22/12/2018
Les Tarzanides du grenier n° 329
Je doute qu’un enfant de 2018 se suffise pour les fêtes de fin d’année d’une reliure BD pareille à celle-ci datée de Noël 1948.
Il s'agit d'un recueil groupant sous une couverture en carton souple sept numéros TARGA suivis de six numéros GARRY. L'éditeur en était Les Éditions du Siècle. Chaque TARGA comptait seize pages tandis que GARRY n'en comptait que douze (Le numéro un de TARGA manque). Un tel assemblage de BD se confectionnait à l'aide des journaux invendus pendant l'année écoulée. Si TARGA, victime de la loi 1949, ne parvint pas à franchir un vingt deuxième numéro mensuel, GARRY joua les prolongations jusqu'au numéro 457. Toutefois, il perdit son grand format de publication pour se réduire, à partir de son numéro 190, au format banal des "pockets".
GARRY c'est l'aéronaval guerroyant en Extrême Orient contre les "faces de citron" c'est à dire contre les japs, contre les japonais bourreaux des populations chinoises en Mandchourie.
Peu avant l'heure du cours du cours de cathéchisme ... Pardons : de la leçon de cathéchisme l'abbé Sauvageot nous surprit à regarder une des couvertures batailleuses de GARRY ... Ses yeux furetèrent parmi les images. Il ne nous adressa aucun reproche. Peut être venait-il d'être rassuré : pas une geisha n'enquiquinait les hommes occupés à s'étriper le plus sérieusement du monde.
Doc Jivaro
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19/12/2018
Tarzanides du grenier n° 328 bis
Le 14 octobre 1950, en page 12 du magazine TARZAN, une image fut supprimée par la censure dans les aventurlures du héros de E.R. BURROUGHS ; et remplacée par un dessin de faussaire.
Doc Jivaro, ici, a restitué la véritable vignette d'origine américaine. Laquelle est-ce ?
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15/12/2018
Les Tarzanides du grenier n° 328
L’INTERDICTION DE LA FESSÉE
C’EST POUR BIENTÔT
Alors profitons-en encore un petit peu avec le Fantôme du Bengale.
(BD année 1941)
Doc Jivaro
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13/12/2018
Partie de Poker
Comme annoncé notre Blog devient le réceptacle de quelques-uns de nos travaux des décennies écoulées.
Ce jour, une planche BD prélevée dans une des aventurlures de Louis Fernand de Coursensac alias Bar Zing. L’épisode groupe douze pages, chacune de format réel de 65 X 47,5 cm. Matériaux utilisés : encre de chine, gouache aquarellée. (Année 1983-84)
Météo dans Montluçon : - 3 °.
Le chat Pollux (Popaul) roupille en travers du lit pendant que sa mère ISIS patrouille dans le jardin tout autour du château dont elle ne s’éloigne pour ainsi dire jamais. Elle surveille les abords de ce qui est devenu son refuge. Nous l'avons fait stériliser, la coquine ! elle se laissait trop facilement aborder par les voyous du quartier. Non mais ! On va vous apprendre à adopter une tenue correcte devant les petits écoliers, Madame !
On n'est pas chez les Bonobos chez nous.
Doc Jivaro
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08/12/2018
Tarzanides du grenier n° 327
Un internaute attentif aux propos tenus par Doc Jivaro, vient de rappeler l'existence parfois oubliée d’un des « gros bras » de la Bédé : LOTHAR. D’origine africaine LOTHAR apparut au même moment qu’apparut MANDRAKE parmi les comics r'américains déjà très nombreux en 1934. Leurs créateurs Lee Falk pour le scénario et Phil Davis pour le graphisme, connurent un succès immédiat, jamais démenti.
La nature dota LOTHAR d’une force prodigieuse dont les images suivantes apportent la preuve irrefutable.
À mesurer les performances musculaires de cet Hercule noir on s’interroge si même TARZAN disposerait d’assez de ressources pour vaincre LOTHAR dans un corps à corps à la loyale. Et difficile de croire qu’un tel homme ait volontairement accepté d’être le serviteur d’un magicien nommé MANDRAKE. C’est pourtant cette situation résultat d’une hiérarchie sociale qui perdurera pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce que les deux hommes en viennent à progresser côte à côte en bons amis égaux en droits comme en devoirs.
