17/02/2013
A tire d'Elles n° 48
Sortant derrière lui, elle fit un geste suggérant l’obscénité en relation avec son miché. J'ai souri sans apprécier vraiment et d'autant moins que le type « tirait de la patte droite » et qu'il fréquentait Lydia depuis au moins deux ans.
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Que veux-tu c'est comme ça. D'être trop gentil il s'attire des fois des moqueries. Tu connais la chanson : trop bon, trop con.
15:15 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, sexualité, vie parisienne, moeurs parisiennes
16/02/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 22)
Conséquence d'une erreur de calcul
L'ASTEROIDE
2012 DA 14
RATE LA PLANETE DES SINGES
La TV nous avait avertis : 2012 DA 14 devait frôler la planète bleue. On précisa même, et sans rire, que la surface terrestre allait être effleurée à moins de 28 000 kilomètres. Au secours ! Fallait faire vos prières, misérables mammifères responsables de tous les maux devant votre dieu responsable de rien.
28 000 Km de distance par rapport à un objet d'à peine 45 mètres dans sa plus grande dimension, comment oser dire qu'il va nous érafler sinon pour vendre de la paperasse médiatique ?
Dès le début du siècle précédent, les auteurs de BD utilisèrent les inconnus du cosmos, les mystères de l'espace temps qu'ils peuplèrent d'objets et d'êtres inventés à coups de fantasmes pseudo scientifiques. Certaines fois complètement extravagants comme le périple de Buck Rogers, pour n'en citer qu'un. Et d'autres fois essayant de rendre vraisemblable une fiction en la soutenant à l'aide de données réelles, comme dans les romans misogynes signés de Jules Verne.
Chez les bédéïstes, je me souviens avoir apprécié plusieurs récits d'anticipation publiés dans COQ HARDI, dont l'un ALERTE A LA TERRE se développa depuis septembre 1951 jusqu'à août 1952. Ce qui correspond du numéro 43 jusqu'au numéro 89, semaine après semaine. Son dessinateur ? MATHELOT. Son scénariste ? MARIJAC.
MARIJAC, prolifique fondateur du divertissant, mieux encore : du salutaire magazine que je viens de citer et auquel adhérèrent comme « membres de la tribu » Jacques Chirac (Bison impétueux) et le pilote d'avions de chasse Closterman (Grand aigle).
Ci-dessus, le n° 1 publié à Clermont-Ferrand.
Deux journalistes, l'un loyal, l'autre véreux, s'affrontent à qui des deux rédigera le papier le plus sensationnel sur le phénomène extra terrestre. Le plus téméraire accède à la fusée construite destinée à détruire en plein vol le bolide venu du cosmos.
L'époque de la « guerre froide » et les guerres civiles déclenchées par la polémique entre USA et URSS servent de toile de fond (discrètement) à ce scénario.
Boum ! Boum et ouf ! L'astéroïde vient d'éclater. Il ne fera pas bouillir les océans. l'Espèce humaine vient d'échapper au jugement dernier. La dernière image réconcilie tout le monde. En avant pour les « lendemains qui chantent » comme on disait la veille de la Première Guerre Mondiale
Les histoires de science fiction étaient devenues rares pendant les années 50 pour les journaux proposés à la jeunesse. La censure Catho-Coco (encore elle !) en décourageait les scénaristes. Ce fut le cas, par exemple, pour Maurice Limat et Jacques Souriau qui durent abandonner leur ALAIN METEOR au numéro 269, année 1951, de TARZAN.
Et le tarzanide WAMBA ?
Vous l'avez oublié quoique annoncé ?
Que nenni, que nenni !
Mais l'astéroïde qui vient de faire la une des médias m'a ramené en tête l'ancienne BD présente dans le défunt COQ HARDI.
WAMBA vous arrivera samedi 23 février.
Promis, pas juré !
