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24/11/2016

Montluçon queue de cochon

 

Aidez vos élus démocrates

à redynamiser

le quartier Ville-Gozet

Montluçon-redynamisée.jpg

30/10/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 29

 

Pour vos enfants la journée à venir est probablement celle de Halloween. Pour moi elle reste celle de la Toussaint. La fête des morts en même temps que la fête de tous les saints dont l’auréole n’éclaire pas les squelettes plongés dans l’ombre.

  

Je ne suis pourtant pas pratiquant. Les dimanches ne sont guère pour moi que l’occasion de grasses matinées (ce n’est pas vrai mais j’aime bien allonger des phrases) … de grasses matinées arrivant après six jours d’un repos encouragé par ma qualité de salarié devenu rentier.

  

Je me dois de vous dire que dans la famille de tradition bourgeoise de mon épouse, les mœurs recommandent de ne jamais rendre visite aux morts inhumés. Même pendant la journée de la Toussaint. Une fois la cérémonie religieuse terminée autour d’un cercueil et dans l’église on abandonne le défunt, on ne revient jamais auprès de lui, sauf lorsque la mort nous saisit à notre tour. Une désaffection qui s’explique par la croyance qu’un cadavre ne garde jamais son âme, celle-ci étant partie au ciel pour attendre le jugement dernier. Et Jésus Christ n’a t’il pas conseillé : laissez les morts enterrer les morts ?

  

Moi, j’ai été habitué à tout le contraire, ainsi que le veut le savoir vivre dans les milieux populaires : il faut aller de temps en temps rendre visite aux trépassés comme s’ils étaient des voisins. Mes deux grand-mères m’y conduisaient comme on vous conduit simplement au marché forain du jeudi. Cependant, c’était ma grand-mère montluçonnaise qui battait des records de fidélité auprès de ses défunts.

 

- Et encore, t’as rien vu ! commentait son mari père de mon père. Lorsqu’elle était jeune après la mort de ses deux frères abattus en 14-18, elle s’y rendait au moins trois, quatre fois par semaine dans le patelin de tous ceux qu’ont passé l’arme à gauche. Je lui disais : ne t’inquiète pas ils ne vont pas s’en aller … Elle me répondait froissée : je le sais bien ! … Et elle pleurait.

 

De son côté, Grand-mère, lorsqu’à sa demande je l’accompagnais pour l’aider à transporter un poids de fleurs, ne manquait pas de reformuler le constat qui la navrait : « Il y a de moins en moins de gens à venir voir leurs morts. Je vais rester la dernière si ça continue de déserter. Tu sais, tout de suite après l’armistice du 11 novembre, on voyait des bonshommes le chapeau à la main et une fausse médaille militaire au revers de leur veston, qui venaient courtiser les jeunes veuves entre les pierres tombales. Quel culot ! Il y en a eu un qui me cherchait … j’ai fini par l’envoyer se faire gifler ailleurs.

 

- Mais Madame je suis poli avec vous.

- Fichez moi la paix ! Vous n’avez pas honte ? … je le connaissais vaguement de vue. Je crois bien qu’il habitait rue du Docteur … Allons ! … du Docteur … Bah ! Le nom ne me revient pas.

- Du Docteur Levadou ?

- T’es bête ! Il n’est pas mort, lui. Tu ne l’as quand même pas tué. Finalement ton grand-père a fini par aborder un peu rudement le bonhomme qui m’agaçait.

- Dis donc Raymond, faudra arrêter d’emmerder ma femme.

- Ah ! Comme si je savais que c’est ta femme ! Elles se ressemblent toutes avec leur visage qu’est caché sous un voile sombre.

 

Le voile, déjà.

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Ryal

 

 

 

05/10/2016

Mais z'où donc passent nos impôts ?

Monopole SNCF
15 TGV conçus en tortillards
pour sauver le candidat (?) Hollande

TGV-Alstom.jpg

 

 

02/10/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 25

Ce jeudi d’il y a longtemps, en fin de soirée, j’avais prévenu mon copain Michel : « La semaine prochaine, je n’irai pas avec toi t’aider à rafler des pissenlits pour tes lapins. Faudra que j’aille acheter un costume pour faire ma Communion Solennelle. J’aurai l’air d’un petit monsieur. Tu parles d’une tuile ! ».

 

Michel répliqua du ton de quelqu’un qui se croit attaqué : « Moi je n’y vais pas à l’Église ! On n'est pas des culs bénis. Tu peux me dire pourquoi les curés ils s’habillent comme des femmes ? ».

 

Michel, il avait redoublé la classe de première du Père Martin, à Voltaire, non pas à cause d’un manque d’assiduité aux leçons mais parce qu’il n’avait pas encore l’âge réglementaire pour passer l'épreuve du Certificat d’Études Primaires.

 

C’était con, non ?

 

Dans cette famille, disait mon père, la mère ne pond que des garçons.

 

- Tais toi ! coupait maman. T’es grossier.

 

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 Ryal

 

18/09/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 23

 

La pratique religieuse sur le lieu d'un travail salarié ? … Les chrétiens d’obédience catholique l’ont dévotement respectée surtout pendant la période des cathédrales ; puis l’ont revendiquée à défaut de pouvoir la maintenir officiellement après deux siècles de lois issues de la Franc-Maçonnerie. D’où la présence tardive de prêtres ouvriers dans les usines (années 1950). Présence qui fut précédée par les initiatives syndicales de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) à partir de 1920-25.

 

A ce propos, Doc Jivaro, a rouvert pour vous les pages du numéro 7 du Dimanche 15 février 1959 du journal catholique CŒURS VAILLANTS. Un illustré BD dont le succès auprès d’une jeunesse classée bien pensante résulta surtout de l’action de l’Abbé Jean PIHAN, adversaire trop vindicatif de l’éditeur français Pierre Mouchot.

 

En page 17 de ce CŒURS VAILLANTS édité chez Fleurus, nous voyons neuf images dessinées au lavis grisâtre, chacune soulignée par un texte édifiant. Nous ne retenons ci-après que deux d’entre-elles.

 

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 Imagerie : L’écriture est grossie par nos soins.

   

Comme on le voit, prier chrétiennement sur un lieu de travail salarié est réprouvé par la surveillance socialo-communiste. Mais il semble qu’aujourd’hui et depuis la récente implantation massive de familles étrangères musulmanes en France prolétarienne, une tolérance de collaboration entre laïcité politique et mosquées de propagande religieuse se développe sous prétexte d’un « vivre ensemble ».

 

Doit-on comprendre, camarades marxistes et trotskistes, que la religion cesse d’être l’opium du peuple lorsqu'elle s’impose par l’Islam ?

 

Ryal

 

09/08/2016

Montluçon ! terminus. Buffet froid

 

Maire de notre ville

DANIEL DUGLERY

refuse l'inhumation de

Abdel Malik

dans un cimetière montluçonnais

 

InhumationAbdel Malik.jpg