24/07/2022
Tarzanides du grenier n° 531
DON BOSCO
Samedi d’hier sur CNews j‘ai suivi une rediffusion relative à la carrière religieuse de DON BOSCO, né en 1815 et qui consacra sa vie à aider des enfants populaires italiens plus ou moins abandonnés par leur famille. Brièvement on rappela que la biographie de ce prête catholique avait fait l’objet d’une BD signée par Gillain allias Jijé
Moi, j’entrevis les images de ce Don Bosco dans l’hebdomadaire SPIROU de l’année 1947. Je dis bien que j’entrevis et non pas que je lus : lorsque vous étiez dans votre cinquième année saviez-vous lire, vous ? Ma mère, femme au foyer, soulignait d’un doigt les mots qu’elle prononçait pendant que je regardais les images et que mon père tardait à rentrer en famille. Que voulez-vous, à ce moment là, il tapait la belote dans un des bistros de la rue Denis Papin.
Spirou, n° 490, septembre 1947
Je ne sais pas trop pourquoi « Bosco » me faisait penser à « bossu » … SPIROU tout comme TINTIN venait des milieux catholiques belges mais s’en détacha assez rapidement, notamment en publiant des titres américains tels que : Superman, Red Ryder et Tarzan, celui-ci, l’homme singe sans variole, étant même imprimé en double page centrale. Seule la Loi maudite de 1949 relative aux publications destinées à la jeunesse obligea SPIROU à renoncer à éditer ces trois titres champions parmi les enfants mais aussi chez bon nombre d’adultes.
L’imagerie officielle que l’église catholique consacra en faveur de Don Bosco familier des jeunes garçons (pas des filles), peut souvent et involontairement donner cours à des interprétations à caractère pédophile. Quant à la BD signé de Jijé elle obtint un vif succès lorsque ses pages hebdomadaires furent groupées en un seul recueil.
Jijé se rendit surtout célèbre dans SPIROU par sa création de Jerry Sprint lequel allait donner naissance à un Lieutenant Blueberry dont hérita un certain Giraud – Gir.
Doc Jivaro
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15/04/2021
INTERMÈDE
D’une façon ou d’une autre il nous faut partir définitivement de nuit ou de jour … Doc Jivaro s’oblige donc à faire du tri dans le fatras de toute sa bouquinerie accumulée. Entre Drieu La Rochelle et Léon Daudet pestant contre La Gueuse ; et sous une pile d’Émile Zola bradée en Livre de Poche, il est « tombé » sur deux revues de BD toutes deux consacrées à HERGÉ, l’une au moment de la mort du père de TINTIN en 1983 et l’autre datée de l’an 2000.
Si vous les possédez, gardez les. Pour l’instant elles n’ont pour ainsi dire aucune valeur commerciale. Celle titrée A SUIVRE, (hors série) peut s’acquérir entre 20 et 30 euros si bonne état de conservation.
Le collectionneur que je suis est toujours sensible à tout objet relatif à l’existence talentueuse du belge anciennement proche du mouvement REX et auquel, aujourd’hui, des militants de gauche reprochent d’être l’auteur d’un TINTIN AU CONGO, eux si fréquemment admirateurs du camarade Hamid Dada, célèbre coupeur de zizis africains.
Allez bonne fin de soirée à vous autres.
Doc Jivaro
18:03 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin, hergé, a suivre hors série 1983, géo tintin grand voyageur novembre 2000, bandes dessinée de collectiondoc jivaro, bar zing de montluçon
24/01/2021
Tarzanide n° 477
TINTIN VAILLANT
Pas eu la peine de se creuser les méninges pour trouver le sujet BD d'aujourd'hui : l'actualité mortuaire nous le donne : le décès de Jean Graton.
Jean Graton créa en 1957 et pour l'hebdomadaire TINTIN le titre MICHEL VAILLANT. Un pilote course formule 1. Seulement voilà votre serviteur Doc Jivaro, pendant son adolescence, avait négligé pour ne pas dire abandonné la BD et c'est ce qui peut expliquer que Michel Vaillant ne figure pas au Panthéon de ses souvenirs de jeunesse.
Ce n'est qu'avec Mai 68 et sa production BD pour adultes où se mêlèrent le monde politique et l'influence Underground des fanzines américains qu'il reprit vraiment contact avec les petits mickeys cette fois sexués de son enfance. Donc ce fut en 1973 et dans le trimestriel format de poche LES ROIS DE L'EXPLOIT, a ses numéros 69 à 74, qu'il approcha mieux les exploits de Michel Vaillant après les avoir presque ignorés.
