31/08/2013
Le Petit Censeur Illustré n° 7
Depuis le numéro 12 jusqu'au 15 dans la troisième série de hebdomadaire TARZAN - 1953 – le jeune lecteur pouvait suivre le parcours de révoltés Zoulous ravageant des villages peuplés de familles originaires de l'Europe.
On se trouve alors à proximité d'un chef-lieu – Kindu – autrefois désigné Port – Empain en souvenir du chemin de fer installé colonialement par un pays d'hommes blancs jadis expansif : la Belgique.
Agir de nuit en cachant leur visage sous un masque phosphorescent, telle est la tagada tactique des rebelles africains que le fils adoptif de Kala la simiesque devra abolir.
Oh ! Oh ! Un policier colonial se voilant d'une cagoule ! Serait-ce lui le chef secret des révoltés incendiaires, lequel s'assure l'obéissance des émeutiers en s'attribuant le nom historique d'un grand empereur zoulou : Shaka ? … TARZAN devra, à son tour dissimuler sa physionomie sous une capuche, pour vaincre son ennemi politique.
L'une de mes trois collections complètes de la troisième série des TARZAN – de 1 à 31 – comporte une dizaine d'exemplaires frappée du tampon « Secrétariat Commission de Surveillance etc. » Quelques-unes des images sont rayées d'un gros trait rouge d'encre indiquant l'hostilité de tel ou tel censeur envers leur contenu. Un avertissement suivait parfois à l'adresse de l'éditeur : « à l'avenir veillez à ne pas faire paraître de telles violences pour un public d'enfants ».
Il n'était pas rare que cette « Commission Surveillance, etc. » se plaignît de recevoir avec du retard les journaux BD mis en vente avant qu'elle en enregistrât réception. Pourtant, exemple contraire, le numéro 21 du 15 août 1953, bel et bien reçu le 9 août. Mais lorsqu'on veut tuer son chien …
Les censeurs eux-aussi portent souvent un masque. Ainsi dépersonnalisés ils n'en sont que mieux à leurs aises pour causer du tort à telle ou telle « tête de turc ». Leur masque c'est la pudeur ou encore l'abstinence, et c'est ainsi qu'ils prétendent protéger l'innocence alors qu'ils condamnent à une longue ignorance divers groupes sociaux.
Docteur Jivaro
17:50 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Le Petit Censeur Illustré, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, censure, tarzanide, bd, bandes dessinées anciennes, hogarth
22/06/2013
Les tarzanides du grenier (n° 37)
Commençant KALI, se prolongeant ZORA puis redevenant KALI, ce pockets fut publié tantôt genre garçon, tantôt genre fille par « Jeunesse et Vacances » jusqu'à atteindre 51 numéros ZORA et 133 KALI. Une quantité faible comparativement à leur longue période d'existence (de 1966 à 1981). L'explication tient au fait que ce produit n'était souvent mis en vente que trimestriellement. Exemple : KALI du numéro 122 est daté d'octobre 1978 ; son numéro 123 de janvier 1979.
Beaucoup d'exemplaires comptent 132 pages. Généralement KALI-ZORA en occupe les 42 premières pages. Les feuilles suivantes supportent des séries changeantes : Ringo, Buffalo Bill et autres. On y retrouve même les péripéties de HARDI JOHN ! jeune yankee engagé dans le conflit américano-nippon et dont les débuts héroïques se firent dans L'INTREPIDE, hebdomadaire fameux qui reparut en 1948 après une absence de quelque dix années.
Les dessins de ZORA-KALI, aussi fréquemment que pauvrement imités de ceux de Hogarth, sont condamnés à demeurer toujours en-dessous de leur modèle d'Outre-Atlantique. Néanmoins c'est cette décalque, quoique miséreuse, qui fait que nous en rangeons les personnages parmi les tarzanides.
Les pages 32, 33 et 34 du numéro 122 (oct. 78) ont ceci d'assez agaçant que leurs images reprennent de façon indigente quelques-unes des phases du combat qui opposa TARZAN contre un grand lutteur gréco-romain (voir l'original made in USA des 21 et 28 oct. 1945).
