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13/01/2021

Tarzanide n° 476

 

 

D'ARTAGNAN n'a pas épousé Milady

 

 

Pour faire réponse a un commentaire signé de Sabrana au sujet de notre Tarzanide n° 475.

 

A moins que notre Gascogne provinciale ait été envahie puis exploitée par la turquerie musulmane, Monsieur de Artagnan ne se compta jamais parmi les arméniens ; même lorsque Louis XIV Roi Solaire invita « Le Grand Turc » dans Versailles arrosé de toutes ses fontaines.

 

En revanche, oui, Montluçon se rapporte bien à D'Artagnan puisque celui-ci ayant procédé à l'arrestation de Nicolas Fouquet surintendant des finances, cette arrestation obligea l'épouse et la mère de Fouquet à se réfugier dans notre ville pour la période de 1664 à 1674. C'est pendant cette période que les deux dames firent aménager une des tours de l'enceinte de notre cité, tour aujourd'hui appelée TOUR FOUQUET.

 

 

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Lorsque j'étais adolescent le journal quotidien « Le Centre Républicain » édité à partir de Montluçon publiait chaque jour, en bas d'une de ses pages, une bande dessinée à suivre de qualité américaine : Rip Kirby signée d'Alex Raymond. Et ce ne fut pas la seule participation de notre ville à l'Art de la BD puisqu'en 1959 messieurs Charles Courtaud et René Ribière, du « Centre Républicain » contribuèrent de façon définitive au capital qui allait donner naissance au prestigieux titre. PILOTE, ce dont se souviennent Asterix, Obelix et Michel Tanguy.

 

 

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Bon souvenir à Sabrana.

 

Doc Jivaro

 

27/05/2017

Tarzanides du Grenier n° 253

 

 

- « Pas encore besoin couronnes ! Toi rester calme ! Flèche seulement percé veston ! Mais moi lâcher revolver ! »

 

Langage quelque peu primaire que je viens de recopier tel quel dans une traduction des aventures BD d’un détective actif dans le pays de l’Oncle Sam. Ne s’agit pourtant ni de Dick Tracy ni de Rip Kirby. S’agit de CHARLIE CHAN. Un Charlie Chan tellement oublié de nos jours que beaucoup de jeunes amateurs de BD actuelles mettraient leur main à couper qu’il n’exista jamais.

 

Venu de Chine, Charlie Chan réussit ses enquêtes chez nos cousins américains. Mais, attention ! pas dans les grandes villes continentales ; pas dans Chicago, pas dans New York, pas dans Las Vegas. Non ! Son métier à risques il l’exerce dans les îles HAWAII.

 

Mon père pendant sa jeunesse entrevit les yeux bridés de ce chinois qui n’était pas blanchisseur mais ne lui accorda pas l’importance accordée à ses premières cigarettes de marque Gauloise. Charlie Chan débuta en France dans l’hebdomadaire JUNIOR lorsque ce journal rivalisait avec Le Journal de Mickey pendant la fin des années 1930.

 

Après la Seconde Guerre Mondiale, c’est Bernadette Ratier, résistante du groupe « Combat », qui ramena chez nous dans un magazine de BD nouvellement créée, la physionomie exotique de Charlie Chan. La première planche parut dans le numéro 70 de MON JOURNAL. Le calendrier indiquait alors 1er janvier 1948.

 

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Charlie Chan se prolongea jusqu’au 15 avril 1948, s’arrêtant dans le numéro 85 de MON JOURNAL, lequel, semaine suivante, allait s’achever à son tour dans le numéro 99 d’un ZORRO alors en plein essor et logé au 22 rue Bergère.

 

Les scénario (surtout pas « scénari ») de Charlie Chan n’ont ni les subtilités psychologiques des intrigues de Rip Kirby, ni la documentation scientifique utilisée par l’Inspecteur Dick Tracy dans sa lutte contre le crime organisé. Quant au dessin paraphé d’Alfred Andriola, Doc Jivaro n’apprit que tardivement que cet auteur n’offrait qu’une interprétation appauvrie des romans policiers écrits, dès 1924 ou 1925 par un certain Earl Biggers.

 

Existe aussi une série de publications produites par les Éditions Mondiales et dont le dépôt légal date de 1947. Et l’Éditeur Futuropolis, en1980, réédita partiellement des enquêtes menées à bien par le fils du ciel.

 

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   Editions Mondiales, année 1948

 

 

Publié chaque jeudi, MON JOURNAL rappelle à ma génération que ce jour de la semaine était le jour de repos des écoliers. Les enfants, principalement ceux des familles populaires, improvisaient leurs jeux dans la rue, souvent sans surveillance parentale. Lire et regarder des bandes dessinées, une occupation d’autant plus séduisante que la télévision n’existait pas pour nous. Nous nous prêtions et échangions les illustrés, et lorsque nous en fixions la valeur marchande c’était presque toujours en utilisant des billes en guise de monnaie de base.

 

Les billes appartenaient aux garçons. Les filles n’y avaient pas droit. Qu’elles aillent dans leur coin jouer à la marelle ! Il y avait de l’ordre là dedans. Comme qui dirait le jeu de billes était une des prérogatives de la braguette.

 

Doc Jivaro et Mfcl