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10/11/2024

Tarzanide n° 619

 

GIL … JOURDAIN

 

 

Je vous avais préparé une critique BéDé relative à …

 

- Et alors ?

 

- Et alors l’actualité politique entendue au hasard m’a incité à changer mon sujet comme ça, à l’improviste. Paraît qu’en ce moment d’aucuns se moquent de Jordan Bardella, politicien RN, à cause de son prénom. Jordan. Jordan ? Jourdain ? Allusion à une origine juive ? Je n’en sais rien et je m’en fiche.

 

Reste que si vous faites une randonnée dans l’ancien quartier parisien des Halles vous remarquerez que les anciens étals de boucherie, de fromage ou encore de fruits et légumes tous fortement animés en nocturne sont remplacés présentement par des boutiques ouvertes de jour et commercialement juives. Quelques unes peuvent afficher Jordan ou Jourdan, je ne me souviens plus.

 

Ce dont je me souviens par contre, c’est une BD publiée autrefois publiée dans l’hebdomadaire belge SPIROU : Gil Jourdan. Celle ci était due à Maurice Tilleux dès l’année 1956. Ce jeune détective est accompagné d’un vieil inspecteur appelé Crouton, sans doute inspiré par les Dupont et Dupond présents dans l’increvable TINTIN. Et si je connus bien SPIROU du début des années 50 c’est grâce à un jeune voisin prénommé Guy et dont le papa boulanger « tenait le quartier Beaulieu  (façon de parler) » en compagnie de deux autres commerces : le boucher et l’épicerie bistro. Le boucher, célibataire et vigoureux, venait de remplacer un ancien du nom de Lecoq, anciennement présent rue Championnet. Devinez un peu : lorsque les veuves pas trop vieilles et les vieilles filles encore un peu jeunes apprirent l’arrivée de ce nouveau tueur de cochons, toutes se découvrirent soudain un appétit fou pour le gros saucisson. A tel point qu’un jour le nouveau boucher s’amusa à raconter à trois ou quatre voisins, dont mon père : Elles viendraient me réveiller la nuit pour que je leur coupe une tranche de boudin ! 

 

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Crouton

 

Jordan, Jourdan, le près adolescent que j’étais n’en était pas étonné : A ce moment là Brigitte Bardot dans « La Mariée est trop belle » jouait à exciter, en porte-jarretelles, un jeune partenaire du nom de Louis Jourdan.

 

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Bardot, prénommée Brigitte

 

Quant au prénom Gil de la BD Jourdan, il passait dans le vilain pas beau quartier des anciennes halles pour un prénom allusif à de jeunes homos … Un matin dans Paris des années 70 comme j’attendais le premier métro, trois ou quatre jeunes noctambules arrivèrent rigolant entre-eux. Bon matin m’sieur ! qu’ils me firent pendant que l’un deux dirigeait son pouce vers sa bouche comme pour gober : je m’appelle Gil, monsieur. Je suis libre.

 

Les premiers pigeons du matin commençaient de picorer sur le trottoir déserté par les semelles de tous les clients du quartier.

 

Bar Zing

 

20/10/2024

Tarzanide n° 616

T'EN VEUX ? EN V'LĀ !

 

Depuis plus d’une année dans les grandes surfaces commerciales de France (et d’ailleurs!) MARVEL multiplie ses rappels publicitaires. Dans le domaine hétéroclite des BD il est le grand vainqueur quant à la création de « surhommes » plus ou moins héritiers du premier d’entre-eux : Superman ; et ça en dépit de la concurrence des mangas.

 

Car il a belle lurette (si j’ose dire) que le seul français capable de concurrencer les r’américains en ce qui concerne l’invention de supermen, a définitivement disparu, D.C.D. en 1967 : Pierre Mouchot. Effectivement, celui-ci était en compagnie de Marcel Navarro l’inventeur d’un grand cagoulard justicier : FANTAX dès 1946 et bien vite rival d’un Batman dans l’imagination des enfants d’alors.

 

Mais sans plus tarder passons à l’une des images publicitaires MARVEL.

