10/10/2019
Les 12 coups de midi
WILLIAM FRÉDÉRICK CODY
1846 - 1917
Grand chasseur de lapins
était surnommé BUNNY BILL
Nous, "Les 12 coups de Midi" orchestrés par Jean-Luc Reichmann on ne s'en amuse qu'en replay.
Hier, à la question : "Quel gibier était chassé par Buffalo Bill ? une candidate a répondu sans plaisanter "des lièvres".
Paul l'indéboulonnable a failli en tomber dans les pommes, nous aussi.
17:05 Publié dans animaux, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, La vie des bêtes, Media, Moeurs, People, Séries télévisées | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : william cody, buffalo bill, 12 coups de midi, conquête de l'ouest, jean-luc reichmann, wild west show, tf1, séries télévisées
23/09/2019
N° 376 des Tarzanides
Affectons d'oublier les dangers du MEDIATOR et de l'IMMIGRATION, ce jour, pour rappeler que l'homme Chauve-souris de la Bédé mondiale, donc BATMAN vient de fêter ses 80 années d'existence terrestre.
Mais dans Paris-Pourri, les "fans" du milliardaire Bruce Wayne furent déçus : le fameux Bat-Signal du justicier de Gotham City n'apparut pas sur la façade des Galeries Lafayette des Champs Elysées, contrairement à ce qui était annoncé.
Ci-dessus, deux des vignettes du tout premier surgissement de Batman dans un des magazines BD en France, le 19 septembre 1946.
Doc Jivaro ne devrait pas manquer samedi prochain de parler plus en détail de ce phénomène ailé et noctambule auquel donnèrent naissance deux américains de 1939 travailleurs de base : Bob Kane et Bill Fanger.
A bientôt, donc.
Doc Jivaro
15:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : batman, bob kane, médiator, gotham city, bat signal, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
17/08/2019
Tarzanides n° 370
"C'est une vieille sonnette détraquée qui se croit le nombril du nouveau monde".
C'est un mot pas gentil du tout attribué à Salvador Dali nous donnant une caricature sur le cas de Pablo Picasso, vieux barbouilleur tout fier d'avoir été un des compagnons de route de Joseph Staline.
Doc Jivaro profite de ce portrait-charge pour vous montrer le fragment d'une photo sortie d'un des films où Lex Barker incarne, immédiatement après Johnny Weissmuller, le personnage fictif TARZAN. Mais si vous Imaginez que le nombril caché résulte d'un choix volontaire accompli par un costumier et accepté par le metteur en scène de "Tarzan et la Diablesse", film Hollywoodien années 50, vous êtes dans l'erreur. Car ce nombril caché obéit à une loi de censure alors exigée par un redoutable et redouté "Code Hays".
Hays, William Hays, sénateur américain, avait réussi en 1930 et avec l'aide d'un jésuite accompagné de comités de femmes bigotes à faire voter une loi interdisant de montrer le nombril des acteurs et actrices dans les cinémas des États-Unis. Lex Barker fut donc comme beaucoup d'autres acteurs, victime d'une pudibonderie à laquelle échappa pourtant, un autre TARZAN du cinéma : Glenn Morris.
Glenn Morris devait surtout sa célébrité occidentale au fait d'avoir remporté l'épreuve sportive du Décathlon pendant les jeux olympiques de Berlin en 1936 en présence du Chancelier du IIIe Reich.
Glenn Moris
Cette censure ne frappa pas uniquement les œuvres cinématographiques américaines : elle s'imposa également dans les bandes dessinées. Ainsi Burnes Hogarth, que ses admirateurs regardent comme le meilleur illustrateur des aventures de TARZAN, accepta t'il de soumettre son talent à la censure imposée par le Code Hays. Le nombril n'existe pas chez lui, et il semble même en avoir compensé l'absence par le développement charnel des hanches et du fessier du héros inventé par E. R. Burroughs : des hanches et un fessier de femme plantureuse.
Le plus amusant qui nous servira de terminus ici est sans doute d'apprendre que l'épouse de l'hypocrite Sénateur William Hays obtint le divorce en reprochant, entre autres perversités, à son mari de manifester de façon obsessionnelle un attrait érotique pour le nombril dans le huis-clos de la chambre conjugale.
