12/01/2019
Tarzanides du grenier n° 334
Manif de « gilets jaunes » jusque dans le centre historique de Bourges.
C’est précisément Place Cujas que s’élevait l’ancienne école supérieure des Beaux-Arts appliqués à l’Industrie. « Appliqués à l’Industrie » cet additif avait finalement décidé mon père à me laisser filer hors de l'ambiance familiale. Nous étions en 1958.
L’un de nos profs : Feuerstein, mettait parfois un frein à nos jeunes prétentions : « Ah ! mes pauvres amis les Beaux-Arts ça conduit partout et le moins souvent possible au succès ». Était-ce une confession dérivée ?
Nous visitâmes et revisitâmes la Maison Jacques Cœur. Quelques-uns disaient : Le Palais Jacques Cœur, du nom du grand commerçant dont Charles VII fut le débiteur pas du tout reconnaissant.
Cependant, pour les amateurs de BD européennes JACQUES CŒUR est aussi un pseudonyme, celui choisi par l’abbé Gaston Courtois lorsqu’il aida à fonder le journal CŒURS VAILLANTS en 1929.
Cœurs Vaillants c’était pour les garçons, les filles avaient droit, elles, à Âmes Vaillantes. Autant comprendre que nous autres les zizis en culotte courte devions nous suffire de n’avoir qu'un cœur quand nos sœurs bénéficiaient du privilège d’une âme immortelle.
Mais probablement leur âme n’est-elle que la côtelette qu'elles nous ont fauchée dans le récit de la Genèse.
Doc Jivaro
18:13 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cœurs vaillants, Âmes vaillantes, École supérieure des beaux arts de bourges, jacques coeur, gaston courtois, tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, doc jivaro, bar zing, feuerstein