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18/03/2022

En marge de l'actu 2022

Le Con de La Rivière Kwaï 

(si z'on se réfère au film)

le c... de la rivière kwaï,seconde guerre mondiale,voie ferrée de la mort

Ce film anglo-r’américain lorsqu’il fut programmé dans Montluçon (en 1959) un copain dont le père était coiffeur, insista pour que nous allions en voir le spectacle. Je n’étais pas chaud mais :

 

- Nicole M … va venir avec nous. On va la placer entre nous.

 

Argument convainquant. Nicole M … portait au moins trois jupons amidonnés sous sa robe décorée « à la Vichy » la mode popularisée par une certaine Brigitte Bardot. En compagnie de cette Nicole nous n’allions pas passer inaperçus sur le Boulevard de Courtais du dimanche après-midi. Mais dans quelle salle de cinéma le film ? Était ce la Rex ou Les Variétés ?

 

Hello ! Le soleil brille, brille … la chanson sortait du Juke box à coups de pièces de 20 cts dans les bistros-bars. Ca ne m’intéressait pas. Mon début à l’école des Beaux-Arts me rendait accro au jazz avec pour entrée en scène le negro-spiritual, ce dont j’allais vite me débarrasser dans les deux trois années suivantes.

 

Hier soir j’ai eu un coup de nostalgie et j’ai revu en streaming (parlez-vous franglais?) Le Pont de la Rivière Kwaï sur mon écran TV. Je me suis posé quelques questions et notamment quel était réellement cet officier japonais nommé « Saïto » qui finit par se mettre au service de ses prisonniers ? Comme quoi, si j’en crois le film, on ne devrait jamais choisir pour gradé de troupes militaires un artiste raté. D’où remarquons que c’est en quittant l’armée allemande qu’un certain Adolf H … réussit à se faire nommé Chef Suprême de la Wehrmacht.

 

Hello le soleil brille, brille … Marre de cette rengaine !

 

Ryal

06/03/2022

POUTINE va attaquer Odessa

 

« Pas mal, pas mal mais 

je vais vous refaire la séquence en mieux

avec toute une pouponnière »

Vladimir

 

Landeau 2.jpg

 

 

28/02/2022

Pas de printemps pour Vladimir

 

DEPARDIEU se russifie

MAIS ...

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21/01/2022

TCM Cinéma

 

L'Retour d'une Orange Mécanique

Commedia dell Arte

de  Pinocchio à Charlot

Orange-mécanique-TCM.jpg

12/01/2022

Tarzanide n° 516

 

BD et Cinéma, encore.

 

Bar Zing ne garde qu’un souvenir flouté de ce copain moins âgé que moi, et son identité ne me revient pas. Je commençais alors les Beaux Arts de Bourges, pour ne réapparaître que chaque dimanche dans Montluçon.

 

- Tu te rappelles le film d’anticipation que nous allâmes voir dans le cinéma Le Rex ? Tu te rappelles le robot ROBBY ?

 

Effectivement, je m’en rappelais.

 

- Eh bien, il est de retour dans le Pocket KIWI ! Mais tu ne le lis peut-être plus ? Moi, si.

 

A ce moment là Bar Zing avait déserté les petits Mickeys, crottes de nez ou pas. J’accédais à la littérature dite populairement « pour adultes ». Je lisais Le Bal des Maudits dont je ne me souviens pas l’auteur, pendant qu’Auguste le Breton me racontait les souvenirs vrais ou imaginés d’un orphelin dans son roman Les Hauts Murs.

 

Cependant ce copain pouvait avoir raison : les dessins signés de Devi pour les aventurlures du Petit Duc dans KIWI n° 50 semblaient bien sur les pages 92-93 avoir été inspirés par le film r’américain FORBIDDEN PLANET réalisé en 1956-57. Nous étions alors en 1959.

 

BD Kiwi,-10-07-1959.jpg

 

En version française le film s’intitule « Planète Interdite ». Une affichette lisible de l’extérieur sur la vitrine du grand café Le Miscailloux, en annonçait la programmation. J’avais demandé à mon père si le gérant ou le patron du bistro pouvait la lui donner.

 

- Tu arrives trop tard. Un client me l’a déjà demandée et je lui ai promise.