Doc Jivaro
15:53 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : code hays, sénateur william hays, e. r. burroughs, burnes hogarth, lex barker, glenn morris, johnny weissmuller, salvador dali, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, cinéma
13/08/2019
Tarzanides n° 369
Tomates inodores autant qu'insipides. Moissons surabondantes mais sans faire baisser le prix au kilo de farine. Pesticides, conservateurs + ou - toxiques ... Mes grands parents paternels qui sont couchés sous une dalle sur laquelle se repose un crucifix, avaient pour habitude de jardiner en engraissant la terre avec du fumier fait maison. Ils cultivaient "Bio" sans savoir que c'était du "Bio". Tout au plus, pour se rassurer quant à la prochaine récolte, ils vaporisaient de la Bouillie Bordelaise sur les plantations. Le joli bleu de ce fongicide paraissait devant mes yeux d'enfant plus important que sa qualité de tueur de tous les parasites qui font enrager le plus important des parasites : l'homme.
Ce matin, j'ai tourné et retourné non pas la terre mais les pages d'un album VAILLANT daté 1952. Je me suis arrêté devant une photo de gamin, photo imprimée et dont la légende indique qu'il s'agit d' "Un petit Mitchourinien de l'Ain".
Mitchourine, trépassé en 1935, était le plus génial agronome de tous les temps puisqu'il savait que les résultats faramineux qu'il obtenait s'expliquaient par la philosophie sociale de Marx, Lénine et Staline tout autant que par l'expérience du praticien. Grâce à quoi, les fruits obtenus étaient des fruits géants de même que les légumes étaient, eux-aussi, frappés de gigantisme. En lisant ces choses, vous comprenez bien que les lois de la génétique énoncées par Georges Mandel ne sont que des subterfuges imaginés par le capitalisme afin d'exploiter les peuples.
Les deux images ci-dessus sont extraites d'une série Bédé dessinée par Poïvet et scénarisée par Lécureux : "Les Pionniers de l'Espérance", dans VAILLANT le journal le plus captivant. Nous constatons qu'une coccinelle, elle aussi, a amplement profité de la science du glorieux camarade Mitchourine.
Allons ! sans doute Doc Jivaro n'aurait-il pas écrit ces lignes s'il n'avait pas, hier soir, regardé sur l'écran TV et en replay le film "Good bye, Lenin !" réussi en 2003 par Wolfgang Becker et toute son équipe.
Doc Jivaro
18:47 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vaillant, poïvet, lécureux, georges mandel, un petit mitchourinien de l'ain, wolfgang becker, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, good bye, lenin !
09/08/2019
Mort de Jean-Pierre Mocky ...
14:47 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre mocky, jean-paul mokiejewski, cinéma, un drôle de paroissien, a mort l'arbitre, me miraculé
30/07/2019
Tarzanide intermède n° 364
Pendant la dizaine d'années d'avant la Seconde Guerre Mondiale existaient deux journaux pour la jeunesse, tous deux commencés en 1929 et tous deux sous la responsabilité d'un certain Jean Nohain ...
En 1938 (22 septembre) les deux journaux qui avaient fusionné, affichaient un numéro 463 qui offrait (et offre toujours pour les collectionneurs) une particularité rare : toutes ses images étaient dessinées par des enfants proches de l'adolescence.
Un garçon appelé Robert Perron et âgé de quatorze ans présentait, sans doute influencé par Jean Bellus, les deux personnages du cinéma américain Laurel et Hardy sous l'aspect d'une bande dessinée. Profitons en pour indiquer que ce duo comique n'apparut jamais en France dans un illustré ayant leurs noms pour titre. Oui : à la différence de Charlot. Et si vous tapez sur le clavier de votre ordi'acteur Robert Perron plusieurs homonymes apparaîtront. L'un d'eux apparaîtra même comme pédophile piégé par un journaliste dans Montréal en 2012. Ce fait divers nous amène à présenter une image publicitaire bel et bien réalisée dans le journal BENJAMIN de 1938. Une réclame pour la marque PETIT BATEAU, marque longtemps spécialisée dans la confection de petites culottes en coton pour fillettes et garçonnets.
Une de nos voisines trop âgée pour appâter le loup, a l'habitude, les jours de beau soleil, d'exposer du linge dans son jardin. On mentirait à qualifier d'érotiques ses sous-vêtements. D'autant qu'elle laisse pendre à une seule pince chacune de ses culottes blanches traditionnelles afin d'en cacher la forme "triangle des Bermudes" suggestive.
- C'est bien une précaution de vieille bigote ! m'a dit mon épouse.
Doc Jivaro
15:49 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal benjamin, jean nohain, robert perron, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, jean bellus