Nouveau Siegfried, Tarzan plonge l'épée mythique – NOTUNG ? - dans l'éternel brasier régénérateur. On est alors dans les lendemains de la défaite inouïe du 3e Reich, et ce n'est pas Paris qui a brûlé, c'est Berlin.
Berlin à partir de laquelle Hitler et Speer anbitionnèrent de créer Germania, capitale annoncée gigantesque dans une Europe fortifiée « De Brest à Vladivostok ».
Bien que signés Hogarth les deux dessins ne sont pas entièrement de sa main. Il s'est suffi d'un crayonné préparatoire, l'encrage final étant abandonné au débutant Rubimor.
Docteur Jivaro
18:58 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, zora, kali, hogarth, rubimor, l'intrépide, hitler
25/05/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 34)
Par l'un de ses tarzanides précédents et parlant de Pellos, 09-03-2013, Docteur Jivaro à rapidement évoqué l'existence tumultueuse d'une DURGA RANI. Cette BD d'abord publiée hebdomadairement dans FILLETTE, connut plusieurs rééditions à succès sous la forme d'albums pendant les années 60 et 70 – et notamment lorsqu'en 1976 Pellos obtint le Prix de la Ville d'Angoulème.
Toutefois Durga Rani « Reine des Jungles » fit aussi et de façon très courte une apparition originale dans un des numéros de la revue PHENIX.
Comme on disait dans les BD de ma jeunesse : vivement la semaine prochaine, chers petits amis lecteurs
Avec qui voulez-vous lutter ?
Une attitude souvent adoptée de TARZAN et par laquelle l'impétueuse jeune vierge semble s'enfermer dans le refus obstiné de toute intrusion en elle d'un macho méprisé.
Elle ne sait donc pas de quelle jouissance sa virginité la lèse ?
Docteur Jivaro
15:50 Publié dans Arts, BD, Fanzine, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, pellos, durga rani, phenix, schtroupf, les cahiers de la bande dessinée, offenstald, spe, tarzan, tarzanide, bédé anciennes
06/04/2013
Les Tarzanides du grenier (n° 29)
BOY PUIS BOMBA
Évidemment le fils de Tarzan se doit d'être un tarzanide. Il apparaît dans le roman américain pendant l'année 1915, sous le nom de Korak. Mais pour le cinéma d'Hollywood, Korak n'existe pas. Il est remplacé par un enfant trouvé sans identité dans la jungle mystérieuse, donc dangereuse.
Johnny Weissmuller en est le papa adoptif, Maureen O'Sullivan en est la maman adoptive. En 1939 un avion, grand oiseau vrombissant s'écrase dans la forêt. Tous les passagers meurent sauf un bébé mâle. Tarzan et Jane le trouvent, l'adoptent, l'éduquent. Comme le couple ignore le nom de l'enfant, il le désigne par un terme générique : BOY.
On s'en doute : le fait que ce garçon orphelin soie adopté et non pas conçu par Tarzan et Jane, indique qu'aucun rapport sexuel n'est accompli entre l'homme et la femme. Dans le cinéma américain des années 30, la chasteté est une obligation en dehors du mariage, surtout lorsque le récit est destiné aux enfants. Or, Lady Porter et Mister Greystocke ne sont pas mariés l'un l'autre, du moins le croit-on. (Voir page 54, dans le Tarzan de Lacassin, éditeur Henri Veyrier, 1982).
BOY grandit, film après film, dorloté par Jane, expérimenté par Tarzan. BOY travaille à ressembler à son papa adoptif. On lui ceint un petit pagne, on lui donne un petit couteau. Pour le reste, il est nu mais avec un supplément de décence car son nombril est dissimulé sous le haut de son pagne. Une obligation imposée par le Code HAYS dans la cinématographie américaine : le nombril doit être caché en public, comme est caché le sexe
Body de l'acteur Lex Barker dans le rôle de Tarzan (Tarzan et la Diablesse) le nombril est dissimulé comme un trou de cul mais aussi comme la bouche d'une musulmane portant le voile intégral, ce masque de pudeur la préservant, paraît-il, contre la convoitise des hommes.
