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16/08/2018

T'aujourd'hui

 

J’hésitais entre le viaduc italien et les allocations de rentrée scolaire française. Mais l’idée n’a pas germé.

 

Alors je me suis rabattu du côté de l’Allemagne réunifiée. Cette Allemagne vient de voter une loi officialisant l’existence d’un troisième sexe entre celui de la femme et celui de l’homme. Autrement dit : un sexe incomplet, indéterminé.

 

Bd-Spiderman,-1981.jpg 

Image extraite de NOVA, n° 55, année 1982

  

Observons bien : les super-héros des comics américains de l’industriel MARVEL sont sûrement représentatifs d’un quatrième sexe absolument neutre.

 

Rien entre les cuisses ; zéro au niveau du bas ventre. Le calme plat.

 

Heureusement pour vous comme pour moi nous ne sommes pas condamnés à devenir des super-héros.

 

Cela écrit sans vouloir vous vexer.

 

11/08/2018

 Tarzanides du grenier n° 311

  

Effectivement ! Sardana Pal a raison : Bar Zing vient de négliger de dessiner les ailes de l’avion Ryanair. Mais, bah ! imaginons que le fuselage qui subsiste servira à tester le tunnel géant « vide d’air » entre Limoges et Paris, et n’en parlons plus.

 

Lorsqu’âgé d’une douzaine d’années j’aperçus dans je ne sais plus quel livre d’Histoire de l’Art une photo imprimée en noir et blanc représentant « La mort de Sardanapale » par Delacroix, je me mis en tête que Sardanapale était la jeune femme nue et poignardée visible au beau milieu de la peinture.

 

Souvenir, souvenir.

 

Berthon de son côté, vient de rappeler l’existence passée de Buster Brown ….

 

L’occasion de présenter une des toutes premières planches BD relatives à cet infernal enfant né de bourgeois new-yorkais. La planche originale BD date de 1902, c.a.d. qu’elle date des débuts des « sunday pages » que les journaux américains publiaient pour divertir les parents pendant leur journée dominicale.

 

BD-Buster-Brown,-1902.jpg

 

 

bien entendu ici, il s’agit d’une traduction française éditée par la Librairie Hachette, « La pieuvre verte » ayant eu en fin du XIXe siècle l’idée excellente de signer un contrat lui donnant la quasi-exclusivité de la vente de ses livres dans les gares des Chemins de Fer Français de l’Est.

 

Allez ! cela dit, bon week-end à tous, et à lundi.

 

Doc Jivaro

 

04/08/2018

Tarzanides du grenier n° 310

 

Chez nous les accords commerciaux entre les dessinateurs de BD et la Publicité demeurent rares.

 

Certes, l’ancien hebdomadaire TINTIN garnissait souvent ses pages d’encarts publicitaires capables d’aider financièrement à son budget mais, justement ! son exemple demeurait exceptionnel.

 

En dernière page des fascicules mensuels du BIBI FRICOTIN des années 50, il arriva que figurât une publicité pour une marque d’eau … gazeuse.

 

 

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Aux États-Unis, par contre, nous connaissons l'exemple souvent cité du dessinateur SEGAR créant spécialement le personnage bédé POPEYE en guise de colporteur d’une marque d’épinards en boîte. Nous savons aussi qu’une erreur d’imprimerie dans le pourcentage de fer contenu dans ce légume favorisa son succès en conserve.

 

Doc Jivaro, pour sa part, ne consomme cette tambouille verdâtre que rarement et à chaque fois accompagnée de deux œufs durs.

 

Cela dit, il ne va pas hiberner par ce temps de canicule ; il va tout bonnement somnoler sous sa tente de bédouin montluçonnais.

 

En vous souhaitant à tous de fraîches Shéhérazades d’eau plate.

 

Doc Jivaro

 

01/08/2018

Les Tarzanides du grenier n° 313

 

L'Empire State Building, vous connaissez ? Ses bâtisseurs ajoutèrent, dit-on, une flèche à son sommet afin que sa hauteur surpasse celle de la Tour de l'ingénieux Eiffel. Mais combien d’étages ? demandez à KING KONG qui en escalada la façade, (la preuve visuelle nous en étant donnée par le film de 1933).

 

King-Kong-Flèche.jpg

 

Doc Jivaro l’avoue : l’existence d’un journal illustré de huit grandes pages et portant en bandeau KING KONG pour titre, était sortie de ses souvenirs. Le hasard, seul, vient de remettre entre ses mains le numéro 10 de juin 1948 de cet hebdomadaire. Ainsi il ne lui reste plus qu’à en acquérir les douze autres pour profiter pleinement de la collection.

