pas l'attribuer entièrement à HOGARTH.

 

 Donc, deux épisodes DRAGO publiés officiellement dans les journaux états-uniens. Ce qui ne nous empêche pas nous autres qui lûmes COQ HARDI lorsque nous étions écoliers, de compter plutôt trois épisodes DRAGO. C'est à dire un épisode supplémentaire qui demeura longtemps inconnu de HOGARTH (jusqu'en 1967 indique la réédition SERGE de 1971).

 

 Ce troisième épisode parasitaire fut de très très courte durée : quatre planches imprimées numéros 105, 106, 107 et 108. Cent huit, le final, paru jeudi 15 avril 1948. Oui, un jeudi. C'était notre journée de repos. Vrai repos : nos parents nous laissaient jouer librement en dehors de toute surveillance. Pourvu que nous ne décidions pas de noyer dans le ruisseau des Étourneaux une des poules de la mère G …

  

Comment expliquer ces quatre pages DRAGO ajoutées par Marijac ? Probablement parce que dans la littérature pour enfants tout méchant doit recevoir une punition. Or, le Baron ZODIAC s'était enfui de son « nid d'aigle », échappant à la dite justice des hommes. Voilà pourquoi Marijac ne voulant pas être accusé de laxisme par papa-maman, inventa une suite dans laquelle le vilain Baron ZODIAC endurait un châtiment mérité.

  

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Ci dessus, dernière page du DRAGO inventé par Marijac. Les personnages ont été extraits manuellement du premier épisode pour être collés dans les quatre pages ajoutées. Le décor « forêt vierge » est hâtivement esquissé par Marijac. Le lettrage aussi. Les connaisseurs ne manqueront pas de remarquer que la main gauche du bon gros Tabasco est dessinée comme sont dessinées les mains de JIM BOUM, héros tantôt cow-boy, tantôt explorateur et créé d'abord par Marijac pour le pieux hebdomadaire Cœurs Vaillants.

 

 Impossibles à éviter pendant les années 40 et 50, les méfaits de la censure sont nombreux dans la version française « pour enfants » fournie par Marijac.

 

 Les jolies filles Darby, Tosca et Flamingo sont rhabillées par le pinceau parfois catholique de Marijac – Mais un communiste agissait pareillement ! Le prénom féminin Darby a été rebaptisé Christiana, ce qui rend la demoiselle plus proche du petit Jésus. Darby-Christiana porte autour du cou un pendentif dont la forme peut paraître suspecte : ne dirait-on pas un petit zizi fossilisé ? Marijac le supprime, le remplaçant par une croix tracée à la va vite, en deux coups de patte. Et ainsi de suite.

 

 Mais la plus sacrifiée à la pudeur c'est la belle aventurière nazie . C'est Tosca. Non seulement Marijac l'enveloppe toute entière d'une robe soutane encombrante mais, pire encore ! il la défigure. Comprenez qu'il lui balafre le visage de traits de plume pour la vieillir ! Car, selon le code de la famille Duraton, un monsieur d'âge mûr ne saurait fréquenter dans sa maison une courtisane de luxe sans y perdre la dignité de sa belle âme paternelle. Et reconnaissons que Hogarth dessinant la sexy Tosca aurait pu la classer parmi les pensionnaires du célèbre Salon KITTY. On ne va pas énumérer les multiples interdits présents dans le DRAGO pour enfants. C'en serait fastidieux. Signalons quand même que trois pages entières présentes dans l'ouvrage américain n'ont pas été reproduites par Marijac. Il s'agit du moment érotique pendant lequel l'impudique Tosca s'essaie à exciter sexuellement le jeune DRAGO – encore puceau ? - en espérant pouvoir lui chaparder une statuette dont la signification phallique n'échappera pas à l'esprit vicieux que vous cachez sous un masque de fonctionnaire timoré.

 

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Deux images dont l'une trahit la présence émoustillante de sa voisine. Devinez laquelle.