Le personnage de BOY était tenu dans le cinéma par le tout jeune Johnny Sheffields. Année après année BOY grandit pendant que papa Tarzan vieillit, engraissé par le succès commercial. Arrive le moment où la bedaine de Monsieur Weissmuller rend inacceptable la silhouette de Tarzan – sauf pour en rire. Les réalisateurs font alors disparaître BOY dont la belle adolescence faisait une concurrence défavorable au quadragénaire Weissmuller.
Weissmuller tient alors le rôle de Tarzan pour la dernière fois sous le titre Tarzan and the Mermaids. (En patois français Tarzan et les sirènes).
La mention « Enfants admis » s'explique par la date du film programmé en France en 1949. Certains groupes politiques et religieux ayant aggravé les interdits vis à vis de la littérature et l'art adressés à la jeunesse.
Dans la mythologie grecque, c'est à dire dans la religion de la Grèce antique, les sirènes sont formées d'un corps d'oiseau et d'une tête de femme. L'influence Judéo-chrétienne, qui falsifie toutes les croyances qui lui sont étrangères, fera apparaître les sirènes sous l'aspect d'un buste de femme prolongé par une queue de poisson. C'est la femme aux jambes jointes, serrées l'une contre l'autre et refusant par cette posture le coït. La version vestimentaire c'est la fameuse « robe fourreau » paradoxalement portée pour mouler les reliefs de la femme afin d'exciter l'homme tout en restant fermée devant lui.
Devenu jeune homme le petit tarzanide BOY continuera sa carrière cinématographique en incarnant BOMBA.
Bomba fut inventé par le romancier Roy Rock Wooden, année 1920. La version pour le cinéma commence en 1926 pour aller jusqu'en 1955. Ce n'est qu'à partir de 1948 que BOY se réincarne dans cet autre clone de Tarzan qu'est BOMBA.
Sur le Web les informations à propos de BOMBA ne fourmillent pas. Néanmoins on peut consulter bmania.pagesperso-orange.fr/bomba.htm. Sur un autre site on parle de BOMBA comme d'un raciste. Savez-vous ce qu'est un raciste de race blanche ? C'est un homme qui refuse de se laisser couper les grelots pour servir d’eunuque devant l'entrée du harem du grand Vizir. Un autre site dénombre neuf titres cinéma entre 1949 et 1955.
Johnny Sheffields enfant Johnny Sheffields adulte
Tout comme avec la môminette Shirley Temple, les cinéastess marchands de rêveries éveillées flattent chez l'adulte, homme ou femme, une sensiblerie toujours mêlée de pédophilie modérée.
Quelques-uns des films où s'aventure BOMBA donnèrent l'occasion de quelques bandes dessinées. Ainsi dans le numéro 137 de HURRAH !, année 1956, on peut regarder sur quatre pages BOMBA et le VOLCAN en FEU. Film adapté par Alain Bertrand et dessiné par DANSLER alias BOB DAN.
BOB DAN créa pour l’Éditeur Artima un tarzanide nommé TARÔU et dont le numéro 1 fut publié sous un format italien, année 1949. L'ours, réduit à presque rien, porte le nombre repère 2254.
Docteur Jivaro
20:32 Publié dans Arts, BD, Film, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bob dan, tarzan, tarzanide, alain bertrand, bomba, boy, hurrah
15/12/2012
Les Tarzanides du grenier (n° 10)
Bavarder à propos des Tarzanides c'est bien, ça nous divertit. Mais n'en oublions pas pour autant que leur racine s'appelle TARZAN. Ce qui fait que chaque Tarzanide n'est que le reflet pâli d'un feu central, brasier originel allumé par le romancier E.R. Burroughs en 1912.
L'aptitude de TARZAN à survivre parmi des peuples qui lui sont hostiles, est proprement phénoménale. Deux guerres mondiales ne l'ont pas aboli. Ses ennemis furent pourtant multiples, féroces en tout. L'URSS, l'URSS et le National Socialisme germanique le bannirent sans réussir à le faire oublier. Même TINTIN n'eut pas à résister contre de tels ennemis : Ils se tranquillisèrent en faisant semblant de ne pas savoir que ce boy scout leur était contemporain. Quant aux trois religions du monothéisme, elles continuent à calomnier le héros sans réussir à le défigurer, tant son existence nous vient des splendeurs du paganisme gréco-latin, seule source politique authentique de l'Europe.