D’abord présents dans deux hebdomadaires, l’un ROBINSON, l’autre HOP-LA ! Mandrake, toujours vêtu d’élégance, se fera connaître avant la guerre de 1939-40 dans le pays des deux Léon, c'est à dire le pays de Blum et de Daudet.
Pour ceux- celles d’entre vous qui, sans avoir à vider leur cassette d’avare, souhaiteraient lire et regarder les premières aventurlures de Mandrake et Lothar, Doc Jivaro conseille les trois volumes que les ÉDITIONS DES REMPARTS publièrent en 1980. Trois volumes en couleurs comprenant les 376 Sunday Pages d’origine yankee. (Les bouquinistes spécialisés ne manquant pas sur votre web favori. Ah ! j'allais oublier : Le grand magicien rejeton imaginaire de l’aphrodisiaque mandragore fut aussi actif dans le magazine DONALD, chaque dimanche matin, depuis le numéro 1 jusqu’au dernier : le 313 des années 1947 à 1953.
– Saperlipopette ? Abracadabra serait mieux dans le sujet.
Doc Jivaro
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01/12/2018
Tarzanides du grenier n° 326
Collectionneur ! tu perdrais ton temps en cherchant chez un marchand de vieux papiers cet exemplaire : celui-ci n'existe qu’en une seule unité, celle fabriquée par Doc Jivaro. Donc il s’agit d’une « reliure amateur » groupant treize numéros de la collection « Supplément à Tarzan » des années 1947 -1948, chaque numéro au format italien 19,5 X 26,5 cm et comptant 12 pages dont la première bénéficie d’une parution en quadrichromie.
L’éditeur en était Del Duca, alors empereur de la Presse du Cœur destinée aux midinettes dans l' attente du prince charmant.
« J’en lisais ! oui tu ne me croiras pas ! j'en lisais ! » c'est ce que me disait une femme de mauvaise vie mais de bons vits.
– Quelle vulgarité, Monsieur !
Une femme de mauvaise vie qui fit ses débuts parisiens rue La Reynie au début des années 60 quand le Centre Beaubourg n’existait pas.
Les épisodes, tous d’origine américaine et principalement ceux du Détective VIC FLINT, à eux seuls, suffiraient à expliquer pourquoi à l’époque nombre d’éducateurs, de politiciens et de religieux estimèrent sauver mon innocence d’enfant en faisant voter une certaine loi que je cite souvent.
Dans ce VIC FLINT, on tue, on tue, on assassine à grands coups de revolvers, au couteau, au hachoir de boucherie, etc. pendant que de jolies femmes en soutien gorge versent du poison dans le thé des vieilles et riches rentières… Il y a même un scénario où une demoiselle toute neuve de 12-13 ans use de ses charmes pour se faire payer le cinéma par VIC FLINT. Ceux d’entre vous qui connaissent la récente série Télé NESTOR BURMA retrouveraient chez VIC FLINT un même trio de base : le détective privé, sa secrétaire plus ou moins sexy et le commissaire fonctionnaire de police plus ou moins jobard. En résultat : des personnages et des situations impossibles à publier dans les 690 numéros de l'hebdomadaire belge TINTIN - Mille sabords !
C’est un garçon plus âgé que mon âge, qui me fit connaître cette série noire dessinée. Il était le fils du dernier maréchal ferrant dans Chenérailles en Creuse. Ce qui explique que pour moi certaines anciennes BD interdites par la loi de 1949, sont inséparables dans ma mémoire de l’odeur de la corne grillée du sabot d’un cheval que l’on ferre.
Le fils du maréchal ferrant et moi appelions « Images à lire » ce qu’aujourd’hui nous appelons tous « bandes dessinées ».
C'était à l'étage de la maison, dans une soupente formée par l'inclinaison de la toiture, qu'une quantité d'illustrés jonchait en vrac le plancher. Plusieurs datés d'avant 1940 ; dont deux reliures HOP LA ! et un ROBINSON d'une épaisseur qui pesait son poids d'aventures entre mes doigts de mioche. Pour accéder à cette soupente, il fallait traverser une sorte de chambre, peut être celle de la grand-mère très myope, dont le lit couvert par la blancheur des draps me semblait impossible à déranger, chaque soir, par l'intrusion d'un corps vieilli.
Mapple la gamine ne souhaite pas s’amuser d’un dessin animé familial mais préfère frémir devant un vrai film de gangsters.
Doc Jivaro
17:34 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collection supplément à tarzan, vic flint, red ryder, bande dessinée de collection, bd 1947-1948