18/08/2024
Jamais peinard ...
LA FRANCE, TON GARS-FAIT FOUT L'CAMP !
P.C.C. : La du Barry
M’étant promis aujourd’hui dimanche de ne rien mettre sur mon blog, tôt matin mon chat qui est une chatte m’a éveillé pour exiger son petit déjeuner favori : une jolie souris décongelée.
C’est alors que j’appris le décès d’Alain Delon, acteur de cinéma français de réputation mondiale. Je me sentis donc obligé de signaler cette disparition.
C’est à l’âge de 88 ans que le prétendu plus bel acteur cinématographique nous quitte pour aller rejoindre Rudolph Valentino et Jean Marais.
Notez bien : 88 ans : un chiffre en double. Comme dans les histoires BD inventées par Hergé où tous les personnages ont des allures de bégaiement …
J’avoue : Alain Delon ne fut jamais l’un de mes acteurs favoris dans le cinéma français ce qui ne m’empêcha pas d’apprécier plusieurs des films auxquels il participait : Rocco et ses frères, Plein soleil, Le Guépard, Monsieur Klein, etc, etc. Mais souvent en excluant quelques-uns des dits « polars » du genre : Le Samouraï ou encore Un Flic.
N’empêche que je garde en mémoire bien des anecdotes vraies ou fausses relatives à la jeunesse d’Alain Delon que l'on disait alors proche du quartier des Anciennes Halles Parisiennes ; et qui me furent racontées, par une des dames tarifées ayant débutée sa carrière Rue La Reynie.
Mais connaissez-vous un début de chansonnette que j’entendis pour la première fois dans une chambrée d’une des casernes de Grenoble ? Je ne vous en garantis pas le texte tant c’est loin dans ma tête tout ça.
Alain Delon vient nous servir à boire
sous la tonnelle on frôle son gros bâton
Je souhaite vivement (!) que les femmes célèbres telles Romy Schneider, Mireille Darc et Madame Claude Pompidou accueillent le plus chaleureusement possible l’Alain Delon dont la jeunesse me dit-on fut diplômée d’un certificat professionnel de charcuterie.
Du siècle précédent nous reste une certaine demoiselle Brigitte. Madame Brigitte Bardot.
Bar Zing
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12/08/2024
Clôture des J.O. année 2024
15:21 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Macron, People, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clôture j.o. 2024 paris, tom cruise, drapeau olympique, stade de france, scientologie
16/07/2024
Tarzanide n° 602
BEAUX MASQUES
Toute une suite d’images exposant les phases d’un combat « à mort » entre deux ennemis … Un tel étalage de violences n’était pas rare dans quelques-unes des BD de ma scolarité d’avant l’épreuve du C.E.P. notamment dans les séries de provenance américaine. Avec en plus certaines présences féminines qui ne ressemblaient pas à la mémère de l’épicerie du coin : des « vamps » c.à.d. des vampires car on oublie trop qu’à l’origine par le cinéma, être vampire c’est d’abord être une fille.
AVENTURES
Hebdomadaire n° 11, 5e année, Mars 1950
La Loi de censure française du 16 juillet 1949 utilisa forcément ce genre d’imagerie américaine pour être votée à l’unanimité et pour la grande satisfaction des instituteurs, à l’encontre de nos journaux préférés. Je vous assure ici même que nos anciens maîtres d'école comme celle de l’École Voltaire de Montluçon demeuraient dans une totale ignorance des titres des publications illustrées de mon enfance. Aussi essayaient-ils vainement de nous faire acheter leur journal « Francs-Jeux », machin ennuyeux pratiquant la séparation entre garçons et filles conformément à la tradition religieuse des églises.
Nos héros masqués furent les premières victimes de cette Loi de 1949 : Tous disparurent. Il y eut même un éditeur français contre lequel s’acharnèrent tout particulièrement les censeurs : celui-ci se nommait Pierre Mouchot. Et les deux personnages principaux qu’il avait créés : L’un FANTAX, l’autre BIG BILL étant masqués, il dut renoncer à les éditer.
