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31/01/2020

Festival BD 2020

 

Angoul'haine :

Macron est-il maso ?

 

Angoulème-2020-Macron.jpg

 

 

14/01/2020

Tarzanides du grenier n° 397

 

Tous le monde sait ou devrait savoir que POPEYE débuta sa carrière BD en 1932 et comme support publicitaire pour de vulgaires épinards. De vulgaires épinards magnifiés trompeusement par une virgule mal placée dans un pourcentage chimique relatif au fer et, donc, capables d'augmenter à l'extrême la force de quiconque les mangeait. POPEYE ne doit donc pas sa puissance de bagarreur à ses gros avants-bras mais à son appétit opportuniste pour un légume verdâtre.

 

BD-Hop-là,-Popeye,-10-04-1938 (2).jpg

Hop-là, n° 18 année 1938

 

Chaque médaille ayant son revers, c'est encore dans la BD que l'on trouve un autre personnage mettant en doute les vertus toniques d'un plat d'épinards. Cette fois il s'agit de ZOE, une gamine de huit ans créée par Ernie Bushmiller, dont les gags m'amusaient bien lorsque j'étais du même âge qu'elle. Mais vérifions immédiatement comment elle conteste la recette à base d'épinards.

 

BD-Arthur-et-Zoé,-1950.jpg

 

Doc Jivaro ne va pas baratiner longtemps sur POPEYE et ZOE, et se limitera avec ses deux exemples à rappeler que l'Age d'Or de la bande dessinée date de la bande dessinée américaine, celle de l'époque de Citizen Kane.

 

ZOE est une gamine brunette et grassouillette, exactement le format d'enfance qui ne convenait pas à Lewis Carroll. Les amateurs ont remarqué depuis longtemps que le petit copain populaire Arthur de la petite bourgeoise ZOE, porte au milieu du visage un nez en forme de groin. De groin de petit cochon : Un indice qui devrait éveiller la méfiance de la tante de ZOE et la dissuader de laisser sa nièce rondouillarde en compagnie de cet Arthur.

 

Doc Jivaro

 

09/01/2020

Tarzanides du grenier n° 396

Trois fois je me revois dans le local du Canard Enchaîné alors aménagé dans le quartier de la Bourse. C'était la période d'une "Affaire Medhi Ben Barka" ... A. Grum me conseilla de présenter une dizaine de mes dessins relatifs à ce fait politique. Ma façon de rendre la silhouette du patriarche de Colombey-Les-Deux-Eglises m'attira quelques compliments. Malheureusement pour moi j'étais jeune et je contrôlais mal ma langue. Je me souviens avoir parlé un peu vivement des massacres commis à l'encontre de familles européennes par les indépendantistes FLN dans Oran en 1962 ... "L'équipe a dû penser que tu penchais plutôt à droite". C'est à peu près le commentaire que me fit A. Grum.

 

Je ne sais trop comment je me retrouvais dans un des cafés du quartier en compagnie d'une jeune femme qui venait de m'être présentée comme étant la fille de Grove.

 

Les dessins schématisés de Grove se distinguaient totalement de ceux de ses collègues embauchés par le palmipède, qu'il s'agisse d'un Escaro, d'un Lap ou encore d'un Ferjac.

 

 

Grove,-Canard-Enchainé,-196.jpg

Canard Enchaîné, 18 nov. 1964

 

Toutefois, Grove produisit avant les années 40 comme illustrateur dans des journaux pour enfants. Ainsi pour JEUNESSE-MAGAZINE, un hebdomadaire dont le numéro 1 date du 3 janvier 1937. Le titre de la série en images se nomme "Le Fils de Sherlock Holmes" mais le plus curieux est que les images sont présentées comme étant des "tableaux". L'exemple ci-dessous est daté du 21 février 1937.

 

 

BD-Sherlock-Holmes,-1937.jpg

 

Dans ce même journal de 32 pages, Grove était en compagnie d'un certain Pellos qui accumulait des planches BD pour "Monsieur Petipon fait de l'Aviation". Il faut savoir qu'à ce moment là les exploits des pilotes aériens occupaient une place importante dans les illustrés et, donc, que "Jeunesse-Magazine" portait comme sous-titre : Aventures Aviation.

 

Doc Jivaro

 

04/01/2020

Tarzanides du grenier n° 394

 

OLIVER n’est qu’une BD en petit format de poche éditée par IMPÉRIA à partir du 25 février 1958. Nous la disons banale pour ne pas avoir à la dégrader jusqu’à la médiocrité. IMPÉRIA eut souvent la main plus heureuse mais pas avec ce titre qui n’est qu’un démarquage chétif de Robin des Bois.

 

BD-Oliver,-25-02-1958.jpg

 

 

Le BDM indique 456 numéros parus quand des collectionneurs portent le total jusqu’à 471. Doc Jivaro se suffit de savoir que cette publication cessa pendant l’année 1985. Aussi préfère-t’il se rappeler que deux versions en bandes dessinées de ce personnage existèrent dans l’hebdomadaire TARZAN, toutes deux dessinées par Souriau. La première débuta en noir sur blanc dans le numéro 54 du 23-09-1947 alors que la seconde, moins conforme à la saga du héros de Nottingham n’allait commencer qu’en 1953, le 28 mars ; mais tout-en-couleurs mes enfants !

 

A coup sûr Doc Jivaro vous en reparlera dans l’une de ses prochaines rubriques plus ou moins improvisées.

 

Doc Jivaro

 

26/12/2019

Tarzanides n° 392

 

CASTAGNE

 

- Regardez bien. Vous le reconnaissez ?

- Qui ça ? … Le petit bonhomme chauve et brun dans un gilet vert ?

- N’faites pas semblant de ne pas comprendre : Vous avez reconnu SPIROU. Le vrai Spirou, celui de ses débuts lorsque Franquin relayant Jijé en faisait un bagarreur de première classe.

 

BD-Spirou-24-avril-1947.jpg

 

 

Ce Spirou « jeux de mains, jeux de vilains » date de 1947. Précisément le 24 avril de l’année. A ce moment là le scénariste et le dessinateur disposaient d’une liberté d’interprétation à laquelle ils durent renoncer pour ne pas se faire couper leurs vingts doigts par les ciseaux d'Anastasie la censeure. Remarquez bien, Commissaire Maigret, que presque tous les ingrédients d'une série noire s'y rencontrent : la cigarette, le whisky et qu’il ne manque guère que les petites pépées.

 

Quelque trois années plus tard, en 1950, c’est le MARSUPILAMI qui héritera de la violence avec laquelle autrefois SPIROU maltraitait ses adversaires les plus dangereux.

 

BD-Spirou-21-février-1957.jpg

 

 

Hélas ! finalement, à son tour, le faramineux marsupial perdra son agressivité native pour devenir indulgent comme un Tintin dont les deux mains ne se ferment jamais en deux poings capables de mettre K.O. l’ennemi.

 

Pauvre marsupilami ! Il ne lui reste plus qu’à servir de porte-bonheur, c’est à dire de fétiche protecteur en latex sur le tableau de bord d’une 203 ou d'une 2 CV, celle ci  toujours pilotée par la fille Seccotine. Oui, souvenez-vous : Seccotine était la jeune journaliste qui découvrit notre inattendu marsupial dans les forêts vierges de Palombie

 

BD-Spirou-6-mail-1954.jpg

 

Doc Jivaro

 

21/12/2019

Tarzanides du grenier

 
DOC JIVARO
DONNE RENDEZ-VOUS
LUNDI 23 DÉCEMBRE