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29/09/2018

Tarzanides du grenier n° 317

 

Du diable ! si je devine de quelle famille nous arrive cette vieille reliure décousu main que ma n’épouse vient de descendre d’une des soupentes d’un de nos châteaux en Espagne.

  

Chronique-Amusante-Blanchet Magon.jpg

 

Les noms BLANCHET MAGON n’éveillent aucun souvenir en moi. Que voulez-vous ? comme le gruyère, nous portons tous nos lacunes.

 

Une recherche hâtive dans Wikipédia nous indique que ce dessinateur de comiques entretenait un esprit quelque peu proche de celui du dessinateur Rodolph TOPFFER. Un TOPFFER que des critiques spécialisés classent premier auteur européen d’une bande dessinée en raison d’une suite d’images qu’il traça pour « Les amours de Monsieur Vieux Bois » (année 1827).

 

BLANCHET MAGON s'exprima dans la revue « La Chronique Amusante » alors éditée 79 Boulevard Saint Michel, Paris. Une revue qui débuta en 1886 et se prolongea jusqu’en 1920.

 

BD-La-Chronique-amusante Blanchet Magon.jpg

  

Alors, BLANCHET MAGON doit-il être rangé lui aussi, parmi les précurseurs méconnus de la BD ?

 

Doc Jivaro

 

 

15/09/2018

Tarzanides du grenier n° 315

On sait … (Comment ça, vous ne savez donc pas encore que l’on sait ?)... que le chancelier du IIIe Reich appréciait plusieurs des films américains, en particulier « Autant en emporte le vent ». Aussi encourageait-il les cinéastes allemands à égaler, voire à surpasser leurs rivaux d’au-delà du royaume des Atlantes.

 

Par contre … par contre Adolph H. ne manifestait que du mépris envers un personnage fictif créé par un romancier et devenu un des phénomènes du cinéma capitaliste : TARZAN.

 

Alors, comment expliquer, ne serait ce que partiellement, le refus entêté avec lequel le dictateur excluait de son panthéon personnel un athlète tel que Lord John GREYSTOKE ; athlète dont l’anatomie idéalisée par l’écriture et le dessin s’inspire d'un art Gréco-romain tant admiré par les germaniques Nationaux Socialistes ?

 

Le premier roman publié porte pour titre TARZAN APES MAN. Ce qui revenait à écrire pour nous : « Tarzan des singes » ou encore « Tarzan chez les singes ». Mais par la suite et partout dans les pays civilisés cette formule verbale se modifia, amalgamant sous l’appellation « Homme-singe » l’acrobate des arbres et des lianes. Donc Tarzan devenait une créature hybride.

 

Les créatures hybrides dans lesquelles se mêlent l’humain et l’animalité ont  toujours été interdites chez les religieux ayant foi dans le monothéisme. Or, Adolph H avait bel et bien reçu une éducation religieuse chrétienne, donc monothéiste, pendant son enfance. On peut donc supposer que chez cet hystérique la persistance religieuse chrétienne lui rendait inacceptable toute sympathie pour un être ambiguë moitié homme moitié singe. Un anti Darwin absolu. Pas de filiation, donc pas d'hérédité biologique entre les bestes et les humains. Votre chien pisse et que vous pissiez aussi n'apporte pas la preuve d'une animalité commune à vous et votre chien. D’autant qu’il ne vient jamais à l'idée de votre chien de se tricoter un bermuda pour cacher sa paire de testicules.

 

Tarzan,-1949.jpg

 

Dans ce dessin signé de Hogarth, l’artiste met en évidence une fière nature humaine visiblement imitée de la statuaire gréco-romaine. Certes, Hogarth n’égala jamais le génie de Michel Ange quoiqu’il y prétendit encouragé en cela par d’enthousiastes admirateurs. Cependant remarquez bien que dans cette image l’homme-singe n’est pas Tarzan mais plutôt la créature voûtée, proche de lui et comme paraîssant se relever d'avoir marché à quatre pattes. Et notez le jaillissement du feuillage qui couronne la gueule-tête :  à croire que le héros c'est le simiesque !

