01/01/2019
1er janvier
Bar zing
Doc Jivaro
Kurt Muller
souhaitent une bonne année 2019
à ceux et celles
appréciant les BD
15:45 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Montluçon, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, bar zing, nouvelle année 2019, bdm, doc jivaro, kurt muller, tarzanides
29/12/2018
Tarzanides du grenier n° 332
Hier encore, nous rappelions que MARIJAC manifestait fréquemment une désapprobation quant à l’existence concurrente d’une BD ayant TARZAN APE MAN pour héros de papier.
Tantôt au détour d'une phrase dans sa chronique réservée à La Tribu des Coq Hardi ¹, tantôt dans un scénario illustré par Jacovitti, le « Sachem sans plume » de Coq Hardi ne ratait pas l'occasion de brocarder le Lord anglais fils orphelin de John et Alice Greystoke.
Parmi des dizaines d'exemples en voici un prélevé dans le numéro 33 de la disparue collection « Supplément à Coq Hardi » de l’année 1948.
Le titre en est ONESIME PELLICULE filme Tarflan.
Tarflan ! ! c'est dire que nous suivons des yeux un vieillard bon bougre mais en fin de carrière. Dans ce récit nous repérons quelques phrases impossibles à mettre dans la bouche de sauvages ou de sauvageons d'aujourd'hui, qu'ils débarquent d'Afrique ou se fassent expulser de Trifouilly-Les-Oies.
– Macache ! pas bon li crocodiles.
– Camarada pas kapout !
Cette dernière exclamation évidemment allusive à la débâcle des troupes allemandes de 1945.
Mardi prochain, c'est le 1er janvier 2019. Et alors ? et alors rien, sauf que le 2 ce sera un mercredi.
Doc Jivaro
¹ A laquelle appartinrent le Président Chirac et le ci-devant nommé Wolinski, l’injurieux permanent.
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28/12/2018
Lettr'à Médor
La planche du Père Noël signée de Claude Marin ? Il s’agit pourtant bien d'une BD année 1953.
Dix ans plus tard MARIJAC tenta de redonner existence à son COQ HARDI abandonné en 1956. Dans ce but il recourut au modeste format de poche qui n’aligna que douze numéros mensuels dont seule la page de couverture est coloriée
Doc Jivaro se souvient s’être payé cet exemplaire inattendu à la boutique de tabac-journaux du hall de la Gare du Nord parisienne. (Il n’avait que la rue de Dunkerque à traverser).
Jacques Dumas alias Marijac utilisa jusqu'à la fin de sa vie sa plume pour se maintenir à son rang, l'un des meilleurs du monde de la bande dessinée. La preuve : lorsque Uderzo et Goscinny publièrent en 1968 leur BOUCLIER D'ARVERNE pour tourner en dérision les ancêtres du pays de Louis XIV et de Clemenceau, Marijac écrivit pour riposter :
"Dans cet album, les Arvernes étaient particulièrement ridiculisés, ne s'exprimant que par des "Chi" et des"Cha" ce qui est faux ... je décidais donc de faire un pastiche d'Astérix que j'intitulai "Lassaussixe L'arverne" ... Goscinny m'envoya une lettre recommandée m'interdisant de publier !"
L’extrait ci-dessus vient des éditions Jacques Glénat dans leur B.DOCUMENTS édité en 1978, Tome IV de la collection.
Il n’est pas inutile de rappeler l’hostilité que le créateur des "Trois Mousquetaires au Maquis" manifestait à l'encontre du personnage Tarzan ainsi qu’envers Pierre Mouchot l’auteur de FANTAX et de BLACK BOY.
Doc Jivaro
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27/12/2018
Tarzanides du grenier n° 331
Cette année encore, la fête de Noël détournée pour le seul profit du boucher du village, a justifié le massacre immense de nos animaux domestiques. Goinfrerie humaine oblige.
TOTOCHE LE VAGABOND, comme son qualificatif l’indique n’a pas de toiture sur la tête, mais un creux profond dans l'estomac. Chaque dîner lui échappe, ne laissant qu'un vide entre ses mâchoires.
Apparu un jeudi de 1948, TOTOCHE disparaîtra un autre jeudi de la même année, un 29 juillet. Pendant ces quelques semaines ce sera le dessinateur italien JAC (Jacovitti, 1923-1997) qui l'animera, contribuant au succès populaire grandissant d'un Hardi Coq, celui de notre MARIJAC national.