Une dizaine d’années s’écoula, mettons jusqu’en 1959. C’est alors que se produisit un évènement inattendu qui allait relancer l’intérêt du public populaire pour des champions dont le visage est caché sous un masque. Sur les toitures, autour des cheminées refroidies par l’installation du chauffage central remplaçant les poëles à charbon, on attachait des antennes de télévision nouvellement accessible. Et alors, chaque vendredi soir, après les informations gouvernementales, une potiche de service à côté d’un bouquet de fleurs nous annonçait le programme suivant : match de catch. Ce soir L’Ange Blanc contre le Bourreau de Bethune (ou tout autre phénomène de foire). Gros succès : l’Ange Blanc, justicier toujours vainqueur, était masqué.
Du coup, l’éditeur de BD Pierre MOUCHOT à dû se dire : tiens, tiens ! Les enfants regardent en famille, maintenant, un champion masqué à la Télé ! C’est le moment de relancer mon personnage FANTAX parmi les revues de bandes dessinées !
FANTAX, n° 1, Mars 1959
Nous n’exagérerons pas en témoignant que de tous les éditeurs français de BD Pierre MOUCHOT fut le plus harcelé par la censure Loi 1949. Il semblerait même qu’il eut un adversaire particulièrement hostile : L’Abbé Pihan. Cet Abbé Pihan décédé en 1996 après s'être allié aux musulmans du MRAP, fut obligé de constater le triomphe dans la Bande Dessinée de tout ce qu’il avait combattu avec acharnement.
Pour ceux et celles qui souhaitent une information complète sur les créations signées de Pierre Mouchot, Bar Zing conseille la lecture de :
ENCYCLOPEDIE des Bandes Dessinées de PETIT FORMAT Tome 3
par Gérard THOMASSIAN, décembre 1996
BAR ZING
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08/05/2024
Tarzanide n° 591
MACRON : L’envieux du stade ?
Les Jeux Olympiques 2024 dans Paris-Pourri se rapproche … Alors, « on » commence à nettoyer : Ne faut surtout pas que les télévisions du monde aient conscience des multitudes d’immigrés clandestins africains présents sur la terre française ! … Reste que la flamme officielle de ces jeux nous arrive par bateau et que la cérémonie d’ouverture devra se réussir sur un fleuve : la Seine. Au moins cela devrait permettre de rappeler que Paris ne fut pas célèbre comme une capitale mais comme une enclave portuaire. Sa devise : « Fluctua nec mergitur ». Ohé ! Matelots !
Reste que les aspects grandioses des jeux olympiques d’aujourd’hui proviennent de ceux de Berlin 1936. Oui : quand le nazisme triomphait. A ce moment là, historique, une femme étonnante, aussi belle que sportive, apporta la preuve de son génie artistique : employant une quarantaine de caméras elle mémorisa en un film baptisé OLYMPIA les performances des athlètes de 1936 dans Berlin toutes races confondues.
Cette femme se nommait Léni Riefensthal. Née en 1902 puis DCD en 2003, non sans avoir réussit un dernier reportage fameux relatant les mœurs d’une tribu noire : les Nuba. Cet ouvrage était encore disponible en 1985 dans la médiathèque parisienne Tolbiac. L’est-il encore aujourd’hui ?
Le film allemand Olympia fut plutôt connu en France sous l’appellation : « Les Dieux Du Stade » (Vérifier ça sur la couverture ci-dessus datée 1938).
Pour ce qui est de la bande dessinée, plus tard, en l’an 1950 les Éditions « Aventures et Voyages » sises à Lyon sous la direction de Bernadette Ratier publièrent le n° 4 de YAK … Ce numéro s’intitule LES DIEUX DU STADE. Il compte 12 pages imprimées alternativement bleu et noir. Son dessinateur en était Cézard. Celui-ci allait également publier dans l’hebdomadaire communiste pour enfants : VAILLANT. Il participa aussi à KIWI, mensuel illustre de poche dans lequel des textes venus de votre serviteur furent publiés.
