17/07/2020
La ZIZI avant le ZIZI
Bar Zing en était à se questionner : quel sujet aborder ce vendredi ? ... La télé annonçant d'une certaine Zizi Jeanmaire la mort, ça y était, le sujet était donné !
Quel âge Bar Zing comptait-il quand le cinéma du passage CINEMONDE, boulevard de Courtais dans Montluçon affichait pour programme FOLIES-BERGERE, film d'Alain Decoin ? 13 ou 14 ans ? A ce moment là la double syllabe ZIZI n'évoquait pas la chansonnette coquine créée par Pierre Perret et dont l'une de nos tantes bigotes se scandalisait d'avoir appris que le refrain était parfois chanté en famille à la fin du repas de communion catholique.
Mon père parlant de la danseuse populaire la surnommait Zizi jambes-en-l'air. Peut être cela lui rappelait-il ses vingt ans avec ses copains lorsqu’ensemble ils appelaient Joséphine bat-des-fesses la talentueuse Joséphine Baker du tam tam et des bananes ; et que les jeunes gens entraient par la porte ouverte dans l'une des maisons closes de la Troisième Raie-Publique Quai Louis Blanc ou Quartier de La Treille montluçonnais.
Madame Zizi Jeanmaire s'est surtout rendue célèbre en chantant : Mon truc en plumes. Ce qu'aurait pu chanter Sitting Bull et sa belle crinière d'oiseaux morts.
Et ça ne s'invente pas : Zizi Jeanmaire est décédée à l'âge de 96 ans.
96 c'est le nombre qui dans le désordre donne 69.
Imaginez donc ça mesdemoiselles !
Bar Zing
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15/07/2020
Tarzanides n° 439
En guise de suite au numéro 438
Cette nuit écoulée le Petit Jésus nous a modifié le ciel. Hier l'était solaire. Aujourd'hui en matinée c'est la dégringolade. Une pluie drue, verticale. Après cette saucée il ne faudra pas écraser les escargots qui vont ramper dans l'escalier extérieur.
J'ai bien vérifié : William Juhré, l'un des premiers à avoir converti en BD certains des romans TARZAN, n'apparaît pas dans le quatrième volume de l'éditeur Graph Zeppelin. Il n'apparaît pas là où nous devrions le trouver après Rex Maxon, Foster et Hogarth, années 1936 à 1938.
De mon côté pendant ma scolarité je ne connus que quelques unes des planches BD créées par Juhré et je ne les connus qu'en ignorant l'identité de l'artiste car celle-ci n'est pas imprimée dans les numéros mensuels 18 et 20 de 1947 des Éditions Mondiales.
Ce fut donc Francis Lacassin, plus tard, beaucoup plus tard et dans la revue trimestrielle BIZARRE de 1963 qui m'informa de l'existence de William Juhré dont il écrivait que l'originalité graphique venait d'une "dilatation des pupilles" chez les personnages. Sans blague ?
Dans la grande planche BD ci-dessus prélevée dans la page centrale de l'hebdomadaire HURRAH ! année 1940, se vérifie une fois de plus la loi de guerre par laquelle Lord John Greystoke protège son existence : on ne doit jamais laisser vivant un ennemi derrière soi.
Enfin la couverture numéro 18 de 1947 des Éditions Mondiales montre un agencement pour le moins incongru : ne croirait-on pas que TARZAN bloque sans sa main droite le projectile qui vient de traverser le crâne du noir ?
Allez : bonne soirée à tous !
Doc Jivaro
17:56 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, william juhré, francis lacassin, editions mondiales, bandes dessinées de collection, doc jivaro, tarzanides du grenier
06/06/2020
Tarzanides n° 429
A vrai dire et, même, à dire vrai, les scénarios BD ayant pour sujet le racisme étaient rares pendant ma jeunesse. Inexistants, presque. D'où une exception remarquée par les collectionneurs, celle présente dans les aventurlures de FANTAX ; grand cagoulard imaginé par Pierre Mouchot et Marcel Navarro en 1947.
La collection FANTAX s'édita sous deux séries l'une de 39 numéros, l'autre - datée 1959 - de 9 numéros.