L'esprit de JAC se différencie totalement de celui de Russel (Le Père Lacloche, 1938) et de Claude Marin (Le Père Noël, 1953) quoique le personnage TOTOCHE appartienne à la même catégorie des pauvres gars en errance dans nos villes. Autant RUSSEL et CLAUDE MARIN manifestent un humour apaisé, aimablement digeste, JACOVITTI cuisine surtout une tambouille qui tourne à l'aigre. Parfois loufoque, mais sans verser dans un surréalisme de pacotille tel que Cocteau Jean l'emploie pour feindre de ne pas reconnaître son Jeannot travesti en Oedipe aveugle.
Dans sa BD de courte durée JACOVITTI évoque quelque peu les lendemains miséreux de la Seconde Guerre Mondiale. Crise sociale d'un manque de logements populaires. L'infirmité des uns, l'égoïsme ventru des autres. A chaque fois que TOTOCHE s’apprête à avaler un morceau de pain, celui-ci s'envole, s’escamote. Les miettes aussi lui en restent inaccessibles.
Jeudi 1er juillet 1948, 4e page COQ HARDI.
Jamais une solution sauf celle de l'échec. Il ne reste plus à TOTOCHE qu'à s'éloigner, qu'à s'isoler de ses contemporains. Ce qu'il fait en nous quittant par la même route qui l'amena parmi nous.
Et sans s’être infligé la peine d’attendre GODOT.
Doc Jivaro
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26/12/2018
Tarzanides 330
Nous ne nous demandons plus dans quelle région du monde réside le PÈRE NOËL : depuis janvier 1953, le jeudi 15 précisément, nous avons appris qu’il loge dans COQ HARDI.
Dessiné par Claude Marin, ce Père Noël n'est en réalité qu'un clochard rondouillard qui n'a pas réussi à mériter son diplôme de S.D.F. Il vadrouille, vivotant de mendicité et d'un peu de chapardage, trop maladroit pour renoncer à flemmarder sur un banc public d'où le chasse immanquablement le gardien du square. Son manteau râpé, peint de rouge explique le surnom du bonhomme.
Les connaisseurs de BD anciennes reconnurent aussitôt en lui quelque chose de l'ancien Père Lacloche publié dans l'hébdo JUMBO de l'années 1938. Preuve que Claude Marin ne se creusa pas la cervelle. Ses images sont nettes, proprement exposées, gentillettes et lisibles au premier coup d’œil pendant que ses gags sont abordables même par la moins futée de nos chères têtes blondes.
Dessin Russel
Précoce, Claude Marin commença sa carrière pendant sa quatorzième année, accueilli par MARIJAC ; et ne rendit son crayon et son pinceau qu'après avoir tourné avec les rouages de l'industrie WALT DISNEY.
Hier encore Donald Trump était malmené par des journalistes, par des politiciens aussi pour avoir fait douter de l’existence d’un Père Noël à un enfant âgé de sept ans ...
Quoi de malséant là dedans de la part d'un Président des États-Unis ? Doc Jivaro vous le dit carrément : si votre gamin de sept ans vous affirme croire encore au père Noël, c’est un arriéré mental. Où alors c'est vous qui n'êtes qu'un vieux couillon incapable de démasquer le petit menteur.
Doc Jivaro
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22/12/2018
Les Tarzanides du grenier n° 329
Je doute qu’un enfant de 2018 se suffise pour les fêtes de fin d’année d’une reliure BD pareille à celle-ci datée de Noël 1948.
Il s'agit d'un recueil groupant sous une couverture en carton souple sept numéros TARGA suivis de six numéros GARRY. L'éditeur en était Les Éditions du Siècle. Chaque TARGA comptait seize pages tandis que GARRY n'en comptait que douze (Le numéro un de TARGA manque). Un tel assemblage de BD se confectionnait à l'aide des journaux invendus pendant l'année écoulée. Si TARGA, victime de la loi 1949, ne parvint pas à franchir un vingt deuxième numéro mensuel, GARRY joua les prolongations jusqu'au numéro 457. Toutefois, il perdit son grand format de publication pour se réduire, à partir de son numéro 190, au format banal des "pockets".
GARRY c'est l'aéronaval guerroyant en Extrême Orient contre les "faces de citron" c'est à dire contre les japs, contre les japonais bourreaux des populations chinoises en Mandchourie.
Peu avant l'heure du cours du cours de cathéchisme ... Pardons : de la leçon de cathéchisme l'abbé Sauvageot nous surprit à regarder une des couvertures batailleuses de GARRY ... Ses yeux furetèrent parmi les images. Il ne nous adressa aucun reproche. Peut être venait-il d'être rassuré : pas une geisha n'enquiquinait les hommes occupés à s'étriper le plus sérieusement du monde.
Doc Jivaro
19:39 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : garry, targa, tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, éditions du siècle, impéria, robert bagage estève