 

Docteur Jivaro

11/01/2014

Les Tarzanides du grenier n° 48

De quel R.O. de BD ne parlerez vous pas t'aujourd'hui ? C'est dit : je retarde à semaine prochaine mes propos sur un jeune gaucho d'Argentine que nous ne rangeons en compagnie des Tarzanides que par son scénariste et dessinateur : HOGARTH. 

Hogarth, l'américain Burne Hogarth, mort en 1996, à Paris, alors qu'il était l'invité d'honneur du salon BD d’Angoulême. 

Quant à son personnage, il s'agit de DRAGO (1945) dont la première version française fut tôt publiée en 1947 dans un magazine pour enfants dès le lendemain de la seconde guerre mondiale : COQ HARDI.  

 

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Traduction espagnole, Barcelone. 

 

 

Lorsque le fils rebelle de la riche maison des Delombu, tombe la chemise, la musculature d'un Tarzanide adolescent apparaît, s’exhibant. De quoi faire un envieux chez le gringalet de la famille d'à côté. 

 

Docteur Jivaro



04/01/2014

Les Tarzanides du grenier n° 47

 

Dans le cours de l'année 1950, en France, le Ministre de la Justice recommanda aux ligues familiales catholiques ainsi qu'aux associations communistes de modérer leurs attaques contre les bandes dessinées lorsque celles ci n'obéissaient ni au Vatican ni au Kremlin. Leur cible principale, la plus détestée, c'était TARZAN. La calotte papiste et le camarade athée marxiste voulaient absolument se faire la peau pas même velue de cet « homme singe ». Souhaitaient-ils s'en faire un abat-jour ? Deux années plus tard, ils finirent par réussir, non pas en abattant le fils de Kala dans un duel loyal mais en le sabrant dans le dos. Ils obtinrent que son éditeur Del Duca ne disposât plus du droit d'acheter à prix modéré les quantités nécessaires de papier  pour une fabrication imprimée permettant une vente bénéficiaire.  

 

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Le numéro 293 (3 mai 1952) est le dernier de la deuxième série de l'hebdomadaire TARZAN.

Ici, la protestation en page 3 de l’Éditeur Del Duca.



 

 

Ce numéro 293, réduit à quatre pages contenait le numéro 131 de L’INTRÉPIDE.

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Les séries BD habituellement présentes dans TARZAN s'y prolongeaient, mais pas longtemps pour plusieurs d’entre elles. Arizona Bill, Alante, et l'autre, le Don Winslow y perdirent leur vie dès le numéro 135. Par contre Nat, Rocky Rider et Buffalo Bill y poursuivirent leur carrière. Buffalo Bill, en particulier, mérita notre enthousiasme d'enfance. Commencé dans le numéro 16 de TARZAN en 1946, il prolongea ses aventures tumultueuses jusqu'à finir par s’essouffler dans deux épisodes « La ville interdite » et le « Secret de Clever ». - 1959 ?. (J'ai la flemme de rechercher les dates précises).

  

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année 1946.

 

En 1953 (28 mars) Cino Del Duca fit une tentative pour republier un TARZAN hebdomadaire de 12 pages et de grand format – 28 X 38 cm – dans lequel Buffalo Bill rebaptisé Duck Hurricane occupe toujours les deux pages centrales, mais dessiné par Cossio et non pas par Giffey. Il n'y eut que 31 numéros dont 7 numéros sous un format diminué – 18 X 27 cm – proche du format du réglementaire « cahier d'écolier ».

  

Docteur Jivaro

 

28/12/2013

Les Tarzanides du grenier n° 46

YAK « suite en guise de final »

 

Quoique obtenant grand succès auprès des enfants du début années 1950, YAK se limita seulement à 6 numéros personnalisés. Ensuite, il fusionna avec un autre titre – BRIK – formant en duo BRIK-YAK qui s'étira sur 73 parutions mensuelles.

 Ce fut donc dans le numéro 19 de BRIK que se prolongèrent les exploits fabuleux de YAK.

