11/11/2024
Armistice 1918
HIER, AVANT HIER et AVANT AVANT HIER
Chaque 11 novembre, journée commémorative de l’Armistice 1918 entre la France et l’Allemagne.
- Demain tu n’iras pas à l’école : c’est une célébration nationale.
- Chouette !
- Mais tu iras avec tes instituteurs, le matin, devant le monument aux morts afin de participer au souvenir de 14-18.
- Ha ! Zut de zut !
Heureusement pour moi, je ne sais plus exactement, cette obligation ne dura que les deux ou trois premières années de ma présence à l’École Voltaire. Probablement nos instituteurs partageaient-ils sans nous l'avouer notre avis de gamins : ils voulaient bien respecter un jour férié d'autant qu'il leur était payé mais pas se trouver obligés de gâcher cette journée sans boulot à cause d'un devoir commémoratif.
Quant au monument aux morts dans mon souvenir il était élevé dans un petit jardin public aujourd’hui disparu et se trouvant en bordure de la rive droite de notre rivière le Cher à proximité de l'emplacement de l'actuel Caisse d'Epargne. Quant à la Grande Guerre 14-18, vous pensez si j’en ai entendu fréquemment parler : les deux frères de ma grand-mère paternelle y rencontrèrent leur mort.
Carte postale datée du 19 mai 1917. Coll. Familliale.
P.S. : J’ajoute (vite fait) qu’un commentateur sur CNEWS vient de rappeler deux aspects de la dite « Grande Guerre » : l’importance de l’alcool et la mise à mort par une balle dans la nuque de soldats trop récalcitrants à repartir à l’assaut sous la mitraille. Mon grand-père Jean-Baptiste, rescapé de la Guerre 14-18, évoqua deux ou trois fois que c’était des tirailleurs sénégalais qui étaient souvent chargés de la besogne. Les officiers français craignant beaucoup de réprobations pouvant provoquer des mutineries de la part des poilus obligés d'assumer un ordre les obligeant à mettre à mort un compagnon de guerre. J’écris cela comme mon enfance l’a entendu.
Bar Zing
15:48 Publié dans Actualité, Blog, Education, Enseignement, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armistice 1918, guerre 14-18, commémoration 11 novembre en france, bar zing, montluçon
12/11/2021
Tarzanide n° 526
Augustin Trébuchon
Ce 11 novembre de l’année 2021, Marc Menant nous a remis en mémoire l’identité du dernier tué français de la Guerre 1914-1918 : Augustin Trébuchon. J’avoue pour ma part n’avoir jamais entendu parler de cet homme mort dit-on 11 minutes avant l’Armistice enfin signé entre notre pays et l’Allemagne.
Cette information vieille de plus d’un siècle m’a rappelé le début d’une Bédé que je lisais dans le magazine TARZAN pendant l’année 1953. C’était dans le numéro 15 de la troisième série du titre fameux, titre tant redouté par les catholiques et les communistes qu’ils avaient fait voter contre Lui la loi scélérate datée de Juillet 1949.
DUCK HURRICANE remplaçait Buffalo Bill sur les deux grandes pages centrales éditées par Del Ducca et dessinées par Cossio.
La guerre fratricide américaine entre patriotes du sud et envahisseurs du Nord va se terminer. On est en 1865 et les belligérants attendent impatients que la sonnerie au clairon annonce l’Armistice. Soudain un gradé de l’armée du Sud se lance au galop pour une bravade ultime.
Ce jeune cavalier est abattu d’un coup de fusil, le dernier d’une guerre de Sécession à la suite de laquelle les nordistes persécuteront les États du Sud pour servir la cause d'hommes noirs souvent achetés légalement aux esclavagistes musulmans en Afrique.
C’est ainsi qu’apparut dans l’une des BD de mon enfance l’instant dernier d’un combattant du Général Lee, quelques minutes avant un armistice. Toutefois cet homme ne s’appelait pas Augustin Trébuchon mais Tony Trapper, personnage fictif supposons-nous.
Doc Jivaro
17:05 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : augustin trébuchon, guerre de sécession, tarzan 1953, tony trapper, cossio, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier., marc menant cnews, armistice 1918