14/09/2013
En marge des Tarzanides, un superhomme masqué, fabriqué français
Un simple brûleur de gaz peut provoquer des effets extraordinaires et corriger la timidité chez certains messieurs malingres. La preuve par ces quatre vignettes extraites d'une bande dessinée année 1948.
SATANAX, Satan.
Satan, premier des anges rebelles contre la tyrannie que le dieu d'Israël inflige aux hommes, les contraignant à ne servir que Lui dans Sa guerre hégémonique contre ses frères et sœurs, tous dieux et toutes déesses qu'Il fait périr, siècle après siècle, dans un impitoyable holocauste fratricide.
Satan, par qui vient toute jouissance et toute science.
Mais SATANAX, personnage doté d'une courte vie dans les BD françaises, reste fort loin de telles ambitions universelles. Satanax qui n'est à son commencement qu'un gringalet provincial, binoclard et clerc de notaire, moqué au jour le jour par sa femme, la jolie Sylvia. Mais pourquoi l'a t'elle épousé ? La paire de lunettes supportée par le petit nez de ce petit homme, n'était-elle pas pendant le XIXe siècle et dans l'imagerie humoristique comme l'indice, comme le symbole d'une impuissance sexuelle ?
Et comment ce minus va t'il se transformer en l'athlétique et invincible Satanax, je vous le demande un peu.
Mais voici que j'abrège, j'y suis obligé. Mon épouse insiste vraiment pour que je l'accompagne pour notre approvisionnement quinzomadaire. "C'est chiant dit-elle. J'ai hâte de profiter du DRIVE". Mon épouse est une française évoluée. Elle parle couramment franglais, comme frappée d'une moderne schizophrénie dont ne se corrige aucun des journaliste actifs dans l'héxagone. Moi, je reste vieux jeu. Je ne sais toujours pas comment écrire « chaud bise » lorsque je rédige un compliment à l'attention d'Amanda Lear ou de Victoria. C'est peut être ce qui explique qu'elles ne me répondent jamais.
Lecteur, si tu es patient comme les statues de plâtre dans l’Église Saint Paul, tu attendras samedi prochain pour connaître la rarissime couverture du numéro 1 de Satanax ainsi que l'atmosphère de ses victoires remportées de haut vol.
Doctor Jivaro
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08/09/2013
Aux bonnes heures des dames n° 10
Encore un qu'a besoin d'un bon coup de main.
12:41 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, sexualité, prostitution parisienne, moeurs
Aux bonnes heures des dames n° 9
- Vous descendez de chez Lydia, Monsieur ?
- Oui.
- Vous mentez, Monsieur. Ce n'est pas joli, joli.
Lydia ne vient jamais le jeudi.
12:39 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, sexualité, prostitution parisienne, moeurs
07/09/2013
Les tarzanides du grenier (n° 39)
Trois semaines ! Nous a fallu pas moins de trois semaines d'une enquête aussi discrète que pointilleuse pour trouver la dernière demeure, le dernier refuge de l'un des plus célèbres justiciers masqués qui amusèrent d'autant mieux notre enfance que nos instituteurs et notre curé nous en déconseillaient les aventures.
En voyant cette modeste porte marquée de cinq lettres qui ne viennent pas de Cambronne, nous crûmes d'abord à une plaisanterie de gamin. Mais non, non mais : ce fut bien Bernado, serviteur muet de Diego de la Véga, qui marqua ainsi l'emplacement derrière lequel agonisa, oublié de tous, le héros au fouet mordant.
Une indiscrétion du voisinage, nous apprit que sur le tard de ses jours ZORRO utilisa l'encaustique Diamantine fabriquée à Montluçon, pour cirer ses bottes rapiécées dont le cuir gémissait au contact du parquet en bois exotique.
Dans les décennies 50 et 60 ce fut principalement le ZORRO dessiné par Ouliè qui occupa le premier plan. Il y eut pourtant d'autres dessinateurs attelés à ce personnage.
Voici ci-dessus un ZORRO beaucoup moins connu. Un ZORRO jeune, blondinet tout rieur et dessiné par Gire pour la Collection Hurrah ! d'après le film Républic Pictures distribué par les Films de Koster – Ouf ! C'était en 1949 et je venais de gagner mes sept ans.
Docteur Jivaro
16:47 Publié dans Arts, BD, Blog, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zorro, bandes dessinées anciennes, illustrés pour enfants, gire, oulié, encaustique diamantine, montluçon, douglas fairbanks, marguerite de la motte
01/09/2013
Aux bonnes heures des dames n° 8
Lui, c'était juste la fellation.
14:33 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, sexualité, prostitution parisienne, moeurs
Aux bonnes heures des dames n° 7
Ne te donne pas la peine de faire semblant de regarder ailleurs,
je devine très bien que t'attends de prendre mon sac plein de capotes.
14:32 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, moeurs parisiennes, sexualité