20/03/2021
Tarzanides n° 489
NUIT R’AMERICAINE
Réalisé sinon réussi par Truffaut (François) ce film français bourré de simulacres, de mensonges entre personnages tire son titre d’un procédé cinématographique visant à tromper le spectateur : lui faire croire qu’il assiste à une scène nocturne alors qu’elle se déroule en pleine journée. Pour obtenir cette illusion optique trompeuse, les techniciens d’Hollywood utilisaient différents filtres placés devant l’œil de la caméra pour uniformiser en les assombrissant les décors et les acteurs. Nous avons tous connu cette supercherie, notamment dans les westerns : Kirk Douglas, Alan Ladd, Mitchum, etc, etc, … Tous sous un soleil lunaire.
Cependant, le pays de Clémenceau et Landru utilisa dans des histoires en images colorées un procédé simple suggérant une ambiance nocturne, longtemps avant les simulations r’américaines. Vérifions ça dans un épisode des PIEDS-NICKELES daté du 23 avril 1914 (eh ouais : 1914).
Le bleu transparent domine et l’on sait que le bleu dans l’inconscient collectif de notre pays a comme une signification de peur (bleue) et d’aveuglement (n’y voir que du bleu). Une telle constante trouve peut-être son origine dans les antiques affrontements entre guerriers gaulois et légionnaires latins : les hommes et les femmes de la Gaule souvent entièrement nus pour batailler, se teignaient parfois de bleu le corps.
Dans les BD de notre jeunesse il se pratiquait aussi, pour suggérer la nuit la division oblique d’une image en deux parties : jaune, bleue. Par exemple, Buffalo Bill dessiné par René Giffey, du 13 janvier 1951 et dans Le Grand Magazine TARZAN.
Doc Jivaro peut bien évoquer ces publications anciennes mais la question aujourd’hui est la suivante chez les producteurs de BD américaines de Marvel : quel acteur va-t-on choisir pour incarner le super héros CAPTAIN AMERICA ? Ce personnage virtuel fut créé dès le début de l’entrée en guerre des Etats-Unis, affrontant simultanément et le IIIe Reich et l’Empire Japonais. Pourvu de lui conserver son bouclier rond invulnérable, les petits blancs décadents d’à présent sont capables de le présenter sous l’aspect d’un Mohammed Ali enroulé dans un tapis à prières, nouveau rouleau compresseur pour écraser tous les infidèles.
Eh bien ! Ça suffira. N’aggravons pas trop notre cas clinique.
Doc Jivaro
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15/03/2021
Les Césars 2021
CORINNE MASIERO :
L'est-elle encore fraiche,
Capitaine Marleau ?
Salement gonflés les cinéastes et autres intermittents du spectacle : ils exigent que vous leur rendiez l'argent alors que l'argent est celui des subventions, c'est-à-dire de nos impôts sans lesquels les cabotins et cabotines du fatras culturel de gauche devraient se contenter de boire l'eau du bain du bébé mal torché plutôt que du champagne pour leurs partouzes.
15:44 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Film, Journaux, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corinne masiero, capitaine marleau, césars 2021, subventions du cinéma, roselyne bachelot, jean castex, masiero et came
23/02/2021
Toujours week-end à Zuydcoote, Bébel ?
DUNKERQUE 2021
CONFINEMENT ?
Alors, tout le contraire de Mai 1940 ?
17:49 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Film, Histoire, Media, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belmondo, covid 19, dunkerque, confinement
15/01/2021
Trump dans :
16:09 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : censure par internautes, télé canadienne censure trump, maman j'ai encore raté l'avion, trump censuré
29/11/2020
Tarzanide n° 462
Lion d’Or (Le) dans la mémoire de la Cité Montluçonnaise c’est un établissement situé sur la rive droite de la rivière le Cher. On y dansait, on s’y restaurait et pendant leur jeunesse deux de mes tantes y avaient leurs habitudes durant la période dite « entre deux guerres ». Plus tard, donc plus proche de nous, lorsque j’étais adolescent, ma grand-mère paternelle me racontait que : « Marthe, elle dépensait le pognon de son mari pour faire la belle sur le boulevard. Puis elle venait me demander de lui prêter de l’argent pour l’aider à élever son fils. Remarque, je ne lui en veux pas : elle t’a fait cadeau de la petite voiture rouge dans laquelle tu pédalais à toute vitesse dans les allées du jardin. Tu te souviens ?
D’un autre côté, Le Lion d’Or permettait à mon père de faire un jeu de mots adapté à ma cervelle de cinq ans : « Ce soir on est de sortie : On va au lit on dort ».
The Golden Lion est un film muet daté de 1929. Muet et américain. J’en connaissais l’existence mais sans avoir assisté au déroulement de sa pellicule. Un replay fourni par Drive in Movie Chanel vient de d’éprouver ma patience, non pas à cause de la simplicité du scénario qu’à cause du bruitage sans tam-tam et beaucoup trop de piano.
A mon sens ce film doit être compris comme un documentaire de l’histoire du cinéma quant à ses techniques et non pas comme une œuvre d’art valable par son scénario.
Les connaisseurs des romans réussis par Burroughs ont toujours été étonnés par la présence d’une Betty Greystone dans ce film de 1927. Il s’agit d’une sœur soudainement attribuée à TARZAN, laquelle n’a jamais existé sous la plume du romancier Burroughs. Néanmoins, la tenue vestimentaire de cette demoiselle éphémère, col fermé du corsage et cheveux courts taillés « à la garçonne », servira à fixer le premier aspect de Jane Porter, épouse de TARZAN, dans les bandes dessinées américaines pour adultes qui suivront les films de 1927 et 1929.
Avec TARZAN et le Lion d’Or (1927) suivi de TARZAN The Tiger (1929), deux hommes de haute stature James Pierce puis Frank Merrill pensèrent sûrement avoir fixé définitivement la silhouette de l’homme singe Lord Greystone : un athlète sauvagement vêtu d’un short en peau de léopard suspendu à une bretelles bandoulière appuyée sur l’épaule gauche. C’est d’ailleurs ainsi que le représentèrent les bandes dessinées r’américaines dans leurs débuts, voyez-ça ci-dessus : à droite celle par Rex Maxon en juillet 1931 ; celle de gauche de Hal Foster en juin 1932.
- Et alors ?
- Et alors c’est Johnny Weissmuller qui fera disparaître la bretelle bandoulière tout en réduisant le méchant grossier short à un petit pagne suggestif qui ne manqua pas de séduire la jeune jolie Maureen O’Sullivan en l'an 1932.
Doc Jivaro
18:08 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing, doc jivaro, johnny weissmuller, maureen o’sullivan, james pierce, frank merrill, rex maxon, hal foxter
16/11/2020
Olivier Véran
12:12 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Journaux, Justice, Médecine, Politique, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : covid-19, olivier véran, pic épidémique, hold-up conspiration film, pierre barnerias