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09/02/2019

Tarzanides du grenier n° 338

Peut-être bien que pour vous le mot « Bimbo » désigne une fille mettant en valeur les reliefs de sa sexualité pour capter l’envie masculin (et la réprobation jalouse de ses voisines, cela va de soi). Ce qui n’empêche pas Doc Jivaro de connaître aussi BIMBO comme titre d’un mensuel de BD petit format.

 

Le numéro 1 de la deuxième série date de juin 1954.

 

BD-Bimbo-n°-1,1954,-couv.jpg

 

 

Vingt autres numéros suivirent jusqu’en 1956. Ce premier numéro compte 68 pages. Un nombre également utilisé par plusieurs de ses concurrents : CASSIDY (édit Impéria) et PIPO (édit Lug) pour exemples. Le directeur en était Jean Chapelle dont nous avons parlé à propos de l’hebdomadaire ZORRO de 1947.

 

À l’intérieur de BIMBO n° 1, un imprimé en bas de page avait de quoi réjouir les petits lecteurs :

 

BD-Bimbo-06-1954,-bandeau.jpg

 

Les réjouir, eux, mais pas le porte-monnaie de Maman : de 35 frs le prix allait bien vite passer à 65 frs.

 

Dans BIMBO, deux pages blanches alternent avec deux pages colorées d’un rouge orange. Les séries BD humoristiques sont d’une coloration beaucoup plus claire que celles des séries « réalistes » en teintes saturées. C’est le cas d’un « Prince Royal » dessiné assez banalement par Roubinet, graphiste assidu auprès de Jean Chapelle.

 

 

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Ma sœur n’a jamais été une bimbo. D’autant plus sûrement que je n’ai pas de sœur.

 

Doc Jivaro

 

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