26/05/2013
A tire d'Elles n° 77
Toutes deux bavardent pendant qu'un citoyen lambda patiente :
• La fête-aux-mamans ? Parlons en ! Moi comme tu sais ça me fait quelque quarante ans à lessiver le trottoir. Alors si je compte à gros bouillons, je devrais être la maman d'au-moins, 400 000 enfants. On croirait pas, hein ? T'imagines : 400 000 marmots. Mais je n'ai pas à me plaindre : mon fils est un grand bonhomme maintenant qu'a réussi ses études et qui travaille en Angleterre, c'est mieux qu'en France.
• Attends, tu débloques ma vieille. En 40 ans on peut guère plus avoir que quarante enfants. Au fait, Et ta fille ?
• Quelle fille ? Ah, tu m'as prise au sérieux qu'en je t'ai dit « J'ai une fille » ?
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A tire d'Elles n° 76
Alors, ça y est, t'as demandé le prix à toutes les gagneuses et t'as vu qu'il est pareil au mien. Allez, en route, tu ne seras déçu. Tu me reviendras. Ils me reviennent tous.
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25/05/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 34)
Par l'un de ses tarzanides précédents et parlant de Pellos, 09-03-2013, Docteur Jivaro à rapidement évoqué l'existence tumultueuse d'une DURGA RANI. Cette BD d'abord publiée hebdomadairement dans FILLETTE, connut plusieurs rééditions à succès sous la forme d'albums pendant les années 60 et 70 – et notamment lorsqu'en 1976 Pellos obtint le Prix de la Ville d'Angoulème.
Toutefois Durga Rani « Reine des Jungles » fit aussi et de façon très courte une apparition originale dans un des numéros de la revue PHENIX.
Comme on disait dans les BD de ma jeunesse : vivement la semaine prochaine, chers petits amis lecteurs
Avec qui voulez-vous lutter ?
Une attitude souvent adoptée de TARZAN et par laquelle l'impétueuse jeune vierge semble s'enfermer dans le refus obstiné de toute intrusion en elle d'un macho méprisé.
Elle ne sait donc pas de quelle jouissance sa virginité la lèse ?
Docteur Jivaro
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19/05/2013
A tire d'Elles n° 75
Une noire, une blacke – sa clientèle populo avait l'habitude de dire : la négresse.
Ni jeune ni vieille, comme suspendue flottante entre deux âges. De bonne humeur, toujours ; elle glanait, elle fauchait principalement du blanc qui lui arrivait pour l'abattage.
Pierre disait : elle me plait ! Vois-tu, c'est pas parce qu'elle est noire qu'elle ne vaut pas autant qu'une blanche. Elle vient des îles. Un oiseau des îles.
L'oiseau des îles espérait se faire assez de blé pour s'en retourner vivre dans sa famille, allongée parmi les ombres longues des cocotiers. Et pourquoi ne trouverait-elle pas à réussir un mariage avec un fonctionnaire de métropole titularisé aux PTT ? C'aurait été une promotion sociale, non ?
Elle se faisait appeler Joséphine. En réalité elle était plutôt née Symphonie.
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A tire d'Elles n° 74
Il est fou de grimper avec elle !
14:09 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Brèves du trottoir, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, strass, moeurs, sexualité
18/05/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 34)
PANTERA BIONDA (2)
La sexy Barbie vient d'ouvrir SA maison rose itinérante … Ce n'est pas de mon goût, n'appréciant pas la guimauve. Mais comme Barbie fait enrager les lesbiennes viragos ; et comme les gauchistes, grands fournisseurs de « camps de rééducation par le travail », la détestent, alors cette petite blonde de 29 cm m'est devenue sympathique. Que voulez-vous, la pétroleuse Louise Michel, laideronne que même Victor Hugo semble avoir refusé de baiser, n'est pas de mon genre. Elle qui exigea d'être fusillée après avoir été assurée de la clémence des tribunaux versaillais.
Étant gosse je déchirais les pages de BECASSINE et m'abstenais de toute relation intime avec les robes de BLEUETTE, poupée fadasse frappée d'un mongolisme même pas identifié trisomique 21. J'ai horreur des filles dont le pubis mutilé de pudeur est clos comme un œuf durci à la cuisson!
Heureusement pour mon enfance, il y eut la bédé PANTHERE BLONDE.
Douze numéros venus d'Italie.
Contrairement à ce qui est parfois raconté, PANTHERE BLONDE ne vient pas de SHEENA (1938) mais de TARZELLA. Sheena se vêt d'un short hypocrite faisant obstacle ; Tarzella et Panthère Blonde, elles, voltigent en jupe courte, leurs jambes suggérées libres en-dessous de leur petite jupe taillée peau de léopard.
Eh ! Eh ! En créant le soleil, le dieu d'Israël créa,
en même temps, les ombres. Du vent dans la voilure.
Ces douze exemplaires BD, assez vite censurés en France par la conjuration de la bigote catho et de l'abonné à « l'Huma Dimanche », furent édités, dit-on, jusqu'à 100 000 exemplaires pendant les années 1948-1949.
L'imagerie en résulte d'un artiste italien mort en 1981 : MAGNI inversé en INGAM. Presque toutes les interprétations commercialisées en France virent leurs couvertures endommagées par les ciseaux d'Anasthasie. Tantôt le poignard brandi par l'héroïne est gommé (n° 4. La Secte des Thugs) ; tantôt la jupe est allongée comme s'il s'agissait de se rendre, mains jointes à hauteur du bonbon, dans la librairie en face de l'église Saül-Paul dans Montluçon, là où les journaux quelque peu érotiques sont systématiquement enlevés du rayon destiné à les exposer.
PANTHERE BLONDE donna une succession assez prodigieuse de filles de la jungle. Le cinéma, lui-aussi produira de multiples Tarzellas et autres Tarzanides.
Couverture d'un des exemplaires MONSTER-bis et ayant pour sujet principal de jolies femmes exposant leur anatomie sous prétexte d'une vie sauvage menée sinon pendant les nuits du Bois de Boulogne tout au moins dans des forêts de carton pâte. Est-il nécessaire de signaler que le public en était majoritairement masculin ?
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On y va chéri ?
Docteur Jivaro
18:47 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Moeurs, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bandes dessinées, sage édition, pierre gires, alain jarry, bandes dessinées anciennes, tarzan, tarzanides, panthère blonde, tarzan femme