01/02/2019
36 quai des Orfèvres : il n'y a plus de France
Roman polar
Georges .imenon
MAIGRET OSE AFFRONTER #ME TOO
12:03 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, Justice, Littérature, Media, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anglaise violée, policiers condamnés pour viol, mi too, 36 quai des orfèvres, georges simenon
14/11/2018
Mercredi n'y a pas école - y a le cinoche
11:23 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Education, Film, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les chatouilles, pédophilie, gérontophilie, andréa bescond, clovis cornillac, lewis carrol, the water babies, angleterre victorienne, cinéma
10/11/2018
Les Tarzanides du grenier n° 323
Au soir de ce soar, 22 H 10, sur Ciné+Classic, le retour d’une de nos vieilles connaissance du cinéma des salles obscures françaises. Lemmy Caution ... Pardon : Eddie Constantine.
La Môme Vert-de-Gris
Pas un chef-d’œuvre du cinéma pour intellos mais le titre doit retenir notre attention pour deux raisons : il fut le numéro UN publié dans la célèbre collection Série Noire de chez Gallimard ET EN MÊME TEMPS il fut le film qui lança définitivement Eddie Constantine dans le 7ᵉ Art.
La sculpturale Dominique Wilms débutait pareillement, elle, qui ondulait dans une robe-fourreau habitée par une sirène sur deux jambes. (De quoi faire s'aggacer la Schiappa de service !)
D'aucuns savent, d’autre pas, que Lino Ventura servit de modèle involontaire pour un personnage Bédé : BLACK BOY (créé par Chott) et que le lieutenant Blueberry dessiné par Gir-Giraud s’inspirait de la physionomie de Jean-Paul Belmondo. De mon côté, j’ignore encore si Eddie Constantine prêta son visage à tel ou tel héros de la bande dessinée française. (Exista un pocket italien SADIK dans lequel nous reconnaissons volontiers Lemmy Caution).
Regardez à gauche, rien ne manque : les petites pépées et le lampadaire
devenu dès son installation l'objet-symbole des nuits prostitutionnelles.
Vous voyez bien que certaines images d’annonces publicitaires pour des films font penser aux manières graphiques de bande dessinée.
Alors n’oubliez pas à 22 H 10, ce samedi, le rendez-vous avec Dominique Wilms.
- Âgée de 88 ans ?
Doc Jivaro
18:47 Publié dans Arts, BD anciennes, Cinéma, Film, Media, People, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : série noire gallimard, bernard borderie, dominique wilms, rancho black boy, eddie constantine, tarzanides du grenier
01/11/2018
Toussaint. LA Toussaint, Feste de tous les saints.
Ne nous y trompons pas pourtant : ce jour n’a pas été établi pour fêter tous les saints connus mais pour ne pas oublier de fêter aussi tous les saints inconnus.
Quant à Halloween … Cette gesticulation macabre que les commerçants rendent amusante par la mascarade et la peinturlure, permet aux gamins de feindre une menace : donne-moi des bonbons sinon je te jette un mauvais sort ! Est-ce une de préparer l'avenir : « ton fric ou je te tue ! ».
Pas plus tard qu’hier soir, comme nous sortions notre poubelle, mon épouse et moi avons été abordés par trois gamines bien polies. Elles ne nous ont pas demandé des friandises, elles nous ont demandé de l'argent.
Je parie qu’elles viennent des HLM de la cité Pierre Leroux.
– Ah ! ça y est ! on dit du mal d’une cité populaire
Non Monsieur. Mais dans nos rues bâties de maisons pavillonnaires, il n’y plus d’enfants. Il n’y a plus que des vieux qui s’attardent.
Votre nuit des morts vivants me redonne à penser aux fresques ainsi qu'aux tympans de nos églises anciennes où s'exposent un Jugement Dernier. Vous avez connu ça : on ne ressuscite que pour être jugé par de dieu d’Israël, à ce qu’affirment les chrétiens. Alors regardez un des jugements derniers. Le plus fameux d'entre eux, c'est celui réussi par Michael Ange. Regardez mieux : Il n’y a aucun enfant. Bizarre, non ? Existe t'il un texte ayant traité sinon expliqué cette absence d'enfants dans presque toutes les scènes figuratives du « Jugement Dernier » ?
Aujourd’hui comme le veut la tradition, allez vous voir vos morts ? Ne serait-ce que pour déposer sur leurs tombes un de ces bouquets de fleurs dont l'espèce automnale échappe souvent à notre orthographe.
– Tu ne viendras jamais nous voir quand nous serons morts j’en suis certaine.
Elle avait raison ma grand'mère paternelle. Elle qui, jusqu’à ses dernières journées, allait chaque dimanche matin fleurir le caveau de ses deux frères.