 

BD-Marvel-Origines-couv..jpg

 

Si vous avez été jeune pendant les années 70 et au-delà vous les connaissez tous. Mais ce que vous ne savez peut-être pas c’est que par les grands mouvements de leur corps produisant des « raccourcis » de musculature ils proviennent du style d’un dessinateur de BD fameux quoique n’ayant jamais œuvré pour l’industrie Marvel : Burnes Hogarth dont le style ce développa en succédant à celui d’Harold Foster. Tenez, vérifiez ci-dessous, les attitudes «  à la Michel Ange » du personnage de romans puis de BD dont le nom est archi connu.

 

BD-Tarzan,-1950.jpg

 

Lorsqu’en 1981 je créai un atelier de bandes dessinées d’abord rattaché à la Mairie de Paris, les adolescents inspirés par les supermen r’américains n’étaient pas rares et deux d’entre-eux, dans ce domaine (STRANGE) méritaient particulièrement mon attention. L’un Bruno, l’autre Laurent et son COQ-ATOME.

 

Souvenirs, souvenirs.

 

Bar Zing

 

13/10/2024

Tarzanide n° 615

JIM LA JUNGLE A MONTLUÇON

 

- Comme tu vois je suis en retard pour rentrer !

 

Le 6 octobre dernier, mon épouse expliqua : « Les bagnoles ne circulent que sur une seule file devant l’ancien cinéma Les Bourbons. Il y a des pompiers et des policiers : un incendie. »

 

J’imaginais bien l’Avenue de La République prolongeant le vieux pont Saint Pierre dont les arches stationnent dans la rivière le Cher sans en stopper le flot. Mais pour moi le cinéma Les Bourbons n’existe pas : seul le cinéma Les Variétés, même emplacement, que je fréquentais pendant ma jeunesse m’est resté en mémoire.

 

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Dans cet ancien cinoche, J’appréciais « Trapèze » avec Lancaster et la Brigida Lolo, avant d’y aller voir deux fois « Psychose ». Oui : Hitchcock. Sans oublier que quelques années avant, un dimanche après-midi, c’était un johnny Weissmuller dans le rôle de Jim La Jungle qui … mais vous devez savoir ça : vieillissant et quelque peu devenu bedonnant Weissmuller avait abandonné le rôle de Tarzan « Seigneur de la jungle » pour celui plus modeste de garde-chasse vêtu à l’européenne coloniale. Je ne me rappelle pas de quel épisode de Jim La Jungle il s’agissait. Je supposais simplement que le film d’ailleurs assez court était inspiré par un personnage de BD américain créé par Alex Raymond. Et tenez : dans le premier journal hebdomadaire Mickey publié en France par Winkler du 21 octobre 1934 … j’écris bien : 1934, voici Jim Jungle tel qu’il apparut.

 

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Mickey, année 1934, n° 1

 

Cette série américaine resta publiée en France jusqu’en 1942, toujours dans le journal hebdomadaire Mickey, lequel prolongea son existence en France jusqu’en 1944 malgré l’invasion nazie allemande. Elle permit aux jeunes gens de l’époque notamment les plus attentifs de suivre l’évolution du style graphique d’Alex Raymond.

 

Ci-dessous, autre exemple : Johnny Weissmuller après avoir incarné une dernière fois le héros de Burroughs dans « Tarzan and the marmaids » réapparaît dans le personnage  Jim la Jungle.

 

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La façade de défunt « Les Variétés » modifiée en « Les Bourbons » n’a pas été endommagée par le feu. En fait cet accident (?) a surtout frappé dans la rue de la Bascule attenante à l'avenue de La République. Mais nous imaginons déjà que le jour approche ou l’ensemble du bâtiment devenu Les Bourbons sera légalement abattu afin de céder la place à, pourquoi pas ? à une jolie toute belle mosquée puisqu’il est de plus en plus perceptible qu’un changement de population s’opère dans tout ce quartier.

 

Mais z’où seront les sandwichs au jambon d’antan ?

 

Bar Zing

 

28/09/2024

Au jour d’aujourd’hui

BB 

9 fois 10 ans

 

Lorsqu’une Martine Carol assura sa popularité avec le film « Caroline Chérie » (1951 l’an) une de mes voisines mariée donna le prénom Martine à sa première fille née. Puis survint l’inattendue BARDOT prénommée BRIGITTE … Du coup mes cousins à proximité du bar Le Va-et-Vient montluçonnais firent baptiser Brigitte la deuxième de leurs demoiselles.