 

BD-King-Kong,-29-06-1948.jpg

 

Hélas ! l'animal ne parvint pas à captiver les gamins. La cause en était-elle son scénario ? Trois dessinateurs dont deux particulièrement connus : Calvo puis Poïvet tracèrent la silhouette velue du gorille mais en le réduisant à une taille passe-partout absolument contraire à celle, colossale, de l’original.

 

Doc Jivaro s’est donné pour habitude de commenter uniquement les BD dont il connaît personnellement les qualités et, éventuellement, les défauts. Aussi ignore-t-il trop les treize numéros parus de King Kong, pour se risquer dans des propos infondés. Il se limite pour l’instant à supposer que l’une des causes du non succès fut peut-être le prix à l'unité : quinze francs. Au même moment ses concurrents de même format se vendaient douze ou treize francs … Toutes petites différences, penserez-vous. cependant, en 1948 deux francs, trois francs n’étaient pas peu de chose dans la poche des enfants populaires. L’homonymie entre le nom d’un film et le nom d’un journal nous rappelle les correspondances nombreuses entre le cinéma et la bande dessinée. D’ailleurs, en France, lorsque à l'attention des adultes fut publiée la première revue d’étude des bandes dessinées (GIFF-WIFF en 1962) le vice-président se trouva être Alain Resnais.

 

BD-Giff.Wiff,-n°12.jpg

 

 

Doc Jivaro ne fera à aucun d’entre vous l’injure de rappeler qui était Alain Resnais.

 

 Doc Jivaro

 

17/07/2018

Le sport ne garantit pas la paix civile

Blacks - Blancs - Beurs

coupe du monde 2018,tarou n° 79,1961,vigor,editeur artima

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Pendant ma scolarité studieuse devant les leçons d’une bande dessinée décriée par l’instituteur porte-manteau d’une blouse grise, le SPORT était loin de compter un nombre majoritaire de titres.

La longue carrière d’un Michel Vaillant, pilote d’automobiles dans les pages de TINTIN ne faisait pas illusion : Les sportifs demeuraient en fin de classement dans la course du championnat des épreuves BD.

 

coupe du monde 2018

 

 

un éditeur français tel que ARTIMA-Tourcoing, réputé sérieux et très diversfié dans ses titres, ne se décida que tardivement à lancer OLYMPIC, oscillant entre boxe et football. Et de la part de ses responsables sans doute s’agissait-il d’une tentative, d’un test pour vérifier si oui ou non ça allait marcher auprès des gamins. Résultat mitigé : 42 numéros mensuels parus de 1958 à 1961 (à comparer avec VIGOR, autre titre de Artima, lequel de Vigor pendant plus de trente années attroupa jusqu’à 270 numéros de longévité).

Bar Zing

 

14/07/2018

Tarzanides du grenier n° 307

 

Impossible à Doc Jivaro de faire un pronostic-tac crédible quant à l’équipe de football qui, demain emportera le trophée du Mondial. En revanche, en 1937, les juvéniles lecteurs du numéro 976 de l’illustré CRI-CRI se voyaient avertis qu’ils tenaient entre leurs mains le terminus de vingt années d'une parution imprimée sur papier.

 

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Annonce faite à Marie et Joseph, n° 976 de Cri-Cri

 

Pendant la seconde moitié des années 1930 le format de nouveaux journaux destinés au divertissement des enfants, s’afficha dans des dimensions qui surpassaient celles des affichages traditionnels. Mickey, Hardi !, Hurrah ! et Junior (celui-ci record en centimètres carrés : 55 X 39 cm) détournèrent à leur profit la jeune clientèle lassée des formats habituels plus modestes. CRI-CRI tenta de remédier à l’infidélité de son lectorat en changeant de titre tout en augmentant la taille de ses pages : 38 X 26 remplaçant 19 X 26.

 

Une vingtaine d’années plus tard, un mouvement inverse se produisait : les pages perdirent de leur surface jusqu’à se réduire pour être rangées-cachées dans les poches d’un pantalon ou d’un blouson sans être pliées ni froissées.

 

 

BD-Cri-Cri-et-Boum,-1937.jpg

Cri-Cri Numéro 976 du 10 juin 1937               Numéro 1 de Boum du 17 juin 1937

 

Avant d'être voué à l’oubli, CRI-CRI eut longtemps le mérite d’établir une correspondance sinon une complémentarité entre la bande dessinée et le cinéma, un phénomène dont nous vous parlions précédemment. Laurel et Hardi en même temps que Charlot figuraient comme « histoires en images » dans le programme de cet hebdomadaire disparu.

 

Donc, demain je ne serai pas présent à gesticuler et boire sur la place de l'Hôtel de Ville de Montluçon. Même si la France triomphe de la Croatie.

 

Doc Jivaro