Immédiatement après la capitulation allemande (1945) TARZAN revient en force dans les pays européens de l'Ouest, après quelque quatre années d'absence. Son retour s'effectue avec l'arrivée du juke-box et du blue-jean, en compagnie des films industriels américains exportés depuis Hollywood. Autant dire que TARZAN est présent dans le paquetage du soldat yankee dont la tête explose sous la mitraille du IIIe Reich.
C'est l'éditeur italien Del Duca qui va rétablir en France la royauté populaire du prodigieux enfant orphelin de Lord et Lady Greystone. Il va publier simultanément un TARZAN hebdomadaire et un TARZAN mensuel à destination de la jeunesse mais en escomptant bien que les parents, eux aussi en seront satisfaits, puisqu'aux Etats-Unis ce sont des adultes qui assurèrent d'abord le succès de « l'homme singe ».
La collection totale du TARZAN mensuel éditée par les Éditions Mondiales en trois séries successives, fut publiée pendant une trentaine d'années. C'est la première série comptant 102 numéros qui est la plus essentielle. Néanmoins, certains collectionneurs restent bredouilles d'avoir vainement cherché à posséder les numéros 1, 2, 3 et 4 de cette toute première série mensuelle commencée au 1er trimestre 1946.
Ce n'est pourtant pas pour s'attirer leur jalousie que Dr Jivaro vient de scanner les quatre couvertures par lesquelles TARZAN fit son grand retour auprès des indigènes français.
L'illustration est d'un style « en vrac » consistant à assembler divers fragments prélevés dans plusieurs bandes dessinées. Elle a pour but de donner le résumé dynamique des personnages et de leurs actions contenus dans le journal. Ici, tous les mouvements sont copiés sur des images signées de Hogarth. Tous sauf un, celui montrant TARZAN descendant de son arbre à singes. Il a été pris d'un des dessins de Foster.
Brochure n° 1
Dans ce numéro 1 débute « TARZAN et les Peuples du Feu et de la Mer ». Mais comme dans toutes les rééditions françaises, la planche BD datée du 5 mai 1940 par laquelle commence réellement l'aventure n'a pas été éditée. Aujourd'hui encore elle reste inconnue de beaucoup d'entre nous.
Brochure n° 2
Peut être l’assemblage le plus habile à l'aide de morceaux d'images découpées ici ou là dans l'histoire. La coloration jaune de la chevelure du héros doit elle rappeler l'origine britannique de TARZAN ? en tout cas, c'est une rareté, TARZAN étant principalement identifié avec des cheveux noirs dotés de reflets bleus.
Brochure n° 3
Dans ce numéro 3 s'achève le récit des peuples de la mer et du feu. L'aventure suivante nous permet d'apprécier TARZAN affrontant un dictateur africain métissé : Dagga Ramba.
Brochure n° 4
TARZAN continue la lutte contre Dagga Ramba mais ne la termine pas. Les jeunes lecteurs en furent tous désolés. C'est que le numéro suivant (n° 5) perd le titre TARZAN pour se changer en celui de Tarzella, et le dessinateur Rex Maxon s'y substitue à Hogarth.
Les 8 premières brochures mensuelles comportent 20 pages chacune, puis simplement 16 pages à partir du numéro 9 et jusqu'à la fin de la deuxième série, année 1956 (exception pour les numéros 15 et 16 de 20 pages chacun).
Notons que cette quatrième couvrante (l'Attaque Nocturne) a pour signature Lefèvre. Toutefois ce nom n'est pas présent sur les trois précédentes brochures qui résultent cependant du même auteur.
Une bizarrerie
Parmi toutes les images des exemplaires 1, 2, 3 et 4 il en est une complètement inattendue à cause de la gaucherie de son graphisme. Elle figure en troisième position du numéro 1 en haut de la page 11 (La numérotation ne commençant qu'au verso de la couverture en couleur). On la retrouve dans les autres rééditions françaises. Par exemple dans la réédition « Prince Tanny » du 2e trimestre 1956.