 

Survint alors le film culte signé de Vadim : ET DIEU CRÉA LA FLEGME. Pardon : CRÉA LA FEMME. Lorsque ce spectacle s’afficha dans le cinéma Le Palace, Boulevard de Courtais, mon copain Bernard et moi imaginâmes que cette oeuvre était interdite aux moins de 16 ans. Il fallait donc quelque peu ruser : nous nous vêtirent chacun de deux pull-overs sous notre épais loden alors à la mode pas commode. Histoire de nous grossir à défaut de grandir.

 

Il y avait une belle longue file d’attente devant le cinoche : c’était dimanche. Mais, aïe ! La dame qui tenait la caisse était une voisine de l’âge de ma mère avec laquelle elle bavardait parfois entre les trois commerces qui tenaient ce bout de quartier : le boulanger Détharet, le boucher Martinat et l’épicerie-bistrot de la mère Laforêt. Je restais avec l’idée que Dieu créant la femme était un spectacle prohibé pour les moins de 16 ans. Et j’imaginais que la guichetière allait me faire une réflexion du genre : « Tiens ! Christian je ne savais pas que tu avais déjà l’âge ». Cependant, ouf ! elle nous remit les deux tickets d’entrée pendant que nous échangions avec elle un bonjour.

 

- Si on se retrouve assis sur un strapontin, on se tire.

- Parce que tu crois qu’ils nous rendraient le fric ?

 

La longue pellicule s’acheva : Curd Jürgens bloquait une balle de revolver et Brigitte : Juliette, une bonne baffe.

 

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Vous n’allez pas me croire mais mon adolescence n’évoquait pas « Cette Sacrée Gamine » avant de m’endormir : je préférais alors Sophia Loren.

 

- Pas la Lolobrigida ?

- Non, papa : pas la Lolobrigida.

 

Bravo à vous Madame BRIGITTE BARDOT d’avoir choisi de quitter le cinéma où vous fûtes une championne mondiale, pour vous adonner à une autre réussite celle d’une française.

 

Bar Zing

20/08/2024

Paris-Match : mardi dans Paris-Pourri

Puis mercredi en province 

afri ca nisée ...

Paris-Match-Delon.jpg

18/08/2024

Jamais peinard ...


LA FRANCE, TON GARS-FAIT FOUT L'CAMP !


P.C.C. : La du Barry

 

M’étant promis aujourd’hui dimanche de ne rien mettre sur mon blog, tôt matin mon chat qui est une chatte m’a éveillé pour exiger son petit déjeuner favori : une jolie souris décongelée.

 

C’est alors que j’appris le décès d’Alain Delon, acteur de cinéma français de réputation mondiale. Je me sentis donc obligé de signaler cette disparition.

 

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C’est à l’âge de 88 ans que le prétendu plus bel acteur cinématographique nous quitte pour aller rejoindre Rudolph Valentino et Jean Marais.

 

Notez bien : 88 ans : un chiffre en double. Comme dans les histoires BD inventées par Hergé où tous les personnages ont des allures de bégaiement …

 

J’avoue :  Alain Delon ne fut jamais l’un de mes acteurs favoris dans le cinéma français ce qui ne m’empêcha pas d’apprécier plusieurs des films auxquels il participait : Rocco et ses frères, Plein soleil, Le Guépard, Monsieur Klein, etc, etc. Mais souvent en excluant quelques-uns des dits « polars » du genre  : Le Samouraï ou encore Un Flic.

 

N’empêche que je garde en mémoire bien des anecdotes vraies ou fausses relatives à la jeunesse d’Alain Delon que l'on disait alors proche du quartier des Anciennes Halles Parisiennes ; et qui me furent racontées, par une des dames tarifées ayant débutée sa carrière Rue La Reynie.

 

Mais connaissez-vous un début de chansonnette que j’entendis pour la première fois dans une chambrée d’une des casernes de Grenoble ? Je ne vous en garantis pas le texte tant c’est loin dans ma tête tout ça.

 

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Alain Delon vient nous servir à boire

sous la tonnelle on frôle son gros bâton

 

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Je souhaite vivement (!) que les femmes célèbres telles Romy Schneider, Mireille Darc et Madame Claude Pompidou accueillent le plus chaleureusement possible l’Alain Delon dont la jeunesse me dit-on fut diplômée d’un certificat professionnel de charcuterie.

 

Du siècle précédent nous reste une certaine demoiselle Brigitte. Madame Brigitte Bardot. 

 

Bar Zing