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07/06/2014

Les Tarzanides du Grenier n° 68

Quant à Tounga

 

Le journal de TINTIN dont la lecture était recommandée aux enfants de 77 ans, hébergea cet « Homme des cavernes » pendant l'année 1961. Trente pages colorées à raison de deux publiées tous les huit jours.

 

Visiblement inspiré de La Guerre du Feu – roman populaire écrit sous l’appellation Rosny (1911) – puis enfin mis en BD pendant l'année 1950 par le très expéditif Pellos (1900-1998), TOUNGA obéit de bout en bout à la misogynie sévissant dans les produits catholiques du belge R.G. Pas une fille ! Pas même une vieille grand-mère d'âge canonique !

 

Tounga-album-1967.jpg

 AIDANS, fondateur dessinateur de Tounga pouvait exposer des images de tuerie mais à condition quelles ne s'exerçassent pas contre des humains et que le motif en fut pour l'homme de se protéger contre l'appétit carnassier d'un fauve. Ici, le fauve éventré est l'ami de Tounga.

 

 

Tout gosse, j'ignorais Tintin ; j'inclinais vers Spirou. Et ce fut par Spirou que je rencontrais Tarzan pour la toute première fois. Dessiné par Rubimor et édité en double page centrale dans Spirou.

 

Tarzan-Spirou-485.jpg

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans Spirou, n° 485 de juillet 1947 

 

 

 

Cette image est vivement restée dans mon souvenir. Je ne lisais pas encore, ma mère lisait pour mes oreilles. Je me rappelle qu'elle eut un sursaut de « femme au foyer » pendant que Tarzan affrontait des pithécanthropes dans le monde monstrueux de PAL UL – DON. Elle s'exclama : zut ! J'ai oublié d'acheter chez la Mère Laforêt une paire de lacets pour les chaussures de ton père.

 

Moi, je n'avais que cinq ans. Je tournais en rond sur le tout petit petit manège de l'école maternelle de la Rue Voltaire. Aussi ne suis je pas certain que la Mère Laforêt vendisse de la mercerie en même temps que des paquets de nouilles. J'ai la mémoire qui flanche, Madame Jeanne Moreau.

 

Tiens ! L'autre jour, je suis passé devant cet ancien bistro épicerie rue Miscailloux. C'est à vendre. A vendre depuis plus de dix ans ! m'a dit, moitié résigné, moitié indifférent, le voisinage. Par contre, une famille a acheté la maison d'angle qui fut une boutique de boucherie, d'abord au nom de Lecoq, ensuite à celui de Martina. La partie boucherie à été abattue, rasée par le nouveau propriétaire. On n'y vendait pas Halal.

 

Bien gentil tout ça mais quel rapport entre ces commerces alimentaires et les Tarzanides traités ici ? Quel rapport ? Attendez. Lorsqu'à ma demande mes parents arrêtèrent de me payer Spirou ils m'abonnèrent aux hebdo Coq Hardi et Tarzan. Ce fut alors le fils du boulanger du coin qui me fit connaître l'animal BD qui, chez l'Editeur DUPUIS, allait obtenir tous les suffrages de la jeunesse : le Marsupilami. Un marsupial rapidement plus célèbre que le bien oublié Salsifis, le kangourou de Monsieur Poche.

  

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Né dans la jungle, bondissant de liane en liane et dévorant les piranhas, amphibien et assommeur de diplodocus, le marsupilami mérite assurément de figurer dans notre hiérarchie des Tarzanides.

 

Docteur Jivaro

 

 

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