En conséquence des films réussis par Leni Riefensthal, certains journaux démocrates laissèrent entendre que cette jolie femme avait des relations intimes avec Adolf Hitler. C’était un mensonge pour berner le populo. Der Führer ne fit jamais preuve de performances sexuelles. Et tant pis pour l’Eva Braun. Mais celle-ci savait bien que son Adolf ne réussissait pas à faire couiner le sommier du lit comme le faisait Mussolini.
Doc Jivaro
16:52 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Histoire, Macron, Media, Moeurs, Politique, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris jeux olympiques 2024, berlin les dieux du stade 1936 leni riefensthal, bande dessinée yak, cinémonde 7 juillet 1938, olympia cinéma berlin 1936, bandes dessinées de collections, bar zing, doc jivaro, tarzanide du grenier
26/12/2023
L'Histoire de France ne s'en relèvera pas :
11:39 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Justice, Media, Moeurs, People, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : depardieu, carole bouquet, mamouth, statue depardieu virée musée grévin
10/09/2023
Tarzanide n° 562
The KIT de Billy
Garrett … Pat Garrett. Un des personnages r’américains inséparables de l’époque western, celle des vachers et des revolvers à barillet six coups.
Sans avoir égalé la réputation d’un Wild Bill Hickok ou d’un Wyatt Earp, ce Garrett reste connu pour avoir tué « à la loyale » Billy The Kid, jeune pistolero rancunier jusqu’à s’interdire toute confiance humaine.
Ma première rencontre avec un Garrett dans la bande dessinée, date des premiers numéros de l’hebdomadaire L’INTRÉPIDE. Oui : celui de l’imprimerie Georges Lang de l’an 1948. Le titre en était : LE PETIT SHERIF (Un seul F). Par la suite les épisodes furent réimprimés sous forme d’un bimensuel de « Tous les deux jeudis » et, cette fois le mot était orthographié : Shériff.
BAR ZING ne possède ni le n° 1, ni le 2. Aussi contentez-vous de la couverture du n° 3. Il y eut jusqu’à 168 albums … Notre collection n’en chiffre qu’une quarantaine en désordre.
Dans cette série, Garrett n’entre pas en conflit avec Billy The Kid. Il est le suppléant plus âgé de Kit Hodgkin, jeune homme nommé shérif de Prairie-town en remplacement de son père assassiné. Tous deux sont aidés par deux jeunes filles l’une Lisa, l’autre Flosie. Tout juste sorties de l’adolescence ces deux demoiselles ne manquent jamais de tenir des commentaires critiques sur les hommes machos qui les environnent. Lisa est la sœur du PETIT SHÉRIFF pendant que Flosie est la fille de GARRETT. Dans le journal L’INTRÉPIDE, cette BD n’était pas signée. Aussi BAR ZING dut-il attendre sa vingtième année et l’École des Beaux Arts de Paris pour connaître l’identité italienne de l’auteur du PETIT SHÉRIFF : Dino Zuffi. Mon père lisait de temps en temps ce PETIT SHÉRIFF dont il jugeait intéressant le scénario mais « mollasson » le graphisme.
Quant à ( Bertrand ? ) l’histoire réelle d’un Pat Garrett confronté à Billy The Kid en plein nouveau Mexique à la fin du XIXe siècle, elle donna naissance à bien des romans et des bandes dessinées en France. Regardez en deux exemples ci-dessus. A droite dessinée par le créateur de Lucky Luke, dans un album devenu rare : Billy The Kid encore bébé dans un berceau, suce le canon d’un revolver. L’image fut censurée dans les rééditions. A gauche : une interprétation inattendue puisque le même Billy The Kid n’est plus un outlaw entêté mais un brave ranch-man qui vole au secours de la veuve et de l’orphelin. Cette version était produite par Marijac, l’increvable éditeur de BD.
Allez ! Ce soir, sur TCM, vous devez voir ou revoir Paul Newman alors débutant interpréter le rôle de Billy The Kid dans le film LE GAUCHER réussi par Arthur Penn en 1958. Bonne soirée à Marie et Anne.
Doc Jivaro
16:06 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : billy the kid, patt garrett, arthur penn, le gaucher, le petit shériff, dino zuffi, morris et goscinny, bandes dessinées de collection, tarzanide, bar zing