06/02/2020
Tarzanides du grenier n° 402
KIRK DOUGLAS
Nous semblait que Kirk Douglas était déjà mort au moins trois fois : Une fois à cause de Spartacus (1960) une deuxième fois avec El Perdido (1961) et la troisième sous le poison d'un Reptile (1971). Sans compter son trépas dans le rôle de Van Gogh qui d'une pâte picturale épaisse s'imaginait sculpter le soleil sans ombres dans un champ de blé.
A tous les coups la vraie gueule de l'emploi. La fossette creusée en pleine chair du menton compte beaucoup pour gagner l'enthousiasme des spectateurs.
Kirk ayant souvent incarné des rôles dans le western nous avons essayé de trouver un de nos dessinateurs de BD qui se serait inspiré de la physionomie de cet acteur disparu à cent trois ans. Puisqu'il y eut un giraud de l'écurie de Jijé qui attribua à son fictif Blueberry la tronche de J.P. Belmondo. Donc rien pour l'instant, pas de résultat, nos recherches n'étant qu'improvisées.
Toutefois dans le bi-mensuel FAR WEST publié par les Éditions Mireille sous la direction d'un Jacques Dumas célèbre sous le pseudo MARIJAC, des résumés de films accompagnés de quelques photos existent, que les amateurs peuvent consulter dans les numéros 8 et 20 des années 1955 et 56.
Doc Jivaro attire votre attention sur l'illustration toutencouleur du numéro 8 : Une vacherie de bagarre. Les couvrantes de nos illustrés d'avant hier savaient accrocher le regard du chaland qui passe. Aujourd'hui, c'est impossible à exhiber à la devanture d'un kiosque, l'actuelle censure en France démocrasseuse étant plus mutilante encore que celle passée de la décennie des années cinquante.
Doc Jivaro
17:53 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, People, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kirk douglas, journal far west, marijac, éditons mireille, jaques dumas, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro, cinéma spartacus
30/01/2020
Emilio Zola - Dreyfus - Roman Polanski
16:41 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Film, Histoire, Journaux, Justice, Media, Moeurs, People, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : roman polanski, valentine monnier, samanta geimer, pédophilie, nominations césar 2020, cinéma, j'accuse, le petit journal illustré
21/01/2020
Tarzanides du grenier n° 398
Pendant la petite semaine à venir vous pouvez apprécier sur Ciné Classique un commentaire agrémenté d'extraits de films hollywoodiens, l'ensemble intitulé "Le Mythe de Tarzan".
Weissmuller, évidemment ! occupe une place de choix ; mais nous ne doutons pas que bien des dames vieillissantes d'aujourd'hui préfèrent garder souvenir du très beau Lex Barker incarnant le héros des romans de Burroughs.
Pour ce qui est du mythe de l'orphelin anglais adopté par une horde de grands singes dans une jungle bordée d'un océan, il existe un aspect souvent négligé par les commentateurs. Je veux parler d'un exploit inouï, aussi incroyable qu'est incroyable la virginité éternelle d'une juive prénommée Marie. Mais tout de suite observons les six images d'en dessous.
(Images arbitrairement décalées pour former un rectangle)
Et constatons qu'à peine adolescent l'enfant sauvage est studieux. Il apprend à lire, à écrire et à compter - et même à dessiner ! sans l'aide d'aucun éducateur. Le bilan en est : les muscles d'Herakles combinés avec le cerveau de Newton. Et plus fort encore que Newton puisque ce dernier eut besoin de professeurs pendant son apprentissage. Doc Jivaro vous le garantit : le vrai mythe de TARZAN c'est que celui-ci comprit l'arithmétique sans y être obligé dès l'âge de cinq ans par l'institutrice Mademoiselle Lesage.
Les illustrations présentes ici proviennent de TARZAN, hebdomadaire n° 131 de mars 1949 ; donc peu de mois avant le vote de la sinistre loi de juillet 49 par laquelle communistes staliniens et catholiques de Pie XII se firent responsables du déclin des bandes dessinées françaises durant toute la décennie des années cinquante.
Doc Jivaro
17:52 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tarzan, loi de juillet 1949, ciné classique, weissmuller, lex barker, herakles, bandes dessinées anciennes, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
19/12/2019
En marge de nos problèmes sociaux
STAR WARS :
ANNONCE DU DERNIER ÉPISODE
BAR ZING :
BIENTÔT LE FINAL ?
Croyez le ou pas, Doc Jivaro n’a jamais assisté à l’un des épisodes de votre STAR WARS. Tout au plus à t’il entrevu sur son écran de TV quelques bonhommes agitant des tubes de néon décrochés d’un plafond. Ce que les fanas du genre nomment des sabres-laser.
De tels machins à faire des moulinets payés à grands coups de dollars, auront toujours devant Bar Zing moins d’importance que le bâton taillé dans un noisetier dont il se servait pour se frayer un passage à travers un groupe d’oies dans le sentier qu’il empruntait pour accéder au cimetière de Parsac en Creuse.
- Et qu’allait-il faire votre Bar Zing dans un cimetière alors qu’il n’était qu’un gamin de six ou sept ans ?
- Il allait, ne vous en déplaise, changer l’eau de trois ou quatre vases dans lesquels l’une de ses deux grand-mères avait mis des fleurs coupées. Oui, c’était ainsi chez les barbares d’hier : les morts se reposaient dans un grand jardin fleuri tout à côté du potager des vivants.
Ryal
15:14 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : star wars, geoges lucas, saga galaxies, la force est en toi, bar zing de montluçon, parsac en creuse
06/11/2019
Ruinés, victimes du capitalisme inhumain
12:06 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, Justice, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : levallois -perret, balkany, 500 000 euros caution, eric dupond moretti, isabelle balkany, j'ai tué raspoutine, robert hossein
19/10/2019
Tarzanides du grenier n° 382
Bien sur que Bar Zing alias Doc Jivaro savait que ce DVD existe depuis 2004 ; mais le respect en présence des romans signés E.R. Burroughs l'empêcha d'acheter le produit industriel Walt Disney. Par contre, Il se le laissa volontiers offrir par un voisin de table lors d'un repas tête de veau à Bizeneuille, treize kilomètres de Montluçon en direction de Vichy.
Walt Disney excella toujours à infantiliser l'enfance en refusant à celle-ci tout instinct de sexualité. Voyez le petit bonhomme Tarzan qui cache déjà son petit zizi dans une jungle naturellement obscène de plumes et de poils. Bref ! la cause est tout de suite entendue : c'est l'enfance d'un héros, surtout pas celle d'un Éros.
L'excellent dessinateur Harold Foster lorsqu'il nous transmit en bandes dessinées les aventurlures de l'enfance de Tarzan ne se conforma pas à l'hypocrisie bigote : il arrondissait le jeune fessier de John Greystoke, à croire qu'il en était à répondre à l'antique attirance que les grecs du temps de Socrate ... etc, etc.
Si vous n'êtes pas à l'arrêt sur le quai d'une gare SNCF à cause d'une grève qui violente le Service Public, je vous souhaite un bon samedi. Tiens, j'y pense : à Montluçon côté rive droite de la rivière Le Cher nous avons une impasse de la Grève. Mais celle-ci n'a rien de politique en rappelant les bords jadis caillouteux de notre cours d'eau familier. Remarquez que nous avions aussi une rue du Pet-en-l'Air. Une rue aujourd'hui remplacée par la rue du Furet. Comme quoi nous avons échappé à une rue de la Civette, si vous sentez ce que je sous-entends !
Doc Jivaro
18:02 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan enfant, e.r. burroughs, harold foster, censure, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing de montluçon, walt disney