On dirait que cette image après avoir été esquisée habilement par Hogarh a été retracée avec maladresse par un tâcheron resté anonyme.
Dr Jivaro
19:28 Publié dans Arts, BD, Grenier de la BD, Journaux, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, burrough, hogarth, editions del duca, les éditions mondiales, bd, bd anciennes
08/09/2012
Tarzanide du grenier (n° 3)
T'aujourd'hui, pas UN Tarzanide mais UNE Tarzanide.
Les forêts, surtout lorsqu'elles sont réputées vierges d'être sauvages, prédisposent l'imagination à inventer des groupes d'humains sinon complètement nus tout au moins très courts vêtus. C'est ce qui explique que le cinéma puis la bande dessinée fidélisèrent leur public en créant des hommes athlétiques et assez dénudés (genre Tarzan) lesquels furent vite flanqués de jolies jeunes femmes, celles-ci pas enclines à dissimuler leurs charmes dans l'obscurité d'une pudeur musulmane.
Chez Madame BD, ces « filles de la jungle » occupent en grand nombre le paysage. La plus signalée d'entre elles étant …
-
Sheena !
-
Non, monsieur, pas Sheena. Même si sa création remonte à 1937 et précède de beaucoup ses rivales à venir, je me la garde sous le coude pour choisir de parler un peu de …
-
de Betty Boop !
-
Ne plaisantons pas. Je veux parler de Tarzella.
TARZELLA modelée jour après jour, à partir de 1940, par Rex Maxon et pour les strips et planches dominicales américaines de TARZAN.
En France nous attendîmes 1946, que les Éditions Mondiales publient mensuellement TARZAN pour connaître Tarzella.
Les quatre premiers numéros sont titrés TARZAN. Mais avec le numéro cinq c'est Tarzella qui accapare le rôle principal et donne même son nom au journal en remplacement de celui de Tarzan. Pas commode, la demoiselle ! Et le puissant fils adoptif de Kala la femelle doit dépenser beaucoup d'efforts pour s'en faire une alliée.
Tarzella domine ainsi pendant six numéros. Ce n'est qu'en troisième page du numéro onze qu'elle disparaît ou, plus précisément, que Tarzan s'en éloigne malgré sa volonté puisqu'il est emporté dans le … dans le Gouffre de la Mort !
La première collection mensuelle du Tarzan des Éditions Mondiales s'allonge sur cent deux numéros, tous imprimés noir/blanc sauf couvertures coloriées. Tarzella ne reviendra jamais auprès de l'homme singe. Même si dans le numéro trente trois c'est presque son sosie qui bondit au cou du héros pour l'embrasser. Cette autre fille de la jungle s'appelle Fauve. Sa présence est éphémère, n'occupant que deux numéros (trente trois et trente quatre).
Par la suite, Rex Maxon renvoie Tarzan à son rôle de mari auprès de sa bien (trop ?) fidèle Jane. Une Jane à laquelle il fait porter de façon sexy un soutien gorge et une petite jupe en peau de léopard, comme pour ramener au lecteur le souvenir de Tarzella.
Ou de sous entendre que notre Tarzan parfois songeur garde secrètement la nostalgie de Tarzella et Fauve.
Ryal
La surprise du chef
Deux images. L'une (celle de gauche) sortie du n° 64 de Tarzan hebdomadaire, année 1947. L'autre présentée dans la grande exposition TARZAN ! qui eut lieu Quai Branly, Musée des Arts Primaires (Été 2009).Roger Boulay écrivit que cette image par laquelle Jane fait du nudisme, existe dans le numéro 64 année 1947 publié en France.
- Moi pas avoir vu poils pubiens, bwana ! Moi jurer. Moi pourtant posséder trois exemplaires n° 64. Eux pas avoir barbu Jane.
17:46 Publié dans Arts, BD, Journaux, Sexualité, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, tarzanide, rex maxon, editions mondiales del duca, roger boulay, musée des arts premiers