22/08/2023
La nouvelle Blanche Neige
15:04 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Film, Media, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blanche neige en 2024, marc webb remake de disney, médine rap, bruno poncet
18/08/2023
Août 2023
11:08 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Journaux, Media, Moeurs, People, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : brigitte bardot, vadim, 1946 cinéma, le point 2023
27/07/2023
Festival d'Avignon 2023
12:44 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Dessin humoristique, Media, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : festival d'avignon, intermittents du spectacle, rebecca chaillon, carte noire nommée désir
09/07/2023
Tarzanide n° 556
JEAN PIERRE ou CLAUDE CHABROL
T’aujourd’hui tout un chacun a entendu parlé de Chabrol. De Claude Chabrol, cinéaste et commentateur d’une « Nouvelle Vague » devenue vieille. Mais un tout autre Chabrol exista prénommé Jean-Pierre et communiste stalinien quelque peu caricaturiste pour le quotidien L’Humanité. J’entrevis son travail dans l’Almanach Ouvrier-Paysan de l’année 1948. Ses dessins m’amusèrent bien : je venais d’être âgé de six ans.
Sur 7 pages illustrées ce n’était et ce n’est toujours qu’une vision archi-simplifiée, infantilisée des origines de la Seconde Guerre Mondiale. Marianne représentée sous l’aspect d’une célibataire populaire était victime d’un allemand brutal : Fritz. Heureusement pour elle ses trois voisins, John Bull, l’anglais puis Yvan, le stalinien, puis encore et tardivement Sam le cow-boy lui apporte secours. L’historiette illustrée se termine par un avertissement conforme à l’idéologie de l’URSS : Yvan le rouge met des cadenas pour entraver les pieds de Fritz pendant que l’anglais John Bull et Sam le cow-boy réconfortent ce même allemand Fritz.
Cette interprétation mensongère dessinée par Jean-Pierre Chabrol convenait bien à Thorez Maurice déserteur de l’armée française ; pour se réfugier en URSS et s’y ennuyer peureusement sous la botte en d’un Staline pour qui le Lac des Cygnes constituait le sommet de la musique d’opéra.
Après l’école maternelle, je me retrouvais dans la classe de Madame Lesage. Probablement était-ce une demoiselle. Un jour, je ne sais plus lequel, je réussissais un dessin sur du papier quadrillé dont Madame Lesage s’enthousiasma. Ce dessin, au crayon, représentait un garçon couvert d’un capuchon et courant sous la pluie. Madame Lesage afficha mon dessin contre le mur de la classe scolaire. Survint le directeur, proche de la retraite, et qui se nommait quelque chose comme Hugo … Proche de la retraite ai-je dit, il se faisait construire une maison rue Voltaire.
- Faire dessiner les gamins est un divertissement. Pas un travail, dit-il à Madame Lesage. Enlevez ça du mur.
A ce moment là les curés, pour accompagner le catéchisme, aimaient bien nous faire illustrer certains passages de l’éducation religieuse … Il faut rappeler que l’Église dispose d’une longue tradition iconographique dans ses monuments et sa liturgie mais qu’au contraire les « Hussards noirs de la République » en ignoraient l’importance à leur début.
Marianne la Républicaine laïque ne doit pas oublier que son prénom est constitué des prénoms religieux Marie et Anne, Anne pour la grand-mère du Christ et Marie pour la mère. Eh ouais c’est ainsi. Moi je me prénomme Christian et mes parents n’étaient pourtant pas assidus à l’Église sauf pour le jour de leur mariage d’abord officialisé à la mairie.
