26/01/2019
Tarzanides du grenier n° 336
Semaine précédente, Doc Jivaro bavarda à propos des petits formats de BD devenus rapidement envahissants pendant les années 60.
Créé en 1947, un 13 mars, dans le prolongement d’un Jeudi Magazine né en mai 1946, ZORRO devint rapidement le titre-phare de l’éditeur Arcadie logé dans la Parisienne rue Bergère au numéro 22.
Veinards que vous voici ! ce n'est pas tout le monde qui connaît la première page française BD de ZORRO.
De grandes dimensions traditionnelles, (28 X 38) ZORRO dut se résoudre à rapetisser ses pages afin de ne pas être abandonné comme vieillot par une génération nouvelle de lecteurs séduits par les « petits formats de poche » apparus pendant les années 50. D’hebdomadaire il devint mensuel, réduit à 13 cm X 18 cm tout en perdant ses couleurs vives.
Une simple approximation visuelle suffit à prendre conscience que le petit format n'égale que le un quart du grand.
Mais à ce moment-là, celui qui devait plus tard incarner Doc Jivaro avait cessé de faire des allers et retours entre son domicile et le bar tabac journaux de la rue Miscailloux.
– Miss Caillou ?
– Oui Mademoiselle Caillou !
Il s’agit réellement d’une rue « mise en cailloux » à la fin du XIXe dans Montluçon et à proximité du cimetière que le laïc nomme : « Cimetière de l'Ouest » pendant que les religieux le baptisent « Cimetière Saint Paul » . Sur ce sujet je fis un rêve bizarre comme tous les rêves, il y a bien au moins 50 ans d’ici, et une des séquences m’est restée en mémoire.
- Nous en parlerez vous ?
- Je ne sais pas.
Doc Jivaro
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19/01/2019
Tarzanides du grenier n° 335
Chez nous, donc pas chez les autres, les BD pour la jeunesse jusqu’à la fin des années 40 s’éditaient sur papier de grand format hérité des journaux quotidiens pour les adultes. Du 28,5 X 38,5 ou du 27,5 X 35, en centimètres bien sûr, nous était familier.
De telles dimensions permettaient d’installer jusqu’à vingt images et plus par surface sans que celles-ci perdent de leur lisibilité.
A partir des années 50, avec l’arrivée soudaine d’illustrés « petits formats ou formats de poche », les éditeurs conservèrent d’abord l’habitude d’installer plus d’une dizaine d’images sur chaque page. Par exemple dans un SUPER BOY de dimensions 13 X 18.
Mes copains et moi devions faire effort visuel pour lire et regarder telle ou telle histoire racontée en « timbres Poste ».
Rapidement les éditeurs se corrigèrent, Tant et si bien qu’ils en arrivèrent à restreindre la quantité d’images sur chaque page jusqu’à n’en laisser paraître que trois ou deux voire une seule.
Buck John, n° 45 (1955)
Il n’est pas inutile de rappeler que vers la fin des années 40 certaines revues dites pour adultes dans lesquelles s’exhibaient d’assez jolies filles en porte-jarretelles furent à leur tour interdites d'affichage dans les kiosques. Preuve que la Loi n° 49956 de l'an 1949 fut votée non seulement pour censurer des BD américaines en France mais aussi pour interdire des journaux français dont le seul vrai résultat était de pratiquer l'inventaire des sous-vêtements féminins.
À ce moment-là il fallait avoir 21 ans pour prétendre être un spécimen humain majeur ; et les portières avant des voitures s’ouvraient en sens inverse de l'ouverture de celles des bagnoles d’à présent. La preuve.
Doc Jivaro
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18/01/2019
A vue d'oeil
Reconversion du flash-ball
sur une table de ping-pong
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15/01/2019
Du côté de Nourgtheroulde
4 milliards d'euros
annuels payés par le contribuable ?
Politiciens !
Syndicalistes !
Où cachez vous
le rapport PERRUCHOT
qui devait nous informer
du fric
de la CGT, de FO, de la CFDT,
du FSU, du MEDEF et de ...
etc, etc ...
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14/01/2019
Ouvrons le débat pour le clore
Retour à l'ordre public
16:44 Publié dans Actualité, Consommation, Dessin humoristique, Economie, Journaux, Macron, Media, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gilets jaunes 2019, soldes 2019, ric, débat populaire 2019, macron
12/01/2019
Tarzanides du grenier n° 334
Manif de « gilets jaunes » jusque dans le centre historique de Bourges.
C’est précisément Place Cujas que s’élevait l’ancienne école supérieure des Beaux-Arts appliqués à l’Industrie. « Appliqués à l’Industrie » cet additif avait finalement décidé mon père à me laisser filer hors de l'ambiance familiale. Nous étions en 1958.
L’un de nos profs : Feuerstein, mettait parfois un frein à nos jeunes prétentions : « Ah ! mes pauvres amis les Beaux-Arts ça conduit partout et le moins souvent possible au succès ». Était-ce une confession dérivée ?
Nous visitâmes et revisitâmes la Maison Jacques Cœur. Quelques-uns disaient : Le Palais Jacques Cœur, du nom du grand commerçant dont Charles VII fut le débiteur pas du tout reconnaissant.
Cependant, pour les amateurs de BD européennes JACQUES CŒUR est aussi un pseudonyme, celui choisi par l’abbé Gaston Courtois lorsqu’il aida à fonder le journal CŒURS VAILLANTS en 1929.
Cœurs Vaillants c’était pour les garçons, les filles avaient droit, elles, à Âmes Vaillantes. Autant comprendre que nous autres les zizis en culotte courte devions nous suffire de n’avoir qu'un cœur quand nos sœurs bénéficiaient du privilège d’une âme immortelle.
Mais probablement leur âme n’est-elle que la côtelette qu'elles nous ont fauchée dans le récit de la Genèse.
Doc Jivaro
18:13 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cœurs vaillants, Âmes vaillantes, École supérieure des beaux arts de bourges, jacques coeur, gaston courtois, tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, doc jivaro, bar zing, feuerstein