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31/01/2019

Petit ajout à nos Tarzanides

Montrer notre visage ou ne pas le montrer ? autrement dit : porter un masque dans l’espace public, ou n'en pas porter ? That is the question.

 

Avoir à choisir a déjà turlupiné nos législateurs et nos politiciens à propos de femmes musulmanes pour qui la figure humaine devient indécente en provoquant un réflexe sexuel de la part de l’homme.

 

Avec l’arrivée de certains « gilets jaunes » en renforcement des « Black blocs » le problème d’autoriser ou pas le port d’un masque lors de manifestations politiques, fait à nouveau débat.

 

S’il est un personnage de BD pour qui la présence du masque posa souvent un problème vis-à-vis de la censure, c’est bien le ZORRO créé par le dessinateur Oulié en 1947. Pour preuve les deux titres bandeaux suivants.

 

BD-Zorro-17-juillet-1949.jpg

BD-Zorro-N°-286,-1951.jpg

 

 

Non seulement le masque a été enlevé pour montrer un visage jeune et sympathique, mais le revolver est caché par l’encadré « Nouvelle formule ». Quant à la lettre Z apparue sur le plastron elle est loin de rappeler que c’est en trois coups de fouet que le justicier-vengeur cingle ses méchants ennemis.

 

Et non pas « à la pointe de son épée » contrairement à ce que raconte la chansonnette de la série TV popularisée par Walt Disney.

 

Doc Jivaro reviendra plus en détail sur ce sujet.

26/01/2019

Tarzanides du grenier n° 336

 

Semaine précédente, Doc Jivaro bavarda à propos des petits formats de BD devenus rapidement envahissants pendant les années 60.

 

Créé en 1947, un 13 mars, dans le prolongement d’un Jeudi Magazine né en mai 1946, ZORRO devint rapidement le titre-phare de l’éditeur Arcadie logé dans la Parisienne rue Bergère au numéro 22.

 

  

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Veinards que vous voici ! ce n'est pas tout le monde qui connaît la première page française BD de ZORRO.

 

 

 

 

 

 

 

De grandes dimensions traditionnelles, (28 X 38) ZORRO dut se résoudre à rapetisser ses pages afin de ne pas être abandonné comme vieillot par une génération nouvelle de lecteurs séduits par les « petits formats de poche » apparus pendant les années 50. D’hebdomadaire il devint mensuel, réduit à 13 cm X 18 cm tout en perdant ses couleurs vives.

 

Une simple approximation visuelle suffit à prendre conscience que le petit format n'égale que le un quart du grand.

 

 

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Mais à ce moment-là, celui qui devait plus tard incarner Doc Jivaro avait cessé de faire des allers et retours entre son domicile et le bar tabac journaux de la rue Miscailloux.

 

– Miss Caillou ?

– Oui Mademoiselle Caillou !

 

Il s’agit réellement d’une rue « mise en cailloux » à la fin du XIXe dans Montluçon et à proximité du cimetière que le laïc nomme  : « Cimetière de l'Ouest » pendant que les religieux le baptisent « Cimetière Saint Paul » . Sur ce sujet je fis un rêve bizarre comme tous les rêves, il y a bien au moins 50 ans d’ici, et une des séquences m’est restée en mémoire.

 

- Nous en parlerez vous ?

- Je ne sais pas.

 

Doc Jivaro