 

Affiche-Planété-Interdite.jpg

 

Comme d’habitude l’appétit sexuel de l’homme était symbolisé : le robot ROBBY portant dans ses bras artificiels une bien jolie Anne Francis simplement vêtue d’une mini-jupe, mini-jupe alors inexistante comme mode vestimentaire féminine sur le boulevard de Courtais montluçonnais. Toutefois, dans la version française on ne parle que de « subconscient » et non pas d’inconscient freudien. Une traduction faussée permettant d’escamoter le vrai thème de ce film d’anticipation, le thème de l’inceste. Le professeur Morbius (encore un faux Moebius) seul survivant humain sur une planète jadis habitée par la super intelligence du peuple des Krells, le professeur Morbius, dis-je, homme démuni de femmes veut garder pour lui seul sa propre fille. Ouh ! le vilain vieux cochon ! On reconnaît la dedans l’un des thèmes favoris de toutes les mythologies, y compris celles de votre Bible préférée.

 

FORBIDDEN PLANET serait le premier film sonorisé par un ordinateur. Et l’on dit aussi que les studios Wall Disney réalisèrent les effets spéciaux, notamment ceux des instants où le rêve matérialisé de l’incestueux professeur Morbius détruit l’enceinte hyper-fortifiée du laboratoire sans que le robot ROBBY puisse s’y opposer.

 

ROBBY a été créé pour toujours vous protéger, jamais pour vous nuire ! Il reconnaît une partie de vous même dans le monstre que votre inconscient imagine afin d’éloigner tous les hommes qui pourraient vous démunir de votre fille !

 

Allo, Docteur Freud ?

 

Ryal

23/09/2021

Tarzanide n° 518

 

FANFAN LA TULIPE

 

 

Patiemment, je me préparais à ce que notre lucarne familiale – La TV - ramène en soirée l’un des films réussis par Christian Jaque, à savoir Fanfan La Tulipe daté de 1952 … Mais rien. Ou alors j’ai raté. Et c’est en farfouillant avant le, brrr ! retour hivernal dans le grenier que le hasard m’a remis en présence d’un vieil hebdomadaire : L’INTRÉPIDE. Mais attention pas L’INTRÉPIDE fondé en 1910 par la famille Offenstadt. L’INTRÉPIDE plus proche de nous, celui renouvelé par l’italien Del Duca en 1949. Un hebdomadaire dont l’originalité était alors d’interpréter en bandes dessinées des succès du cinéma. Pour exemples : L’Aigle des Mers (Errol Flynn), Tumak (Victor Mature) ou encore Rocambole.

 

Et c’est en 1952 dans son numéro 129 de sa cinquième année qu’apparaît un Fanfan la Tulipe incarné par Gérard Philippe pour le film réussi par Christian Jaque. Une version BD est alors fournie par Le Rallic d’après un résumé signé de Jean Prado.

 

 

BD-Fanfan-la-Tulipe-début.jpg

 

 

Ayant perdue tout point commun avec l’œuvre filmée par Christian Jaque, l’interprétation fournie par Prado et Le Rallic ne s’arrêta qu’en 1956 dans le numéro 337.

 

BD-Fanfan-la-Tulipe-fin.jpg

 

 

Chaque midi de chaque jeudi, mon père ouvrait les pages de L’INTRÉPIDE que j’avais carrément posé sur son assiette circulaire. Il y lisait Fanfan la Tulipe. « Ça me rappelle le film avec Gina Lollobrigida » qu’il disait. Mais vous savez L’INTRÉPIDE étant destiné à un lectorat d’enfants, la séquence où Gina Lollo colle une baffe à Louis XV était absente. Quant à papa il ne risquait pas d’en recevoir une de la part de nos voisines : il ne courrait pas les jupons. Ce qui n’empêchait pas que dans son petit atelier de menuiserie on pouvait apprécier la photo de trois ou quatre jolies dames court vêtues et épinglées contre l’un des murs.

 

Lorsque je débutai ma première année à l’École des Beaux Arts de Bourges, le paternel désigna une illustration collée sur du contre-plaqué : « Maintenant, tu dois être capable de représenter en plus grand et en peinture la grande fille de cette marque d’oranges ».

 

Affichette-Miss-Gina.jpg

 

- Papa, puisque tu aimes tant faire de la menuiserie, pourquoi tu n’es pas devenu menuisier ?

- C’est à cause de ta grand-mère : elle m’affirmait que le travail du bois n’avait plus d’avenir. Elle voulait absolument que je travaille dans un bureau pour aider à fabriquer de grosses machines industrielles. Tu sais de son temps on ne demandait pas aux enfants quel métier ils souhaitaient faire.

 

Doc Jivaro