Je vais vous dire : pour moi les morts se gardent bien au tiède dans notre tête, notre mémoire.
Ça t’évite de prendre la peine de te déplacer jusqu’au cimetière.
– C'est vrai. Mais ce qui est vrai tout autant c’est que, selon mon imagination mon père, ma mère et deux de mes grands parents morts ne s’ennuient jamais sous terre : ils jouent aux cartes à jouer dans d’interminables parties.
Leurs anciennes parties de Manille ou de Belote restent pour moi les moments les plus pacifiques, les plus heureux de notre existence familiale disparue.
NOSFÉRATU
Fantôme de la nuit
« Film muet. Année 1922.
Friedrich Wilhelm Murnau avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim »
Dracula est muni de longues incisives, non pas de canines C’est un rat ; ce n’est ni un tigre, ni une hyène. Il suce le sang d’une viande humaine qu’il ne dévore pas. Né dans la noblesse des montagnes de Transylvanie, entre nos chrétiens autochtones et les Turcs Ottomans sans cessent envahisseurs de l'Europe, Vlad l'empaleur ne jouissait que des hurlements d'agonie de ses victimes.
Ryal
12:14 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Consommation, Education, Littérature, Moeurs, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fête de la toussaint, nosfératu fantôme de la nuit, friedrich wilhelm murnau avec max schreck, gustav von wangenheim, jugement dernier michael ange, halloween, souvenirs d'enfance
20/10/2018
Tarzanides du grenier n° 320
Samedi précédent, Doc Jivaro a cité l’ancienne revue CINÉMA 71 sans en présenter l’illustration de couverture. Un manque dont il se corrige dès après la fin de ce court paragraphe.
L’énergique athlète blond à califourchon sur l’encolure d’un « monstre antédiluvien » et s’apprêtant à casser le crâne de la bête, se nomme FLASH GORDON. Rapidement, dès les années qui suivirent sa naissance en 1934, il gagna ses galons de champion prestigieux d’une BD publiée des deux côtés de l’Atlantique.
Chez nous, il se francisa en GUY L’ÉCLAIR. La collaboration franco-allemande décidée en Octobre 1940 à Montoire stoppera momentanément la carrière de ce personnage présent dans l’hebdomadaire ROBINSON. Ce n’est qu’avec la victoire et l’implantation de troupes américaines dans quelques-unes de nos villes en 1945 que GUY L’ÉCLAIR regagna son droit de présence dans un journal français : DONALD (dimanche 23 mars 1947).
1ère planche dans DONALD N° 1
Cette fois ce n’est pas son créateur Alex Raymond qui en dessine les planches mais un de ses assistants : AUSTIN BRIGGS. C’est d’ailleurs sous cet aspect secondaire que les écoliers de mon âge apprécièrent ce héros BD et cela jusqu’au numéro 169 du dimanche 18 juin 1950. Car après cette date, GUY L’ÉCLAIR disparaît pour la deuxième fois, victime non plus d’un fascisme anti-américain mais d’un anti-américanisme fomenté par une alliance entre les églises et les cellules communistes staliniennes.
Les aventures de FLASH GORDON se moquent des lois physiques de l’espace temps telles qu’elles nous font exister; et les voyages interplanétaires que l'aventurier réussit appartiennent aux extravagances des rêves éveillés. Aussi ne vois je pas de « science-fiction » là-dedans ; je n’y vois qu’une fiction romanesque dénuée de toute référence scientifique. Un érotisme de pacotille jalonne les exploits de ce jeune homme dont toutes les jolies filles « tombent » amoureuses sans qu’il ait à jouer au joli cœur en leur présence.
L’abondance des bandes dessinées et la diversité de leurs opinions obligèrent nombre de commentateurs à faire valoir des arguments pour et des arguments contre. Ainsi, dans CINÉMA 71 des extraits d'Umberto Eco dénoncent une présence d’extrême droite dans les bandes dessinées. Mais dans NOTRE EUROPE N° 50 de janvier 83, Louis Jeancharles s’alarme d’une décadence de l’Occident en partie due à l'influence de bandes dessinées de gauche.
Et vogue, vogue l’ancestral Dragon des Mers.
Doc Jivaro
18:28 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : donald, cinÉma 71, flash gordon, guy l’Éclair, louis jeancharles, octobre 1940 à montoire, alex raymond, austin briggs, umberto eco, notre europe, dragon des mers, bandes dessinées anciennes
19/10/2018
Cinéma et politique 1962 : LAWRENCE D'ARABIE
1995 : Le message
11:41 Publié dans Actualité, Cinéma, Dessin humoristique, Economie, Film, Histoire, Media, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jamal khashoggi disparition, arabie saoudite, riyad, mohammed ben salmane al saoud, lawrence d'arabie, wahhabisme en france