05/10/2019
Tarzanides du grenier n° 379
Semaine écoulée, Tout un ramdam à propos de la vente record d'une peinture d'art représentant le Parlement Anglais sous l'aspect d'une assemblée de singes gueules béantes ... C'est signé Banksy.
Des singes substitués aux hommes ? pas de quoi étonner le lecteur des romans rédigés par E.R. Burroughs, non plus que surprendre les amateurs de bandes dessinées.
Dans la collection des Éditions Mondiales de l'année 1948 deux numéros, 48 et 49 existent ayant Tarzan pour acteur principal. Nous y assistons comme à la résurrection du monarque Charles VIII d'Angleterre dont le visage se métamorphose en un faciès de gorille. Il s'agit d'un savant humain expérimentateur en biologie et qui a la prétention de reconstituer autour de lui tout un royaume de courtisans pareil à celui du XVIe siècle anglican. Bien entendu toute la population ressemble à un monde simiesque.
Les dessins signés de Rex Maxon à ses débuts sont assez médiocres, et le critique français Lacassin écrivant dans le numéro spécial de BIZARRE, année 1963 reprochait à ce même Rex Maxon des "gambades insipides". Et, sois dit pour ceux qui l'ignoreraient encore, Lacassin décédé en 2008 était le grand spécialiste français du TARZAN de E.R. Burroughs.
Doc Jivaro lorsqu'il ne flatte pas le cul des vaches dans Montmarault, visite l'église Saint Etienne du bourg. C'est pourquoi, récemment, il a retrouvé en dedans et au-dessus de l'entrée-sortie du bâtiment religieux une peinture absolument invisible dans la pénombre qui vous colle sur les yeux. C'est un Saint Michel terrassant le dragon-démon, une copie réussie de l'original créé par l'atelier de Raphaël Sanzio pendant la première moitié du XVIe siècle.
Il fallut toute la sensibilité de la fonction photo de mon smartphone pour obtenir cette image en regard plafonnant.
Doc Jivaro
17:23 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tarzan, e.r. burroughs, banksy, rex maxon, francis lacassin, Éditeur pauvert, revue bizarre, bandes dessinées de collection, raphaël sanzio