 

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Ici, YAK se débarrasse des « Hommes volants » mais se retrouve capturé par les survivants d'une Égypte antique a laquelle, soit dit en passant, Israël est redevable de la naissance de Moïse. YAK réussira t'il a échapper à une séduisante princesse nommée comme par hasard Neferti ? Vous le saurez au prochain numéro, alors ne le manquez pas, petits amis lecteurs.

 Les aventures de YAK étaient dessinées par Cézard (1924-1977), lequel ne connut une vraie popularité qu'en changeant complètement de style. Il fabriqua Arthur le Petit Fantôme, d'un dessin humoristique plus laborieux que décontracté, et cela pour l'hebdomadaire VAILLANT, qui servait de relais pour le Parti Communiste auprès de nombre de gosses de l'école laïque.

 Ce numéro 19 de BRIK-YAK, important puisque doté d'un format de transition, n'est pourtant pas le plus recherché par les collectionneurs, ceux-ci lui préférant le numéro 4 du seul YAK.

 

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« Les dieux du stade » en est le titre retentissant. Publié en janvier 1950, ce titre fait écho à un film allemand d'époque et réalisé comme reportage grandiose des jeux olympiques qui se tinrent dans Berlin, année 1936. Une certaine Léni Riefensthal, alors fameuse par sa beauté autant que par ses étreintes galantes réelles ou inventées, signa ce chef d’œuvre cinématographique pour un troisième Reich qui promettait de durer mille ans.


 

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Fragment du n° 507 de CINEMONDE (7 juillet 1938). En page 2 le commentaire assez bref est signé de Maurice BESSY.

 

Ne croyez pas que nous nous éloignons ainsi de nos amis les Tarzanides. Nous restons en plein dedans, plutôt. Car pendant les jeux olympiques de 1936, un jeune athlète américain gagna la rude épreuve du décathlon. Il se nommait GLENN MORRIS. Et c'est lui qui endossa pour Hollywood le rôle de TARZAN dans « Tarzan's revenge ». On attribua même à ce grand garçon blanc vainqueur, (sans doute applaudi par Hitler et Goering) – une liaison amoureuse avec … avec la fougueuse Leni Riefensthal précédemment citée.


 Parcourant le numéro 49 de BRIK-YAK, les petits lecteurs ressentirent une frustration : YAK, leur YAK n'était plus présent. En réalité YAK, encore existant dans le numéro 48, avait cessé depuis longtemps de ressembler au puissant YAK de la première mouture. Il était devenu une homme normal. Il ne s'aventurait plus dans des pays fantastiques, et plus aucun monstre ne menaçait de le dévorer tout crûment. Il ne se heurtait désormais qu'à des adversaires communs, ceux du coin de la rue. C'en était bien décevant. Et, peut être pire encore dans sa déchéance, les jolies filles qui le faisaient jeter aux lions lorsqu'il dédaignait de les aimer, elles avaient toutes disparues, elles aussi.

 

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Sur le devant de la large poitrine, une énigme ; quelque chose comme un « code barre » unique parmi les personnages de BD pour la jeunesse. N'est- ce pas que nous pensons aux chiffres romains ? Quoiqu'il en soit ces symboles n'existent pas dans le premier épisode ; ils n'apparaissent que pendant le deuxième numéro (5 novembre 1949). Et pourtant, nous les voyons sur le dessin colorié de la couverture du numéro 1 (5 octobre 1949). Ce qui semble indiquer que cette couverture du numéro 1 n'a été réalisée qu'après les planches dessinées pour le numéro 2.

 En 2009, surprise ! Une réédition format d'origine des exploits de YAK est entreprise par les « éditions du bleu et noir », la gérance étant assurée par Jean Antoine Santiago*. Chaque exemplaire, 10 euros. Initiative courageuse lorsqu'on sait que ce genre de produit n'est guère accessible que dans de rares librairies spécialisées.

 

Docteur Jivaro

*editionsdubleuetnoir.e-monsite.com

21/12/2013

Les Tarzanides du grenier n° 45

L'ensemble de cette image est influencé par les travaux de Hogarth, lequel succéda à Foster dont il amplifia le style pour couronner d'une réputation mondiale TARZAN.