Les Rois de l'Exploit était publié par l'Editeur MON JOURNAL, et j'ai plaisir à rappeler que cet éditeur fut créé à partir d'un des premiers titres Bédé hebdomadaires publiés après la date politique de LA LIBERATION 1945, par une authentique résistante : Bernadette Ratier, l'une des fondatrices du groupe "Combat".
Michel Vaillant signé de Graton compte parmi les piliers les plus fameux publiés dans le TINTIN de R.G., en compagnie de BLack et Mortimer, et autres ALIX de païenne fréquentation.
On peut encore s'amuser, non ?
Doc Jivaro
16:41 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin, black et mortomer, jean graton, michel vaillant, bernadette ratier, éditeur mon journal, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
14/11/2020
Tarzanides n° 460
Péplum baba au rhum
Lorsqu’en 1963 l’hebdo TINTIN éditait « Les Légions Perdues » j’avais depuis au moins 7 ou 8 ans abandonné les bandes dessinées que les Beaux-Arts nous apprenaient à mépriser en … ne nous en parlant jamais. Côté cinéma d’animation c’était même mutisme. Donc TINTIN et MICKEY aux abonnés absents autant à Bourges qu’à Tours et pareil encore à Paris, rue Bonaparte : Alex Raymond ? Connais pas.
« Les Légions Perdues » titre BD réputé des ALIX. Un adolescent imaginé par le talent de Jacques Martin un Martin Jacques à ne pas confondre avec son homonyme célèbre animateur dominical de l’ancienne TV française, souvenez-vous : Y a t’il beaucoup de monde à l’arrêt de Montcuq ?
Le dessin d’ALIX appartient à la manière dite « Ligne claire » et ceux qui me connaissent savent que j’apprécie peu ce genre de graphisme qui, à mon avis, convient mieux pour le dessin technique précis que pour le dessin manifestant des pulsions artistiques. Mais ALIX dépendait de la volonté d’un certain Hergé, lequel assurait sa réputation en respectant strictement dans ses travaux le mot d’ordre familial : propreté des locaux et tous les boutons de la chemise doivent être dans les boutonnières. Les aventures d’ALIX ont beau se dérouler dans la Rome antique, donc païenne, celle des héritiers de César, toutes les statues publiques se vêtent d’un slip et les légionnaires portent un caleçon sous leur tunique courte. Toutefois, Jacques Martin dans un portfolio daté de 1983, échappa quelque peu à la pudibonderie à laquelle les éditeurs traditionnels pour la jeunesse, le soumettaient.
Preuve qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire.
N’empêche ! la cinquantaine d'albums ALIX est parmi les meilleures séries venues du journal TINTIN, autant par la pertinence des scénarios que par le sérieux de la documentation qui en sous tend les péripéties.
Doc Jivaro
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26/12/2019
Tarzanides n° 392
CASTAGNE
- Regardez bien. Vous le reconnaissez ?
- Qui ça ? … Le petit bonhomme chauve et brun dans un gilet vert ?
- N’faites pas semblant de ne pas comprendre : Vous avez reconnu SPIROU. Le vrai Spirou, celui de ses débuts lorsque Franquin relayant Jijé en faisait un bagarreur de première classe.
Ce Spirou « jeux de mains, jeux de vilains » date de 1947. Précisément le 24 avril de l’année. A ce moment là le scénariste et le dessinateur disposaient d’une liberté d’interprétation à laquelle ils durent renoncer pour ne pas se faire couper leurs vingts doigts par les ciseaux d'Anastasie la censeure. Remarquez bien, Commissaire Maigret, que presque tous les ingrédients d'une série noire s'y rencontrent : la cigarette, le whisky et qu’il ne manque guère que les petites pépées.
Quelque trois années plus tard, en 1950, c’est le MARSUPILAMI qui héritera de la violence avec laquelle autrefois SPIROU maltraitait ses adversaires les plus dangereux.
Hélas ! finalement, à son tour, le faramineux marsupial perdra son agressivité native pour devenir indulgent comme un Tintin dont les deux mains ne se ferment jamais en deux poings capables de mettre K.O. l’ennemi.
Pauvre marsupilami ! Il ne lui reste plus qu’à servir de porte-bonheur, c’est à dire de fétiche protecteur en latex sur le tableau de bord d’une 203 ou d'une 2 CV, celle ci toujours pilotée par la fille Seccotine. Oui, souvenez-vous : Seccotine était la jeune journaliste qui découvrit notre inattendu marsupial dans les forêts vierges de Palombie
Doc Jivaro
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16/07/2019
The adventures de Tintin
18:23 Publié dans Actualité, Consommation, Dessin humoristique, Journaux, Justice, Macron, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : appolo 11, neil, armstrong, buzz aldrin, michael collins, guerre froide, nasa, john kennedy, tintin, de rudgy, séverine de rugy