 

Doc Jivaro

 

14/09/2018

Sans aucun commentaire :

Destinataire :

Monsieur MACRON Emmanuel

Palais de l'Elysée

55 Rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 Paris

 

L'Humanité-7-octobre-1959.jpg

08/09/2018

Tarzanides du grenier n° 314

 

Doc Jivaro, au risque de décevoir, précise volontiers qu’il ne se compte pas parmi les fan's de Jean Smet alias Johnny Hallyday … Toujours il lui préféra un Brel ou même un Aznavour. N’empêche qu’il ne se retient pas de rappeler que le rockeur « idole des jeunes » qui grava un premier 45 tours en duo avec la blonde Rita Cadillac (!), aida à la création d’un nouveau journal de BD en 1970. Un journal qui, comme par hasard, avait pour enseigne JOHNNY.

 

 

BD-Johnny,n°-1, 1970.jpg

 

La naissance de cet hebdomadaire venait à l'appui d'une sorte de western spaghetti réalisé par le cinéaste Sergio Corbucci et ayant pour titre HUD LE SPÉCIALISTE. La surprise du chef étant Johnny Hallyday dans le rôle principal. 

 

johnny bd 1970,rita cadillac,tozan,schwarz,spirou,jijé

 

 

Les vignettes de cette BD, résulte du talent de JIJÉ alors créateur de Jerry Sprint dans le fameux magazine belge SPIROU. Quant à l’hebdomadaire JOHNNY, ses deux directeurs : TOZAN et SCHWARZ, se faisaient forts de replacer en première ligne des séries illustrées américaines datées d’avant le second conflit mondial, et que, déjà ! de vieux collectionneurs célébraient comme spécimens d'un ÂGE D’OR de la bande dessinée.

 

Financièrement, hélas ! les amateurs du genre manquèrent à l’appel, ce qui obligea au sabordage du journal à son numéro 7.

 

Doc Jivaro, à l’époque eut la négligence de rater les numéros 6 et 7. Personne n’est parfait.

 

Doc Jivaro

 

 

29/08/2018

Nicolas Hulot

Hulot-démission.jpg

23/08/2018

Cette année encore ...

 

... la pauvreté frappe les plus pauvres

 

Rentrée-des-classes-2018.jpg

 

Pendant toute mon enfance suivie d’adolescence j’ai entendu dire dans le quartier de la Ville-Gozet QUE la misère française était en augmentation, ce qui se vérifiait par une constante « baisse du pouvoir d'achat du panier de la ménagère ».

 

Plus tard, je lus que ces trois décennies de misère prolétarienne dénoncée par l’HUMANITE de Thorez et Marcel Cachin furent en réalité Trente Glorieuses.

 

Lorsque je quittais la Ville-Gozet en 1959, l’Entreprise capitaliste SAGEM avait aménagé un petit espace où l’on voyait une centaine de vélos, ceux des travailleurs salariés. À mon retour, en l’an 2000, toutes les bicyclettes avaient disparues remplacées par des troupeaux de voitures.

 

J’ai cette manie de lire et relire d’anciens journaux, ce qui explique le scan que je vous présente ci-dessous. Le titre fut publié dans l'HUMA d’octobre 1959.

 

L'Humanité-7-10-1959.jpg

 

 

L’information reste politiquement incomplète quoique exacte quant au fait rapporté. À ce moment-là les communistes réussissaient à faire prendre pour vérité le mensonge selon lequel la prostitution était éradiquée en URSS.

 

Aujourd’hui, la rue Saint Denis est « nettoyée » par la quasi-absence de femmes blanches tarifées et « victimes du patriarcat ». Cependant la prostitution de filles asiatiques s’est amplement développée bien visible dans le quartier de Belleville pour les besoins vitaux de phallocrates étrangers venus enseigner le « mieux vivre ensemble » aux derniers petits blancs d’une communauté franchouillarde parasitaire.