Docteur Jivaro
19:09 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinée, anciennes, coq hardi, alain météor, maurice limat, marijac, tarzanides, astéroïdes
11/02/2013
L'étalon qui engrossa une vache
Après la tête à poil
de la poule de Gustave Courbet
on vient de retrouver
une des fables perdues
de Monsieur de La Fontaine
17:24 Publié dans Actualité, Arts, Dessin humoristique, Media, Musées, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet, l'origine du monde, oeuvre picturale, musée d'orsay, joanna hiffernan, maîtresse de courbet
10/02/2013
A tire d'Elles n° 47
- Non ! t'inquiète pas, c'est un maso qu'a payé
pour se faire cogner devant tout le monde
16:08 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne, moeurs, sexualité
A tire d'Elles n° 46
Bien sûr qu'elle s'en souvenait du bonhomme ! Il resta planté pendant au moins une heure, en face, sur le trottoir des numéros impairs. Puis il partit, puis il revint, s'attardant à nouveau comme s'il se croyait invisible.
Elle eut le temps d'en passer quatre, peut être six … Il était encore collé sur place ! Elle le repéra de la cravate jusqu'aux chaussures nettement, devenue d'une méfiance d'écureuil. Des fois que le type préparerait un sale coup ! Mais non, il laissait tout le temps de la laisser le photographier. Ou alors c'était un dingue. Il y en a tellement, des dingues !
Il disparut enfin, alors qu'elle s'était habituée à cette présence comme on s'habitue à une casquette de flic sur un uniforme de policier.
Elle ne l'a jamais plus revu.
Elle en parla un fois avec Julia, la blonde qui dérouille au troisième et qui chantonne souvent suivie d'un client.
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C'est qu'il est amoureux de toi ! Il reviendra à la Saint Valentin pour t'en faire la confidence.
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C'est ça, mon œil ! Je vais te croire.
Ryal
16:02 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne, moeurs, sexualité
09/02/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 20)
Aucun texte à propos des avatars de Tarzan, aujourd'hui.
Je me suis rendu à Domérat, proche de 5 km de Montluçon City Infernale. Il s'y tient une vente de « vieux papiers de collection » pendant les deux jours de cette fin de semaine.
Domérat compte à peu près 9 000 habitants et Montluçon quelque 40 000 après, en avoir compté 50 000. Le terrain d'aviation pour pigeons et le groupe SAFRAN Sagem dépendent du territoire de la commune de Domérat. Si bien que j'ai pris l'habitude de dire que Montluçon-Ville n'est que la banlieue de Domérat-Village.
Lorsque j'étais gamin, il y avait LES vendanges. Nous allions vendanger le paysage dont le vin s'appréciait moins que l'eau de vie. Les guêpes nombreuses planaient, voraces, au-dessus des raisins broyés. Certaines d'entre elles, victimes de leur gourmandise s'engluaient, s'étouffant dans le mou. Un autre enfant plus lourd que moi, me montrait sa force en leur arrachant les ailes.
Le soir c'était festin. Bruyant, forcément. Et dans votre assiette, attention ! on pouvait y avoir mis une farce-attrape. Ça faisait rire – gros rire, chaque bouche faite de trente gueules. J'eus droit dans mon assiette à une araignée, fausse comme la petite cuillère qui se plie en deux dans votre tasse. Une autre fois, je ne sais plus quel cousin lointain trouva un … étron noyé dans son potage. En sucre, l'étron. Mais ça vexe quand même drolement, je le compris tout de suite en voyant le visage du type dont l'image m'est restée dans la mémoire. Il y avait aussi le clairon truqué qui vous envoie de la poudre noire dans le visage quand vous soufflez dans l'embout.
Et ainsi de suite jusqu'à presque l'aube.
J'abrège ici, j'arrête même.
Samedi prochain : WAMBA
WAMBA
UN TARZANIDE DE RACE NOIRE
Docteur Jivaro
18:01 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bd anciennes, hogarth, tarzan, tarzanides, illustrations, dessin, journaux pour enfants