24/11/2013
Aux bonnes heures des dames n° 32
Dans les petits bars-cafés maintenant disparus de la rue, les filles entraient se taper un lait chaud arrosé de rhum ou encore, mais plus rarement, un viandox. Quelques unes perdaient de la monnaie en secouant jusqu'à tilt un vieux flipper plus ou moins trafiqué.
Pendant ce temps, des types tournaient dehors, le nez du ventre allongé dans le froid, et s'arrêtaient parfois pour cogner un doigt contre la vitre, convoitant une des tapineuses attablées de travers, une fesse sur la chaise.
Le patron, Jeannot, il n'appréciait pas trop.
« Mesdames ! Sortez pour travailler. Vous allez me faire avoir des emmerdes ».
16:16 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs
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