 

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Dans ce dessin qu'ici nous trouvons isolé de la BD à laquelle il appartient, les motifs en sont tous influencés par Hogarth. La grosse branche tordue, noueuse et saccadée dans son parcours ; le personnage acrobate lancé en plongée (doté d'un bras gauche surdimensionné) et formant comme la pupille d'un œil géant délimité tout autour par l'abondance des feuillages … etc, etc. Mais surtout, une erreur fréquente dans les illustrations populaires : la liane est suspendue à la cime des arbres alors qu'en réalité toute liane possède sa racine dans le sol. Elle monte, ne descend pas.

 

YAK n'est pour ainsi dire jamais mentionné parmi les Tarzanides. Cependant, beaucoup des péripéties auxquels il survit offrent des ressemblances avec celles du héros de Burrough. Même si Yak ne se présente pas quasi dénudé, n'ayant pour seul vesture qu'un pagne de pudeur auquel s'accroche un couteau-poignard, symbole d'une indépendance que l'adolescence gagne au détriment du père. Dans le domaine d'une royauté débutante, on hérite peu, on usurpe beaucoup. 

 

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Couverture numéro 1 de Yak, 1949.

 

Aujourd'hui, chez nos enfants gavés de surhommes et d’animaux fantastiques (au fond ce sont les mêmes), l'existence révolue des dinosaures est devenue comme contemporaine. Il n'en fut pas de même pour nous qui naquîmes pendant l'affrontement armé entre américains et japonais (d'où résulta la seconde guerre mondiale). Les « Lézards terribles » étaient alors rares, de peu d'importance dans les scénarios de la bédé. Ce qui explique que cette couverture de grand format numéro 1 de YAK – 1949 – impressionna fortement les petits écoliers de la quatrième république. Scandalisant en même temps – eh, oui ! - nos vieux instituteurs dont l'enfance ne fut souvent amusée que par « Zoé Plouf, femme à poigne » ou encore « Le bain de pieds de Monsieur MILIBAR » - Faites bien dodo les petits n'enfants !

 

Docteur Jivaro

 

Semaine prochaine, nous rappellerons les mutations dévalorisantes qui frappèrent YAK, celui-ci mutilé par l'infecte censure 1949.

 

14/12/2013

Les Tarzanides du grenier n° 44

C'est au départ de son numéro 1 (année 1972) que SAGEDITION permit aux enfants vieillis que nous sommes, de connaître en entier plusieurs des épisodes de TARZAN longtemps demeurés incomplets en France.

 

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Bimensuel n° 1 Fragment d'un dessin signé Russ Manning.

 

Extraite du numéro 101 (année 1948) de l’hebdomadaire TARZAN, l'image ci-après peut servir à exercer notre sens de l'observation. Tel un jeu des 7 erreurs. Toutefois, en réalité il ne s'agit pas d'erreurs ; s'agissant essentiellement du double effet d'une censure.

 


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Dessinée par Dann Barry puis mutilée afin d'être imprimée chez Georges LANG pour le numéro 101 de Tarzan, année 1948.

 

 

Comparons la partie droite de cette image « à la française » avec cette même partie telle qu'elle apparut en 1947 dans des journaux américains.

 

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Vignette américaine non censurée et finalement recadrée dans le numéro 9 du bimensuel Tarzan, année 1973.



 

Un poignard dont le manche déborde est enfoncé dans la gorge du Docteur Warrick. Cette arme est absente dans l'interprétation française. Mais en la supprimant, on a créé du vide derrière elle. Le personnage au loin s'en est retrouvé manchot du bras côté cœur. La réédition à tout simplement négligée de corriger l'anomalie.

 

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Comme vous le voyez, la REINE TIRA est une bien jolie jeune femme. Raison supplémentaire pour que les dites « bonnes mœurs » lui fassent endurer l'outrage que la pudeur inflige à l'anatomie humaine.

 

Dans les années à venir, si notre belle Tira ose ramener ses miches, on vous l'enveloppera toute entière dans un niqab

 

Docteur Jivaro