Ce sont les numéros 13 et 14, tous deux de l'année 1947 qui parurent avec le KU-KLUX-KLAN pour moteur principal. Signalons qu'à ses débuts cette organisation sudiste n'apparut que comme une grosse farce pour noctambules fêtards, farce fabriquée par une demi-douzaine d'officiers démobilisés de l'armée sudiste. Les États du Nord vainqueurs venaient d'abolir l'esclavage mais n'avaient absolument pas prévu d'organiser du travail salarié pour la multitude des familles noires affranchies. Aussi nombre d'anciens esclaves trouvèrent t'ils commode avec l'aide de trafiquants nordistes, de détourner des parts de l'argent venu du Nord et destiné à la reconstruction des villes sudistes ravagées par les "colonnes infernales" déléguées par les politiciens démocrades du Nord. C'est en ripostant à ce pillage financier que le K.K.K. se politisa jusqu'à utiliser la calomnie et l'assassinat, armes nécessaires à quiconque veut s'emparer d'un pouvoir politique.
Mais dans l'histoire vécue par FANTAX, nous apprenons, ainsi que nous le montre la couverture du numéro 14, que les messieurs du K.K.K. sont de races différentes, chinoise, noire, ou encore d'ethnies diverses hindoues ou turques, etc. Inattendu, surprenant, non ?
Doc Jivaro aura sûrement l'occasion de parler plus en détail des deux numéros FANTAX et, en attendant, il propose ce petit article paru dans SPIROU numéro 604 du 10 novembre 1949 : l'un des très rares commentaires destinés aux enfants, à l'époque et relatifs aux fanatiques du Klan de Jim Crow et du cinéaste Griffith (Naissance d'une Nation).
Doc Jivaro
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04/06/2020
Cette année 2020
15:48 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Moeurs, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival de cannes 2020, wes anderson, spike lee, charlie chaplin
31/05/2020
Tarzanides n° 428
- Tu sais, la prochaine fois, tu mettras trois O en écrivant le mot salon.
Cette voix c'était celle du père Martin qui m'interpellait du haut de son bureau en hauteur sur une estrade. Une envolée de rires charognards s'abattit sur mon dos de futur Buffalo Bill. J'avais effectivement écrit saloon au lieu du salon réglementaire dans une dictée extraite de je ne sais plus quel auteur français. Sans doute rapportais-je ce saloon de la lecture d'une bande dessinée cow boy ou d'un film western récemment apprécié à cheval
sur un des fauteuils du cinéma l’APPOLO.
RIVER OF NO RETURN, année 1954
A onze ou douze ans, mes copains et moi devinions bien qu'une Marilyn
pouvait gagner des dollars sans grattouiller une guitare dans un camp de chercheurs d'or.
Dans le numéro 1 de l'INTRÉPIDE du quatrième trimestre 1948, le jeune KIT HODGKIN va être élu shérif de Prairie-Town ... Remarquons bien un seul F à la fin du mot.
Mais quelque temps après les aventurlures de Kit Le Petit Shérif sont rééditées par La SAGE dans une revue bimensuelle tous les deux jeudis, et l'on constate alors que le mot shériff est conforme à l'orthographe r'américaine. Qui plus est, la présence du drapeau yankee va être constante sur toutes les couvertures de cet illustré. Pour une édition publiée en France pendant la guerre froide et alors que Maurice Thorez sortait sa Jeannette stalinienne pour annoncer qu'il allait ouvrir les portes de Paris à l'armée soviétique, l'éditeur la SAGE ne manquait pas de courage.
Il y eut 168 numéros de grand format et 28 numéros de petit format tous bi-mensuels. Je vous laisse faire le total. Quant à la suite numérique hebdomadaire dans l'INTRÉPIDE elle s’étala depuis le 1 jusqu'au 421
Les scénarios du Petit Shériff d'origine italienne offrent des intrigues bien troussées, parfois épicées d'un humour empreint de jalousie féminine, en particulier quand LISA, la sœur de KIT, et FLOSSIE, la fiancée du même KIT se reprochent mutuellement de na pas suffisamment protéger le trop téméraire Petit Shériff de Prairie-Town.
Doc Jivaro
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19/05/2020
Piccoli Michel est mort
12:33 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, Journaux, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marco ferreri, piccoli michel, la grande bouffe, andrea ferreol cannes 1973, cinéma