Doc Jivaro
20:15 Publié dans Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean pierre chabrol, chabrol, almanach ouvrier-paysan année 1948, doc jivaro, cinéma, marianne, thorez maurice
06/07/2023
Rocco et ses héritiers
11:09 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Film, Justice, People, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alain delon, la madelon, hiromi rolin, abus de faiblesse
25/06/2023
Tarzanide n° 555
CHAPLIN - CHARLOT
Charlot … C’est ça : Charlot le personnage burlesque inventé par l’anglais Charlie Chaplin , lui même descendant du peuple de l’Arche d’Alliance. Il fut l’une des grandes figures de l’art capitaliste américain d’Hollywood. Mais alors pourquoi mon enfance rencontra t’elle Charlot dans les pages de l’hebdomadaire BD communiste VAILLANT ?
Dans cet illustré VAILLANT Charlot était dessiné par FOREST.
- Forest ? Mais m’sieur c’est un dessinateur porno !
Cette réflexion lancée par un de mes élèves de l’Atelier de Bandes Dessinées, ne m’étonna pas. Nous étions en 1982 et cet adolescent ne connaissait évidemment pas l’hebdomadaire VAILLANT de 1952. Il avait en tête, pendant cette période culturelle pleine d’érotisme, la BARBARELLA signée du même FOREST.
Cependant je récidive dans la question : comment expliquer la présence du clown capitaliste CHAPLIN-CHARLOT dans un journal placé totalement sous le contrôle des staliniens du Parti et alors même que Joseph Staline n’était pas encore mort ? C’était l’époque d’une dite « Chasse aux sorcières » pendant laquelle le peuple américain traquait l’espionnage soviétique dans le pays de Davy Crokett et Marylin Monroe. Charlie Charlot, outre des problèmes de mœurs et d’impôts, avait tenu des commentaires publics politiques irrecevables pour Edgar Hoover, grand directeur FBI … Et s’était précipitamment enfui se réfugiant en Angleterre. D’où la sympathie soudaine que les staliniens manifestaient pour lui.
Je ne sais plus si j’étais âgé de neuf ou dix ans … Un beau matin notre instituteur nous annonça que l’après midi nous n’aurions pas école. Nous aurions cinéma. Tous les élèves allaient se déplacer à pied, à pied et en rang jusqu’à une autre école, l’ École Viviani.
- Viviani ? Mais c’est l’école des voyous, M’sieur !!
Nous étions quand même tout contents. Le titre du film était : « Les Temps Modernes ». Oui, le film de Charlie-Charlot. On rigola bien. Mais ce que nous ignorions c’est que nos instituteurs utilisaient politiquement le contenu du spectacle : les dirigeants staliniens voulant interdire l’installation d’un « Travail à la chaîne » dans les usines montluçonnaises, celles de Saint Jacques et celles de Dunlop. A ce sujet la CGT faisait distribuer des tracts ronéotypés hostiles à tout Taylorisme. Et dans les bistros de la Rude Denis Papin les ouvriers s’énervaient : vous allez voir que le patron va nous interdire d’aller pisser un coup !
Ce que nous autres gamins ignorions c’est que le film « Les Temps Modernes » date de 1934-1935. Or, c’est justement ce travail à la chaîne américain qui allait permettre aux méchants pas beaux capitalistes non seulement de vaincre l’armée japonaise mais aussi d’interdire aux communistes staliniens d’imposer leur dictature en Europe de l’Ouest. Et je ne vous parle pas des tonnes et des tonnes de matériel et d’alimentation fournies gratuitement par l’Oncle Sam aux soldats de Staline.
Allez, on arrête pour aujourd’hui mais en n’oubliant pas de signaler l’existence d’un texte signé de Morvan Lebesque par lequel celui-ci reprochait à Chaplin-Charlot de ne pas avoir été un véritable artiste.
Quand Charlie-Charlot singe Hitler ça va plutôt bien
Allez, on arrête pour aujourd’hui mais pas sans oublier de signaler l’existence d’un texte signé de Morvan Lebesque par lequel celui-ci reproche à Chaplin-Charlot de ne pas avoir été un véritable artiste.
Doc Jivaro
16:21 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Histoire, Moeurs, Politique, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : charlie chaplin, forest, illustré vaillant, barbarella, bandes dessinées de collection, doc jivaro, les temps modernes, cinéma